Droits de l’homme. Silence, on tue en Colombie. (Cathy Dos Santos / L’Humanité)

Des collectifs de Colombiens résidant en France ont entrepris une marche en direction de la Cour pénale internationale. Ce 5 avril, ils demanderont l’ouverture d’une enquête sur les 566 dirigeants sociaux assassinés en Colombie depuis janvier 2016.

Milton Garcia, Gilberto Valencia, Gladis Rivera… Combien sont-ils à être tombés ? Pas moins de 566 dirigeants sociaux, politiques, syndicaux, environnementaux et défenseurs des droits de l’homme ont été assassinés en Colombie entre janvier 2016 et janvier 2019. Une plateforme de 18 collectifs de Colombiens résidant en Europe ainsi que trois associations françaises (Ciudadanias Por la Paz de Colombia, Circulo del Trastierro et France Amérique latine) seront ce 5 avril devant le siège de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, pour dénoncer ces homicides très politiques et alerter quant à l’inaction du gouvernement du président Ivan Duque, principal pourfendeur des accords de paix survenus il y a trois ans entre son prédécesseur, Juan Manuel Santos, et l’ancienne guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

Le 28 mars, un cortège a quitté le parvis des Droits-de-l’Homme du Trocadéro, à Paris, pour rejoindre la célèbre ville des Pays-Bas en arborant un étendard noir où figurent les noms de chacune des victimes (…)

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