🇨🇴 Colombie: l’ancien président Uribe sera jugé pour subornation de témoins (La Croix / La Presse / AFP)


L’ancien président colombien Alvaro Uribe (2002-2010), figure tutélaire de la droite conservatrice et l’un des hommes politiques les plus influents du pays, sera jugé pour subornation de témoins, a annoncé mardi le bureau du procureur. C’est la première fois dans l’histoire du pays qu’un ex-chef de l’État est traduit devant les tribunaux.

L’ancien président colombien (2002-2010) et sénateur Alvaro Uribe (C) à son arrivée au Palais de justice pour une audience devant la Cour suprême à Bogota, le 8 octobre 2019. Raul ARBOLEDA / AFP/Archives

Le bureau du procureur n’a pas précisé la date du procès d’Alvaro Uribe qui risque jusqu’à huit ans d’emprisonnement pour les faits qui lui sont reprochés.

En octobre, la justice avait rejeté une énième demande de clore cette enquête sur l’ancien président, mis en cause pour corruption et fraude procédurale dans une affaire de subornation de témoins.Au pouvoir, M. Uribe avait mis en oeuvre une politique de fermeté à l’égard des guérillas d’extrême-gauche opérant dans le pays, politique applaudie par ses partisans mais vivement critiquée par l’opposition de gauche.Affaibli par ses démêlés judiciaires, Alvaro Uribe reste le héraut et une personnalité phare de la droite, qui a dû céder le pouvoir à la gauche pour la première fois dans l’histoire de la Colombie avec l’élection à la présidence de Gustavo Petro en 2022

M. Uribe, accusé sur plusieurs fronts d’avoir des liens avec les narcotrafiquants et les paramilitaires, a subi un effet boomerang du système judiciaire colombien. (…)

(…) Lire la suite de l’article de La Croix ici


L’ex-président colombien Uribe dénonce une « vengeance politique » (La Presse / AFP)

L’ancien président colombien Alvaro Uribe a dénoncé mercredi 10 avril une « vengeance politique » et des accusations « sans preuves » après l’annonce de son prochain procès en Colombie pour subornation de témoins.

PHOTO IVAN VALENCIA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

« Ce procès répond à une persécution politique, à des animosités personnelles, à une vengeance politique et sans preuve […] », a estimé l’ancien président de droite (2002-2010) dans une déclaration diffusée en direct sur ses réseaux sociaux.

M. Uribe, figure tutélaire du camp conservateur et l’un des hommes politiques les plus influents du pays, fera l’objet d’un procès pénal, a annoncé mardi 9 avril le Parquet sans donner de date. Ce sera la première fois dans l’histoire de la Colombie qu’un ancien chef d’État est traduit devant les tribunaux. M. Uribe, 71 ans, risque jusqu’à huit ans d’emprisonnement pour « subornation de témoins et escroquerie procédurale », selon l’acte d’accusation. […]

Selon sa défense, l’ancien sénateur n’a fait que contacter des témoins pour qu’ils disent la vérité dans le cadre d’enquêtes sur son éventuelle implication avec des groupes paramilitaires d’extrême droite, un lien qu’il a toujours nié. Mercredi, il a de nouveau clamé son innocence. Selon son avocat, l’affaire pourrait être prescrite le 9 octobre 2025 si un verdict n’est pas rendu avant cette date.

Le président de gauche Gustavo Petro (élu à l’été 2022), opposant historique de M. Uribe, a commenté dans un message sur X que son « gouvernement ne persécute pas et ne persécutera pas l’opposition et s’abstiendra de toute intervention dans le processus judiciaire». (…)

(…) Lire la suite de l’article ici