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Repères  chronologiques :





        1992 : sommet de la Terre – rio de Janeiro (Brésil).
        Émergence du droit international à l’environnement via trois conventions :
             •   Convention sur les changements climatiques
             •   Convention sur la diversité biologique
             •   Convention sur la lutte contre la désertification et la sécheresse
        1994 : La Convention Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (CCNUCC) organise chaque
        année une Conférences des Parties (CoP) afin de mettre en place des politiques communes de lutte contre le
        changement climatique.

        1995 : La CoP 1 (Berlin, Allemagne) reconnaît la nécessité de renforcer les engagements des pays développés en
        fixant une part d’objectif de réduction ou de limitation d’émissions de gaz à effet de serre (GeS).

        1997 : La CoP 3 (Kyoto, Japon) revêt une grande importance car elle adopte le Protocole de Kyoto alors ouvert
        à la ratification.
        2000 : Lors de la CoP 6 (La Haye, Pays-Bas), les négociations échouent et donneront lieu à la COP 6 bis, avec de
        nouvelles difficultés car les États-unis refusent de signer le protocole de Kyoto.
        2002 : La CoP 8 (Delhi, inde) permet d’élaborer un plan de travail de 5 ans visant à l’éducation et la sensibilisation
        au changement climatique ainsi que la mise en place d’éléments méthodologiques indispensables à la mise en
        œuvre du Protocole de Kyoto.

        2005 : La CoP 11 (Montréal, Canada) permet l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto.
        2009 : La CoP 15 (Copenhague, Danemark) représente l’un des échecs les plus importants de l’histoire des COP
        car elle n’aboutit pas à un prolongement du Protocole de Kyoto mais à un accord mondial non contraignant visant
        à ne pas dépasser une augmentation moyenne de 2°C en 2100. Le mouvement alternatif prend de l’ampleur avec
        le Klimaforum 09 qui se tient parallèlement à la COP et regroupe plus de 50 000 personnes.
        2010 : Le président evo Morales (Bolivie) convoque « la Conférence mondiale sur le changement climatique et
        les droits de la Terre Mère », afin de rassembler les forces progressistes et met en place 17 groupes de travail.
        un 18 ème  groupe de travail alternatif évoque les contradictions de cette conférence.
        Deux initiatives sont lancées :
             •   la réalisation d’un référendum mondial sur le changement climatique
             •   la création d’un tribunal de la justice climatique

        Parallèlement à la CoP 16 (Cancún, Mexique) se tient à Mexico le Forum international de la Justice Climatique,
        qui met en place la plateforme « Dialogue climatique – espace Mexicain » ainsi qu’un ample comité international.
        Le FIJC demande la réduction des émissions de 50% des pays industrialisés dans une logique de « responsabilité
        historique » qui implique des aides financières et technologiques incluant des réparations et reconnaissant la dette
        écologique, et dénonce les fausses solutions.
        2011 : La CoP 17 (Durban, Afrique du sud) sera prolongée afin de parvenir à un accord sur la poursuite du
        Protocole de Kyoto et la création de « la plateforme de Durban pour une action renforcée » dans l’optique d’un
        futur accord post 2020.

        2012 : Lors de la CoP 18 (Doha, Qatar), le Protocole de Kyoto est prolongé pour une deuxième période allant
        de 2013 à 2020. Cela concerne la réduction des émissions de 10 pays industrialisés et de l’union européenne, soit
        environ 15% des GeS et engage les pays développés à apporter un soutien financier aux pays en développement
        afin de les aider à faire face aux changements climatiques.
        2013 : Pendant la CoP 19 (Varsovie, Pologne), les négociations sont tendues et le texte finalement adopté
        « appelle les États à préparer des contributions sans préjuger de leur nature légale ». Le manque de volonté et
        le peu d’ambition des États, lors d’un sommet qui a accordé une place sans précédent au secteur privé, ont
        amené la société civile à quitter les négociations.
        2014 : La CoP20 (Lima, Pérou) pose les bases de la COP 21 qui doit conclure un accord ralliant tous les pays sur
        les réductions de GeS.
        2015 : en octobre, le gouvernement de l’État plurinational de Bolivie organise la seconde Conférence Mondiale
        des Peuples contre le Changement Climatique et pour la Défense de la Vie en Bolivie, réunissant plus de 6000
        personnes venues du monde entier. Les réflexions et propositions qui en ressortent, seront portées, lors de la COP
        21, par le président evo Morales, se voulant la voix des peuples.



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