Municipales au Brésil: Bolsonaro confirme son échec, le “centre droit” grand vainqueur (revue de presse)

Une défaite pour Jair Bolsonaro. Les Brésiliens se sont rendus aux urnes, dimanche 29 novembre, pour le second tour des municipales et ont confirmé la déroute des candidats soutenus par le président d’extrême-droite ainsi que ceux de la gauche, donnant une victoire nette au centre droit.

Municipales au Brésil : le centre droit l’emporte sur les fidèles de Jair Bolsonaro (France 24)

Le centre-droit a été le grand vainqueur, dimanche, des municipales au Brésil. Ce scrutin a été aussi marqué par la déroute de la gauche ainsi que des candidats soutenus par le président Jair Bolsonaro, à deux ans de la présidentielle.

Dans les deux plus grandes villes du pays, São Paulo et Rio, le maire sortant Bruno Covas et l’ex-maire Eduardo Paes, tous deux de centre droit, ont été élus dans le fauteuil.

À São Paulo, ville de 12,5 millions d’habitants et la plus riche du pays, Bruno Covas, du PSDB (droite libérale), a remporté 59,38 % des suffrages contre 40,62 % à celui qui portait les espoirs de la gauche, Guilherme Boulos (Psol). (…)

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Municipales au Brésil: Bolsonaro confirme son échec, le centre droit grand vainqueur (RFI)

Au terme du deuxième tour des élections municipales qui se sont tenues le 29 novembre au Brésil, le centre droit est le grand vainqueur de ce scrutin qui avait valeur de test pour le président Jair Bolsonaro. Les candidats à qui il avait donné son soutien ont pour la plupart échoué à se faire élire.

À Rio de Janeiro, le maire sortant Marcelo Crivella a perdu l’élection, alors qu’il avait reçu l’appui de Jair Bolsonaro. Marcelo Crivella était très conservateur et proche des puissantes Églises évangéliques mais cela n’aura pas suffi pour l’emporter, rapporte notre correspondant sur place, François Cardona. Maire de la ville durant la Coupe du monde et les Jeux olympiques, Eduardo Paes s’est largement imposé avec 64 % des voix. 

Dans l’ensemble du Brésil, la droite et le centre-droit dominent cette élection municipale à l’image de São Paulo, la capitale économique, où le maire sortant a été réélu. Bruno Covas a bénéficié du soutien du gouverneur, le très libéral João Doria, principal adversaire politique du président brésilien. À São Paulo, malgré tout, la gauche fait une percée, comme dans plusieurs autres villes du pays, dans le sud, mais aussi à Belém, dans l’État du Pará, au nord. (…)

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Municipales au Brésil : balle au centre (Bruno Meyerfeld / Le Monde)

Des partisans du candidat PSOL, Guilherme Boulos.
Photo: AMANDA PEROBELLI / REUTERS

Le scrutin de dimanche consacre l’effondrement des partis de gouvernement, qui structuraient la vie politique depuis trois décennies, à commencer par le Parti de la social-démocratie brésilienne, à droite, et le Parti des travailleurs, à gauche.

Il y a des soirs de défaite qui ont des airs plus tristes que d’autres. Ce dimanche 29 novembre au soir, face au Musée d’art de Sao Paulo (le « MASP »), sous la bruine et les bourrasques, quelques dizaines de jeunes militants de gauche au regard éteint se sont rassemblés. Histoire de se réconforter, ensemble, autour d’un peu de musique et de bière glacée, après la déroute de leur champion, Guilherme Boulos, aux municipales.

Tous y croyaient. Mais le candidat du Parti Socialisme et liberté (PSOL) s’est finalement largement incliné au second tour du scrutin face au maire sortant de centre droit, Bruno Covas, issu du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB). Malgré des sondages favorables et une bonne campagne menée tambour battant, M. Boulos n’a recueilli que 40,62 % des voix contre 59,38 % à son adversaire. Chez les « boulistes », la déception est grande, même si beaucoup préfèrent voir plus loin. « On a perdu une élection, mais gagné un candidat à la prochaine présidentielle ! », tente un orateur face à la petite foule du MASP. « Je suis très heureuse, j’ai même un sentiment de victoire !, insiste pour sa part Deborah, 29 ans, militante du PSOL. On a montré qu’une gauche rénovée, moderne, pouvait émerger. Depuis l’élection de Bolsonaro, on était sur la défensive. Maintenant, on relève la tête ! » (…)

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