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À la conquête des droits LGBT

                     en Amérique latine et Caraïbe




                    Coordination du dossier : Adèle Goliot (FAL Paris), Alban Sénault (Service civique à FAL)
                    et Renata Molina (Bureau national et co-rédactrice en chef).

               "LGBTQI, pour Lesbiennes, Gays, Bi, Transgenres, Queers, et Intersexes. Derrière cet acronyme,
               porteur de réalités diverses, se retrouvent les luttes d’une communauté qui doit constamment
               défendre ses droits.
               Un droit à exister, être respecté, s’habiller, se montrer, travailler, s’embrasser, s’aimer... Nombreuses
               sont les raisons qui poussent les LGBT à combattre pour une simple raison : le droit de vivre.
               FAL MAG s’attaque donc à un projet ambitieux : offrir un panorama des luttes LGBT actuelles en
               Amérique latine et donner la parole à ceux et celles qui mènent le combat. Ce dossier propose ainsi
               au lecteur d’aller à la rencontre de ces artistes, militants, ou simples citoyens qui sont une image de
               la lutte pour la reconnaissance des droits LGBT en Amérique latine.
               Tandis que de nombreux États européens se font remarquer par leur frilosité sur la question, les
               avancées politiques de ces dernières années en Amérique latine et dans la Caraïbe nous montrent
               que les progrès y sont réels, qu’il s’agisse de la légalisation du mariage homosexuel ou de la
               reconnaissance du droit des personnes transgenres à changer d’identité par exemple.
               Néanmoins, le contraste est fort entre les différents pays, mais aussi entre la loi et la réalité des
               violences, tant physiques que symboliques, que subissent encore les personnes LGBT au quotidien.
               De plus, le retour en force d’une droite conservatrice et traditionaliste dans la région ne laisse que
               peu de place à une consolidation des acquis dans les années à venir.
               Ainsi, alors que pas un jour ne passe sans que les journaux ne relatent un crime homophobe en
               Amérique latine, les premières victimes de cette haine sont celles considérées comme les plus
               marginales, travestis et transsexuels en tête, ou celles socialement moins favorisées. Comme le dit
               l’artiste brésilien Rafaell Cavaglhyery, dont certains travaux sont présentés dans ce dossier,  « Le
                sourire ne manque pas pour les LGBT, mais il cohabite avec les larmes des défavorisés. »."



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