🇦🇷 🇺🇸 Donald Trump conditionne l’aide à l’Argentine à la survie politique de Javier Milei (RFI)
Le président argentin Javier Milei a été reçu par Donald Trump à Washington mardi 14 octobre, quelques jours après le geste rare des États-Unis. L’administration américaine a fait le choix rare d’acheter des pesos pour soutenir l’économie de l’Argentine. Donald Trump promet aussi un échange massif de devises entre les deux pays. Mais attention, prévient le président américain, sans craindre d’interférer dans le débat politique argentin, ce soutien financier va disparaître en cas de changement de majorité.
Les tabous sautent les uns après les autres. Cette fois, Donald Trump fait campagne pour Javier Milei devant les caméras, au nom de la proximité idéologique entre les deux hommes, rapporte notre correspondant à Washington, Vincent Souriau.
« Si le président actuel ne gagne pas, je sais quelle personne sera son adversaire. C’est une personnalité extrêmement à gauche et une philosophie qui a mené l’Argentine au devant des problèmes qu’elle connaît en ce moment », estime le président américain.
« On veut juste qu’il réussisse »
Donald Trump sait très bien que les élections approchent. Ce n’est pas un scrutin présidentiel, ce sont des législatives prévues dans un peu plus de dix jours en Argentine, jugées cruciales pour Javier Milei. Et comme un moyen de pression sur l’électorat argentin, Donald Trump menace de suspendre son aide monétaire en cas d’alternance politique.
« Il peut gagner, il peut ne pas gagner. Je pense qu’il va gagner… S’il gagne, on reste avec eux. S’il ne gagne pas, on s’en va », prévient Donald Trump. L’Argentine est « l’un des plus beaux pays que j’ai jamais vus », conclut Donald Trump. « C’est très simple, on veut juste qu’il réussisse. » (…)
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Argentine: le sauvetage financier américain divise la population, en pleine visite de Javier Milei à Washington
Le président argentin Javier Milei est à la Maison Blanche ce mardi 14 octobre, reçu par son homologue et allié américain Donald Trump. Une réunion pour sceller le sauvetage de l’économie argentine par le Trésor américain. À dix jours des élections législatives de mi-mandat, cette aide financière américaine divise les Argentins.
Depuis son élection, Javier Milei a basé sa politique étrangère sur un alignement total avec les États-Unis. Un choix gagnant, parfait même, selon Fernando Jimenez. Cet agent d’entretien se félicite du parti pris idéologique du président argentin : « Je préfère mille fois avoir le soutien des États-Unis de Donald Trump qu’avoir des relations avec le Venezuela de Maduro, comme c’était le cas avec l’ancienne présidente Cristina Kirchner. » Pour Leandro, technicien informatique, le simple fait d’avoir besoin de l’aide américaine pose la question de la viabilité de la politique économique de Javier Milei : « Il a déjà demandé de l’aide au Fonds monétaire international, et maintenant, il a besoin d’un nouveau sauvetage pour tenir jusqu’aux élections. » (…)
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