Au Mexique et au Brésil, les assassinats de défenseurs de l’environnement se poursuivent (Olivier Petitjean, Rachel Knaebel/ Bastamag)

Samir Flores, leader indigène náhuatl, a été assassiné de deux balles dans la tête le 20 février dernier dans son village natal de l’État de Morelos, au Mexique. Il était l’un des fers de lance de l’opposition à un grand projet, qui prévoit la construction d’un gazoduc et de deux centrales thermoélectriques au Sud-Est de la capitale mexicaine. Le meurtre a eu lieu quelques jours à peine avant la tenue d’un référendum local très contesté autour de ce grand projet industriel (Proyecto Integral Morelos, PIM (….)

(…..) Le Mexique est l’un des cinq pays les plus meurtriers pour les défenseurs de l’environnement et des droits des communautés, selon le décompte effectué chaque année par l’ONG Global Witness : quinze défenseurs de l’environnement y ont été assassinés en 2017. Ce macabre record est détenu par le Brésil, avec 57 défenseurs de l’environnement assassinés en 2017, la plupart engagés pour la protection de l’Amazonie. Fin février encore, un leader indigène d’Amazonie a été tué par balle chez lui devant sa famille dans la ville brésilienne de Manaus (…)

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