Colombie : le président élu Gustavo Petro propose un cessez-le-feu à l’Armée de libération nationale (France 24)


Gustavo Petro, qui doit prendre ses fonctions de président le 7 août en Colombie, a proposé mardi 5 juillet à l’Armée de libération nationale, ELN, et à “tous les groupes armés” un “cessez-le-feu bilatéral”. Les négociations avec cette guérilla avaient été interrompues en 2019.

Gustavo Petro le 28 juin 2022 à Bogotá. © Luisa Gonzalez, Reuters

Le président élu de Colombie, Gustavo Petro, a proposé mardi 5 juillet à l’Armée de libération nationale (ELN) un cessez-le-feu bilatéral pour relancer les pourparlers de paix avec cette guérilla considérée comme la dernière active dans le pays sud-américain depuis le désarmement des FARC.

“Le message que je lance aujourd’hui, non seulement en direction de l’ELN mais aussi à tous les groupes armés, c’est que le moment de la paix est venu (….) Ce que je demande c’est un cessez-le-feu bilatéral”, a déclaré Gustavo Petro, qui doit prendre ses fonctions le 7 août.

Après la signature d’un accord de paix historique avec l’ex-guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie en 2016, des négociations avaient été entamées avec l’ELN l’année suivante sous la présidence de Juan Manuel Santos (2010-2018), d’abord à Quito puis à La Havane. Mais elles ont été interrompues par son successeur, le conservateur Iván Duque, après un attentat contre l’école de police à Bogotá, lors duquel 22 cadets avaient été tués en janvier 2019.

“Pleine disposition”

Au lendemain de l’élection de Gustavo Petro, le 19 juin, l’ELN, guérilla guévariste fondée en 1964 dans le sillage de la révolution cubaine, avait exprimé sa “pleine disposition” pour négocier avec le premier président de gauche de l’histoire récente de la Colombie.

Selon les autorités, l’ELN compte actuellement quelque 2 500 membres. Elle est surtout présente dans la région du Pacifique et à la frontière avec le Venezuela. (…)

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Voir aussi: Gustavo Petro : « Un accord de paix avec l’ELN et le démantèlement pacifique du trafic de drogue sont possibles en Colombie. » (Esther Rebollo / Público / Traduction Le Monde en Commun)