Dossier. Brésil: premier anniversaire du désastre de Brumadinho

Depuis un an, inlassablement et avec un courage exemplaire, les populations affectées et les militants du MAB ont poursuivi  leurs actions au niveau local, national et international sur tous les  terrains : celui des mobilisations mais aussi celui de la lutte  juridique et politique,  pour faire reconnaître les droits des personnes affectées et exiger, de l’entreprise criminelle et récidiviste VALE,  le  respect des engagements et des réparations équitables.

Pour commémorer le premier anniversaire de la catastrophe de Brumadinho, plusieurs centaines de personnes ont entamé une marche de 300 km, partant de Belo Horizonte pour arriver le 25 janvier à Brumadinho, l’évènement étant coordonné par le MAB (Mouvement des personnes affectées par les barrages). Depuis plusieurs années, France Amérique Latine est partenaire du MAB, afin de faire entendre ces voix en Europe et notamment en France, au nom de la justice énergétique. Un dossier presse pour suivre cet anniversaire et revenir sur les enjeux de cet écocide.

💪🏾 Nossa jornada teve início e a marcha segue rumo ao Tribunal de Justiça de Minas Gerais, queremos o que é nosso por direito, nossas comunidades e nossas vidas de volta, mostraremos que somente o povo organizado é capaz de fazer o novo, com solidariedade e amor

Inondations dans le Minas Gerais / Espirito Santo: la boue toxique de Vale (Cida de Oliveira, traduction par Luc Duffles Aldon, Autres Brésils)

Sur les 196 municipalités en état d’urgence, 88 se trouvent dans le bassin du Rio Doce et 20 à Paraopeba. La plupart des morts se trouvent également dans cette région. Si les inondations ont fait 19 morts à Mariana, 272 à Brumadinho et au moins 12 personnes disparues cela n’est pas le fruit du hasard ; selon la professeure Dulce Maria Pereira, du laboratoire d’éducation environnementale de l’Université Fédérale d’Ouro Preto (UFOP). La Défense civile de l’État du Minas Gerais a annoncé vendredi 31 janvier que le nombre de municipalités en état d’urgence en raison des pluies s’élevait à 196 et que 55 personnes étaient décédées. Depuis le 24 janvier, il pleut abondamment dans tout l’État. Une enquête menée par la Rede Brasil Atual révèle que sur l’ensemble des municipalités, où plus de 50 000 personnes ne peuvent rentrer chez elles, 108 sont riveraines des mêmes rivières où se sont déversés les boues avec les résidus miniers de Vale (…)

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“Un an après le crime de la Vale, la lutte contre l’impunité et l’injustice se poursuit sans relâche” (Françoise Chambeu, FAL) – 25/01/2020

Cette qualification (de crime) vient d’être confirmée,  en décembre dernier, par les commissions spécifiques d’enquête de l’Assemblée législative du Minas Gerais et du Congrès fédéral. Dans leur rapport elles désignent  22 personnes de l’entreprise VALE et de l’entreprise SUD TV (chargée d’une expertise avant le drame) personnellement responsables.  Parmi elles , le Président de la VALE, Fabio Schvarsmann, dont l’attitude avait scandalisé le pays et le monde entier en demeurant assis au moment de la minute de silence lors de l’hommage aux victimes au Parlement.  Nous nous souviendrons des propos de ce triste personnage qui avait alors  qualifié  la rupture du barrage d’ «  accident » et demandé aux parlementaires de  préserver ce « joyau brésilien ». (…)

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“Brésil: Vale mis en accusation pour la tragédie minière de Brumadinho” (Ouest France) – 23/01/2020

Le groupe minier Vale, l’entreprise de certification allemande TUV SUD et 16 responsables des deux entreprises ont été mis en accusation mardi pour la rupture du barrage de Brumadinho, qui a fait 270 morts il y a un an.

Le parquet de l’Etat de Minas Gerais (sud-est) a requis l’inculpation de Fabio Schvartsman, ex-patron de Vale, ainsi que de 15 autres personnes liées à la compagnie minière ou à TUV SUD, pour “homicide volontaire” et “crime environnemental”. Ils encourent de 12 à 30 ans de prison. Les chefs de crime environnemental ont également été retenus contre les deux entreprises. (…)

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Brésil: FAL reçoit deux militant.e.s du Mouvement des personnes affectées par les barrages” – 01/04/2019

Leticia Oliveira, membre de la coordination nationale du Movimento dos atingidos por barragens (Mouvement des personnes affectées par les barrages, MAB), et Moisés Borges de Oliveira e Silva, coordinateur national du MAB, ont été reçu.e.s  par France Amérique Latine  du 11 au 13 mars. Leur passage à Paris s’inscrivait dans une tournée européenne ayant  pour objectif la dénonciation du crime commis par l’entreprise minière  VALE  et de ses responsabilités dans   la rupture du barrage de Brumadinho (Minais Gerais), la plus grave et meurtrière au monde depuis 30 ans. 

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«   Brumadinho et Mariana: les deux tragédies de la société Vale au Brésil/ analyse et note de presse à l’occasion de la journée internationale de la protection des fleuves » (14/03/2019)

Selon l’Agence Nationale Brésilienne de l’exploitation minière (ANM), en plus des barrages de résidus miniers de Brumadinho et Mariana, Vale possède 160 autres barrages à travers le pays, dont 65 sont identifiés comme présentant un risque potentiel élevé de dommages en cas de rupture? Mais il apparait aussi  nécessaire de réfléchir aux problèmes engendrés par l’intense extractivisme  existant dans Sud globale, mené para grandes sociétés minières telles que Vale, afin de subvenir aux “besoins ” de consommation des sociétés du Nord globale. (…)

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Le Mouvement des personnes Atteintes par les Barrages (MAB) dénonce un nouveau crime de Vale à Brumadinho » (26/01/2019)

Vendredi, un barrage minier, géré par Vale a cédé à Brumadinho, commune de 39.000 habitants située à 60 km au sud-ouest de Belo Horizonte, capitale de Minas Gerais. Un crime qui rappelle celui de Mariana en novembre 2015. Alors que les mots « incident », « accident », « catastrophe » ou « tragédies » sont utilisés par les titre de presse, nombreuses sont les voix qui dénoncent le CRIME qui a tué au moins neuf personnes (confirmé) et « des chances minimes » de retrouver les quelque 300 personnes disparues.”
“Les preuves d’un crime socio-environnemental de plus, d’une ampleur incalculable, nous assaillent à nouveau. Le gouvernement n’a pas écouté les communautés et a agi en faveur du pouvoir corporatif pour assouplir les permis d’agrandissement du complexe du barrage en décembre 2018. (…)

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