🇪🇨 Équateur décret 60. Mobilisations contre les mesures du président néolibéral Daniel Noboa.(Luis Reygada / L’Humanité) / Nodal / Communiqués de mouvements sociaux équatoriens (fr.esp.)
Rassemblements, sit-in, actions en justice et manifestations contre les lois et mesures promues par le gouvernement du président Daniel Noboa ont marqué les dernières semaines en Équateur. Des organisations féministes, environnementales, autochtones, artistiques, syndicales et sociales sont descendues dans la rue à plusieurs reprises pour protester contre le décret 60 publié le 24 juillet et la décision du pouvoir exécutif de licencier 5 000 fonctionnaires et de réduire le nombre de ministères de 20 à 14. Le pouvoir exécutif affirme mettre en œuvre par ces réformes un « plan d’efficacité administrative ». Une mobilisation unitaire est en préparation pour le 11 septembre.
Les manifestations ont principalement eu lieu à Quito, devant des institutions qui seront dissoutes, comme le ministère des Femmes et des Droits humains, dont les responsabilités seront subordonnées au portefeuille du gouvernement. C’est également le cas du ministère de l’Environnement, qui sera fusionné avec le ministère de l’Énergie et des Mines, ce qui, selon les militants, crée un conflit d’intérêts entre l’extractivisme et la protection de la nature. De même, aux cris de « Dehors, Noboa, dehors », les manifestations ont atteint le ministère de la Culture et du Patrimoine, qui rejoindra le ministère de l’Éducation. « Ce gouvernement se plie aux exigences du Fonds monétaire international (FMI)… Les citoyens constatent le démantèlement du système public, construit depuis des années », a dénoncé Alejandra Santillana, du collectif Yasunidos. Le mouvement populaire exige l’abrogation des réformes et le respect des droits sociaux, du travail, environnementaux et culturels.
Le président équatorien a par ailleurs défilé mardi 12 août lors d’une manifestation contre les juges de la Cour Constitutionnelle du pays qui ont récemment suspendu plusieurs lois. Portant un gilet pare-balles et entouré de gardes du corps et de plusieurs ministres, Noboa a marché aux côtés de centaines de manifestants vers la Cour au centre de la capitale Quito, brandissant des pancartes montrant les noms et les photos des juges. Dans un communiqué, la Cour Constitutionnelle a condamné « une stigmatisation qui augmente le risque de sécurité » de ses juges, et qui « affecte directement l’indépendance de l’institution. »
Leer en español en la página Web de Nodal :
– Daniel Noboa encabezó una marcha hacia la Corte en rechazo a la anulación de las leyes de Inteligencia y de Solidaridad
– Organizaciones sociales, colectivos feministas y ambientalistas marcharon contra los recortes del Gobierno
Équateur décret 60. Cinq milliards de prêt contre une purge de l’État… À quoi ressemble le deal entre le FMI et le président néolibéral Daniel Noboa ? (Luis Reygada / L’Humanité)
Le gouvernement néolibéral autoritaire a annoncé ses premières mesures d’austérité depuis sa récente réélection controversée. La gauche dénonce une « recette brutale » qui pourrait provoquer « faim, émigration et destruction de la classe moyenne ».

Douteusement réélu à la tête du pays sud-américain (la gauche continue de dénoncer une « méga fraude » électorale), le néolibéral Daniel Noboa passe à l’action avec l’annonce de ses premières mesures d’austérité. Alors que son programme s’appuyait notamment sur la promesse d’offrir du travail à quiconque en ferait la demande en s’inscrivant sur un portail internet dédié (ledit site est actuellement hors-service), les Équatoriens ont appris jeudi 24 juillet les détails des restructurations présentées par son gouvernement pour viser un rééquilibrage du budget.
Au menu, derrière les éléments de langage – « plan d’efficacité », « assainissement budgétaire » ou encore « modernisation de l’administration publique » – une réduction drastique (environ 40 %) du nombre de ministères et d’administrations publiques connexes accompagnés du licenciement peu transparent et aux allures de purge de 5 000 fonctionnaires, confirmant ainsi le virage antisocial pris par l’Équateur depuis la fin des « années Correa » (2007-2017).
Destruction de l’État
Poursuivant la route tracée par ses prédécesseurs, le président Noboa intensifie le démantèlement de la force publique – voire même de destruction provoquée de l’État – avec des mesures qui interviennent quelques jours seulement après un accord trouvé avec le Fonds monétaire international (FMI) – l’attribution d’une ligne de crédit de 5 milliards de dollars jusqu’en 2028 – pour « soutenir financièrement » le pays.
Bien que la porte-parole de la présidence ait nié tout lien avec les engagements pris auprès de l’institution basée à Washington, les documents dudit accord contiennent pourtant de claires exigences en matière de réduction des dépenses publiques…
Dès le mois dernier, le FMI applaudissait des deux mains l’« ambitieux programme de réformes structurelles » avancé par Noboa, et pour lequel les Équatoriens devront encore se serrer la ceinture avec un gouvernement qui s’est engagé à trouver six milliards de dollars – d’économies budgétaires ou de recettes supplémentaires – au cours des quatre prochaines années. (…)
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Manifiesto por la dignidad del pueblo ecuatoriano
Contra el neoliberalismo y el desmantelamiento del Estado
Ante las recientes decisiones del gobierno de Daniel Noboa, expresamos nuestro más enérgico rechazo a las políticas neoliberales que, bajo el pretexto de una supuesta eficiencia, están desmantelando el Estado, eliminando derechos y condenando al pueblo ecuatoriano al abandono y la precariedad.
La fusión de ministerios y la eliminación de carteras como la de Cultura y Patrimonio no son hechos aislados ni meras reformas administrativas. Son parte de una política sistemática de recorte del gasto público que afecta directamente a las grandes mayorías. Esta ofensiva contra el aparato estatal, bajo los lineamientos del Fondo Monetario Internacional y otras instancias financieras, profundiza el modelo de austeridad que tanto daño ha causado a América Latina. (…)
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El shock económico (Wambra Medio Comunitario)









Comunicado de la CONAIE


Comunicado de Yasunidos




La Nacionalidad Kichwa de Pastaza ante la fusión de diversos ministerios públicos en el Ecuador

El día de ayer, 24 de Julio, el Presidente de la República Daniel Noboa anunció la fusión de varios ministerios de estado mediante el Decreto No. 60, que incluye, entre otros, el paso del Ministerio de Ambiente, Agua y Transición Energética MAATE al Ministerio de Energía y Minas, Ministerio de Turismo al de Producción, Ministerio de Cultura y Patrimonio al de Educación y Ministerio de la Mujer al de Gobierno, junto al despido masivo e intempestivo de 5.000 funcionarios públicos.
Esta acción evidencia el alineamiento del gobierno nacional a las recetas del Fondo Monetario Internacional FMI a través de la Ley de Integridad Pública, iniciativa remitida por el presidente de la República y que representa una nueva regresión de derechos y que lamentablemente fuera aprobada en la Asamblea Nacional, contando incluso con los votos de asambleístas del Movimiento Pachakutik, recientemente sancionados por su alineamiento al partido de gobierno.
Estas políticas perjudican al pueblo ecuatoriano puesto que el desempleo irá en aumento y la pobreza se profundizará. ¿Este es el nuevo Ecuador que nos ofrecieron? ¿Son estos los aires de paz que se respiran en el país? Como Nacionalidad Kichwa de Pastaza expresamos nuestra enorme preocupación por la fusión del MAATE dentro del Ministerio de Energía y Minas, lo cual lejos de cumplir con el objetivo de achicar el estado, representa una estrategia para la obtención de permisos ambientales sobre proyectos extractivos, siendo este uno de los temas más sensibles para los Pueblos y Nacionalidades.
En este marco, desde las comunidades, Comunas y Pueblos Kichwas de Pastaza nos mantenemos alertas y vigilantes ante cualquier intento de utilizar estas medidas con propósitos de afianzar la política extractiva minera y petrolera en la Amazonia. Exhortamos a nuestras organizaciones representativas a nivel regional y nacional a manifestarse y rechazar este ataque y flagrante retroceso de lo público, que en la práctica conlleva al desmantelamiento del Estado, un anhelo de todos los gobiernos neoliberales y que perjudica los derechos laborales del pueblo ecuatoriano.
Puyo, 25 de Julio de 2025
Consejo de Gobierno de Pakkiru