🇦🇷 Argentine: mobilisations contre les coupes budgétaires de Milei (revue de presse)


Des milliers de manifestants ont célébré à Buenos Aires un nouvel acte de rébellion des députés, qui ont rejeté mercredi 17 septembre des vetos du président Javier Milei à des financements accrus pour l’université et la santé pédiatrique, avant un vote attendu du Sénat.

Manifestation devant le Congrès national contre les vetos du président argentin Javier Milei à Buenos Aires, le 17 septembre 2025 AFP Luis Robayo

Argentine: manifestations contre les vetos de Milei, défié par le Parlement (TV5 Monde)

La Chambre des députés a rejeté mercredi 17 septembre à la majorité qualifiée le veto du président ultralibéral à deux lois portant sur une dotation accrue pour l’université publique afin de rattraper en partie l’inflation, l’autre concernant le plus grand hôpital pédiatrique du pays, le Garrahan de Buenos Aires, jugé en situation d' »urgence pédiatrique ».

Des manifestants en joie lors d’un rassemblement devant le Parlement après que les députés ont voté contre les veto du président argentin Javier Milei, à Buenos Aires, le 17 septembre 2025 AFP Luis Robayo

Sur la place du Parlement, des manifestants ont sauté de joie, se tombant dans les bras, chantant « La patrie ne se vend pas ! », a l’annonce du vote des députés. Dans des avenues adjacentes, des klaxons ont résonné comme un soir de victoires de football.

Elu en 2023, Javier Milei a mis en place un programme de réduction massive des dépenses publiques conformément à ses promesses, et a apposé sans surprise son veto à ces deux mesures le 10 septembre.

Pour qu’il soit contraint de promulguer les textes, le rejet des vetos doit encore être confirmé par le Sénat, là aussi à une majorité des deux tiers. Et les manifestants entendent maintenir la pression.

Face à un imposant dispositif policier, des universitaires, hospitaliers, et comme chaque mercredi des retraités, rejoints par des syndicats et des mouvements de gauche radicale, se sont massés aux abords du Parlement, derrière des banderoles « Non au veto ! », « Défense de l’éducation », dans une des mobilisations les plus suivies des derniers mois, ont constaté des journalistes de l’AFP.

 (…) Lire la suite de l’article ici


Le personnel de l’hôpital pédiatrique Garrahan dénonce l’intransigeance budgétaire de Milei (Théo Conscience / RFI)

En Argentine, les enfants malades n’échappent pas à la tronçonneuse de Javier Milei. Le président argentin a utilisé son veto pour bloquer l’aide d’urgence votée par le Parlement pour garantir le fonctionnement du prestigieux hôpital pédiatrique Garrahan. Une intransigeance budgétaire qui indigne le personnel de cette institution.

Photo : DR

« Non au veto, pas touche pas au Garrahan » ! Sur le parvis de cet hôpital pédiatrique de référence, le message s’affiche jusque sur les blouses blanches, dont celle du docteur Paula Aulicino.  « À force de sabrer à l’aveugle dans les budgets, c’est tout le système qui plonge », déplore-t-elle.

Symbole du système de santé public argentin, l’hôpital est aujourd’hui à bout de souffle, asphyxié financièrement par les coupes budgétaires. Jeudi 11 septembre, Javier Milei a utilisé son veto présidentiel pour bloquer une aide d’urgence votée par le Parlement. Elle devait assurer le fonctionnement de l’hôpital pour un an. « Cette loi d’urgence avait pour objectif de stopper l’hémorragie du personnel soignant », explique une manifestante. (…)

 (…) Lire la suite de l’article ici


FAL vous invite à signer la pétition : Solidarité face à la situation du « Garrahan » et à la crise sanitaire en Argentine


À Buenos Aires, des milliers de personnes défilent après les vetos présidentiels à des hausses de financements publics pour l’université et la santé (Le Monde avec AFP)

Le président Milei a bloqué des projets de loi concernant les budgets des universités, les dotations de fonds aux provinces ou encore l’urgence budgétaire pour le principal hôpital pédiatrique du pays.

Manifestation à Buenos Aires, le 12 septembre 2025. Luis Robayo / AFP

« Non aux vetos », « oui à la loi »… Chants et pancartes à l’appui, quelques milliers de personnes ont manifesté, vendredi 12 septembre à Buenos Aires, pour protester contre les blocages de financements publics opérés par le gouvernement ultralibéral argentin de Javier Milei, inflexible sur l’austérité budgétaire.

Appuyés par des syndicats et mouvements de gauche radicale, les manifestants – principalement des agents hospitaliers, des universitaires et des étudiants – ont rallié la place de Mai, siège la présidence, en une mobilisation sans commune mesure avec les grandes marches d’avril et octobre 2024 pour défendre l’université publique, a constaté l’Agence France-Presse (AFP).

Le président au pouvoir depuis vingt et un mois a mis son veto, mercredi, à un projet de loi qui prévoyait une dotation budgétaire en hausse pour les universités, pour suivre l’inflation et rattraper les retards de salaires. Cette loi, a justifié l’exécutif, « augmenterait de manière disproportionnée les dépenses publiques sans ressources suffisantes pour les couvrir, générant un déséquilibre budgétaire qui compromet la stabilité macroéconomique ». (…)

(…) Lire la suite de l’article ici


Face aux coupes de Javier Milei, les Argentins dans la rue pour défendre l’université publique (Théo Conscience / RFI)

Les Argentins dans la rue pour défendre l’université publique face à la tronçonneuse de Javier Milei. Alors que le budget de l’enseignement supérieur est au plus bas depuis vingt ans, le président argentin reste inflexible. Il a mis son veto à l’augmentation de la dotation universitaire votée par le Parlement. Ce mercredi 17 septembre, des manifestations en défense de l’université publique ont eu lieu dans tout le pays, et notamment dans la capitale Buenos Aires.

« Non au veto ». Sur la façade de la faculté de médecine de l’université de Buenos Aires, le message s’affiche sur une banderole de plusieurs mètres de long, relate notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience. « Non au veto » de Javier Milei à l’augmentation du budget des universités publiques. Malgré un revers électoral cinglant il y a dix jours, le président argentin persiste et signe : l’équilibre des comptes publics est non négociable.

Comme l’an passé, le mouvement universitaire est de nouveau dans la rue pour dénoncer le gel des bourses étudiantes et des salaires, la perte de pouvoir d’achat qui a poussé des milliers d’enseignants à la démission ces derniers mois, et plus généralement les coupes budgétaires qui asphyxient financièrement l’université publique.

(…) Lire la suite de l’article et écouter le podcast ci-dessous ou ici