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Campagne contre le projet Conga

Envoyez un courrier de protestation aux autorités péruviennes pour dire NON au projet CONGA !

Il suffit de cliquer sur ce lien et ajouter votre nom. Votre lettre sera envoyée directement.

www.aldeah.org/fr/lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-du-perou-pour-dire-non-au-projet-conga-0

L’entreprise minière Yanacocha dont les propriétaires majoritaires sont NEWMONT MINNING et BUENAVENTURA prévoit avec son projet CONGA la destruction de 5 lacs de la zone alto-andine de CONGA située à plus de 3500 mètres d’altitude dans le département de Cajamarca au nord du Pérou. Deux des lacs seront vidés pour extraire l’or et deux seront vidés pour être utilisés comme réservoir des déchets miniers. Ceci va affecter l’écosystème fragile de bofedales, zone de pâturages humides qui absorbent l’eau et nourrissent les nappes phréatiques et sont sources de dizaines de rivières qui irriguent les riches vallées de Cajamarca (le premier département producteur de lait du pays). En plus, l’eau sera polluée par les déchets miniers pour la consommation humaine et celle du bétail.

Yanacocha a déjà un lourd passif dans la région de Cajamarca. En 2000, du mercure (tombé d’un camion) a été déversé sur une longueur de 40km, en polluant le village de Choropampa : ses habitants continuent aujourd’hui encore à mourir des conséquences de l’absorption du minerai.

Le peuple de Cajamarca s’est soulevé en novembre dernier contre le projet et la réponse du gouvernement a été de déclarer l’état d’urgence. Du jamais vu depuis 30 ans ! Des paysans ont été blessés et l’un d’eux reste paralysé à vie. Des ordonnances provinciale et régionale ont déclaré non viables les Mines Conga. Nous demandons le respect de ces ordonnances par le gouvernement de Ollanta Humala et de son premier ministre Valdez (son homme fort). Nous réclamons un processus de zonification écologique et économique régional. Nous dénonçons la répression et la criminalisation de la protestation sociale qui prétend taire les justes réclamations des habitants de la région et nie la persécution dont font l’objet les dirigeants et défenseurs de l’environnement qui, en risquant leurs vies, défendent l’eau. Sous la pression, le gouvernement a levé l’état d’urgence mais veut faire passer son projet en faisant appel à des « experts étrangers » qui devraient rendre le projet « viable ». Et ce malgré la massive Marche de l’Eau du 1er au 10 février 2012 où des milliers de Péruviens ont manifesté leur rejet dudit projet.

LE DROIT À L’EAU EST UN DROIT DE L’HOMME

La législation actuelle de l’État péruvien ne reconnait pas le droit à l’eau potable et à l’assainissement comme un droit de l’homme. Le Congrès de la République doit modifier la Constitution en vue de reconnaître ce droit en tant qu’un « droit de l’homme, essentiel à la pleine jouissance de la vie », comme stipulé par la résolution 64/292 de l’ONU (28 juillet 2010) et d’interdire la privatisation de l’eau et des services d’assainissement.

INTERDICTION DE L’ACTIVITE MINIÈRE AVEC L’UTILISATION DE CYANURE ET DE MERCURE

Le cyanure est une des substances toxiques les plus dangereuses au monde et c’est pour cette raison que dans de nombreux pays son usage a été interdit ou très strictement encadré. En revanche au Pérou, le cyanure est la principale substance utilisée par le secteur minier aurifère qui se vend comme une industrie « responsable ». Les crimes écologiques liés à l’emploi de cyanure et de mercure dans l’activité minière doivent cesser une fois pour toutes !

Soutenez les habitants de Cajamarca en envoyant un courrier de protestation aux autorités péruviennes (dont le président) !

C’est important de maintenir la pression.

D’avance, merci

Campagne lancée par l’association Tierra y Libertad et le collectif ALDEAH et soutenue par France Amérique Latine

D’avance, merci

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