🇪🇨 🇲🇽 Équateur : crise diplomatique sans précédent (revue de presse)


Après l’intrusion de la police dans son ambassade à Quito le vendredi 5 avril pour y arrêter l’ancien vice-président Jorge Glas qui s’y était réfugié, le Mexique a rompu ses relations diplomatiques avec l’Équateur et a annoncé son intention de saisir la Cour internationale de Justice (CIJ), plus haute instance judiciaire des Nations unies. Le raid policier équatorien a suscité un tollé. Revue de presse et premières analyses.

Intrusion de policiers équatoriens dans l’ambassade mexicaine à Quito pour arrêter l’ancien vice-président équatorien Jorge Glas. Photo AFP

Voir également le communiqué de France Amérique Latine : FAL condamne fermement la violation de l’ambassade du Mexique à Quito


Quelques analyses

Après le raid de Quito, que se passe-t-il entre le Mexique et l’Équateur ? (entretien avec Guillaume Long par Florent Zemmouche / Le Grand Continent)

Dans la nuit du vendredi 5 avril, la police équatorienne a fait irruption dans les locaux de l’ambassade du Mexique à Quito pour arrêter l’ancien vice-président Jorge Glas — arrêté pour corruption et à qui le gouvernement mexicain avait accordé l’asile politique. Mexico a depuis annoncé rompre ses relations diplomatiques avec l’Équateur. Guillaume Long, ancien ministre équatorien des Affaires étrangères, revient sur cette séquence d’une extrême gravité — qui pourrait déstabiliser politiquement la région.

Elle est sans précédent dans l’histoire contemporaine de l’Amérique latine qui est une région précurseure en matière de droit international — de droit d’asile en particulier avec la Convention de Caracas de 1954. Alors qu’il y avait en Amérique latine beaucoup de persécution politique envers les opposants, cette convention a été très importante pour protéger le droit d’asile — notamment sur la longue durée, pour préserver ce qu’on appelle le non refoulement. Cela permet de donner l’asile à un opposant sans qu’il soit possible de le renvoyer vers le pays voisin — où il y a eu un coup d’État par exemple — d’où il a fui et où il est et sera persécuté en cas de retour.Le droit international s’est donc bien développé en Amérique latine et est un des piliers importants du droit interaméricain. Ce droit, évidemment, reconnaît la légitimité de l’octroi de l’asile politique de la part des États qui ont la décision finale, en tant qu’elle est souveraine et légitime. Une fois que l’État a donné ce statut, c’est sa responsabilité qui est en jeu, c’est à lui de donner un sauf-conduit pour sortir du pays en question. Voilà ce qu’établit la convention de Caracas.

Il y en a très peu mais il y en a un qui est très célèbre. C’est celui de Haya de la Torre, l’opposant péruvien qui était réfugié dans l’ambassade de Colombie dans les années 1950, pendant la dictature du général péruvien Manuel Odría. Ce dernier avait en effet encerclé l’ambassade colombienne avec blindés, une sorte d’état de siège de fait qui avait fait scandale. D’ailleurs, au niveau international c’était une des causes principales de la fameuse convention de Caracas. Cette crise a duré des années. Haya de la Torre est resté longtemps dans l’ambassade colombienne avant de rejoindre la Colombie qui lui avait donc octroyé l’asile.

Il y a eu d’autres cas. En Uruguay une personne avait été attrapée dans la cour d’une ambassade au moment où il allait s’y réfugier. Mais elle était entrée de façon violente, sans l’accord de l’ambassade en question. Donc, oui, techniquement, l’espace de la mission diplomatique avait été violé par les autorités uruguayennes. C’est ce qu’on appelle en droit une hot pursuit (droit de poursuite à chaud).Il y a un cas similaire en 1981, lorsqu’un assaut est donné à Cuba, à La Havane, contre l’ambassade équatorienne où une trentaine de Cubains s’étaient réfugiés — mais là encore, sans l’accord des autorités diplomatiques équatoriennes. C’est toutefois un cas assez violent où des diplomates équatoriens avaient été pris en otage. Cela avait donné lieu logiquement à des tensions entre les gouvernements cubain et équatorien de l’époque. Mais ces épisodes ne sont pas du tout comparables avec quelqu’un qui reçoit l’asile politique et qui, depuis plusieurs mois, vit dans une ambassade qui l’accueille donc de son plein gré. Il y a également un dernier cas de figure : celui où l’on invite un pays à entrer dans une ambassade étrangère. C’est d’ailleurs le cas d’Assange, par exemple, où le président de l’Équateur de l’époque, Lenín Moreno, autorise par écrit les Britanniques à pénétrer dans l’ambassade à Londres. Il y a d’autres épisodes similaires. Évidemment, s’il y a autorisation, il n’est pas question du non-respect de la Convention de Vienne et du droit international.

Oui, tout à fait, surtout dans l’histoire contemporaine. Il faut souligner l’extrême gravité de l’épisode. Le chef de mission mexicain qui se trouvait sur place — puisque l’ambassadrice mexicaine avait déjà été déclarée persona non grata par le président équatorien et se trouve donc maintenant au Mexique — a été maltraité, violemment bousculé par la police équatorienne. Ce n’est pas seulement l’immunité de l’espace diplomatique qui a été violée, mais aussi la sécurité physique des diplomates. (…)

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Équateur : pourquoi la police a-t-elle mené un raid contre l’ambassade mexicaine à Quito ? (Les enjeux internationaux / France Culture)

Entretien avec Lucie Laplace chercheure en science politique, de l’Université Lyon 2, du laboratoire Triangle, fellow à l’Institut Convergences Migrations / Vendredi dernier, la police équatorienne a mené un raid contre l’ambassade du Mexique à Quito. Un événement diplomatique sans précédent, pour lequel le Mexique annonçait hier saisir la Cour internationale de Justice. Mais comment expliquer une telle manœuvre de l’Équateur ?

Le gouvernement équatorien de Daniel Noboa justifie son action au nom de la lutte contre l’impunité : il juge illégitime le droit d’asile accordé par le Mexique à son ancien vice-président Jorge Glas, inculpé en Équateur dans plusieurs procès. Victime de répression politique ou tentative d’échapper à la justice, de quelles poursuites Jorge Glas fait-il l’objet ? Quelles peuvent être les conséquences diplomatiques de cet événement ?

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Les faits

Équateur : un raid sidérant de la police dans l’ambassade mexicaine provoque une crise diplomatique (Libération / AFP/ 5 avril)

Mexico a décidé vendredi 5 avril au soir de rompre ses relations diplomatiques avec l’Équateur, à la suite de la prise d’assaut de sa représentation à Quito par des policiers venus en extirper l’ancien vice-président Jorge Glas qui s’y était réfugié.

Des policiers équatoriens sur le point de pénétrer dans l’ambassade mexicaine à Quito, vendredi 5 avril 2024. (David Bustillos/AP)

Les représentations diplomatiques sont censées être des lieux inviolables. Le Mexique a annoncé vendredi 5 avril dans la soirée «la rupture immédiate» de ses relations diplomatiques avec l’Équateur, pays en pleine militarisation face au trafic de drogue, après que des policiers équatoriens ont fait irruption dans l’ambassade mexicaine à Quito pour y arrêter l’ancien vice-président Jorge Glas qui s’y était réfugié.

Des images diffusées par des médias locaux ont montré l’entrée de policiers en uniforme dans l’ambassade du Mexique, située dans le nord de la capitale équatorienne, afin d’y arrêter l’homme politique.

Le président mexicain Andres Manuel López Obrador a qualifié cette intervention de «violation flagrante du droit international et de la souveraineté du Mexique», dans un message sur le réseau social X (ex-Twitter).

«Le Mexique annonce la rupture immédiate des relations diplomatiques avec l’Equateur», en raison de la «violation flagrante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques», a écrit peu après la ministre des Affaires étrangères Alicia Bárcena, également sur X, évoquant par ailleurs «des blessures subies par le personnel diplomatique mexicain» lors de l’intervention dans son ambassade. (…)

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Jorge Glas kidnappé : le Mexique rompt avec l’Équateur après l’attaque de son ambassade (Luis Reygada / L’Humanité / 6 avril)

Le président López Obrador a annoncé la « rupture immédiate des relations diplomatiques » après que la police équatorienne a pénétré de force dans l’ambassade mexicaine de Quito pour appréhender l’ancien vice-président équatorien, Jorge Glas. Le Mexique a annoncé son intention de saisir lundi 8 avril la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire des Nations unies.

« Ce que le gouvernement (du président équatorien) Noboa a fait est sans précédent dans l’histoire de l’Amérique latine. Même dans les pires dictatures, l’ambassade d’un pays n’avait jamais été violée. » Ces mots alarmants sont ceux de l’ancien président Rafael Correa (2007-2017), et ils reflètent la gravité de la crise diplomatique maintenant ouverte entre l’Équateur et le Mexique qui a rompu ses relations avec Quito après l’irruption, dans la nuit de vendredi, de policiers équatoriens dans l’ambassade mexicaine pour y arrêter l’ancien vice-président corréiste Jorge Glas qui s’y était réfugié.

« La police équatorienne a pénétré de force dans notre ambassade et a emmené l’ancien vice-président de ce pays, qui était réfugié et demandait l’asile en raison des persécutions et du harcèlement dont il fait l’objet », a déclaré sur X le président Andrés Manuel Lóper Obrador (Amlo), dénonçant une « violation flagrante du droit international » et de la souveraineté de son pays. « J’ai donc chargé notre ministre des Affaires étrangères de faire une déclaration sur cet acte autoritaire (et) de déclarer immédiatement la suspension des relations diplomatiques.»

Des images vidéo montrent l’ambassade du Mexique assiégée par des forces de police d’élite ; des photos font état d’au moins un agent armé et en uniforme tentant d’escalader l’enceinte diplomatique située dans le nord de la capitale équatorienne. Des médias locaux rapportent que « les policiers, arrivés dans des véhicules noirs, ont enfoncé les portes extérieures du siège diplomatique mexicain et ont accédé aux cours ». (…)

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Le Mexique et l’Équateur sont en pleine crise diplomatique, voici pourquoi (Huffpost / 7 avril)

Tout débute mercredi dernier (3 avril), par des critiques émanant du président mexicain Andrés Manuel López Obrador, sur la conduite de la présidentielle équatorienne de 2023. Celui qui est surnommé « AMLO » accuse les autorités équatoriennes d’avoir exploité l’assassinat du candidat d’opposition Fernando Villavicencio pendant la campagne, le 9 août 2023, pour favoriser l’élection du libéral Daniel Noboa au détriment de la candidate de gauche Luisa González.

Alberto Suárez / AFP. La police équatorienne tente d’entrer dans l’ambassade mexicaine à Quito, le 5 avril 2024.

Jeudi, le gouvernement équatorien annonce en réponse expulser l’ambassadrice mexicaine à Quito, Raquel Serur. Le lendemain, le Mexique octroie l’asile à Jorge Glas, réfugié depuis le 17 décembre dans son ambassade et visé par un mandat d’arrêt pour corruption présumée.

Jorge Glas, vice-président entre 2013 et 2017 sous l’ancien président socialiste Rafael Correa (2007-2017), est accusé d’avoir détourné des fonds publics destinés à la reconstruction de villes côtières après un séisme en 2016. Quito qualifie la protection de Jorge Glas par le Mexique d’« illégale ».Dans ce contexte, des policiers font irruption dans l’ambassade mexicaine pour arrêter l’ancien vice-président, une intrusion dans une enceinte diplomatique sans précédent récent dans le monde. AMLO dénonce une « violation flagrante du droit international et de la souveraineté du Mexique », et dit son intention de porter l’affaire devant la Cour internationale de justice. (…)

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Après le raid policier contre l’ambassade mexicaine en Équateur, une crise diplomatique et une vague de réprobation internationale (Libération / AFP / 7 avril)

L’ambassadrice s’en va, et son équipe avec elle. Deux jours après le raid policier contre la représentation diplomatique du Mexique à Quito qui a déclenché la réprobation internationale, le personnel diplomatique mexicain quitte l’Équateur. Dix-huit personnes, diplomates et membres de leur famille, sont parties ce dimanche 7 avril pour Mexico à bord d’un vol commercial, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères mexicain.

Manifestation devant l’ambassade d’Équateur à Mexico, samedi 6 avril 2024. (Luis Cortes/REUTERS)

Parmi elles figurent l’ambassadrice, Raquel Serur – qui avait été déclarée «persona non grata» par l’Équateur – et le chef de la mission diplomatique, Roberto Canseco. Tous ont été accompagnés à l’aéroport par des personnels de «pays amis et alliés» qui ont proposé de «veiller» à leur «intégrité», détaille le ministère.

Vendredi, la police équatorienne avait fait irruption dans l’ambassade mexicaine pour y arrêter l’ancien vice-président équatorien accusé de corruption Jorge Glas, qui s’y était réfugié. Une intrusion sans précédent dans le monde dans l’histoire récente, qui a été condamnée par les gouvernements de gauche d’Amérique latine, du Brésil au Venezuela en passant par le Chili, et même par l’Argentine du président ultralibéral, Javier Milei. La plupart d’entre eux ont cité la convention de Vienne, qui garantit l’inviolabilité des ambassades.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit samedi «alarmé» par le raid, estimant que toute violation des enceintes diplomatiques «compromet la poursuite de relations internationales normales», selon son porte-parole. La présidente du Honduras, Xiomara Castro, qui assure la présidence temporaire de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac), a appelé à une réunion d’urgence lundi. Les Etats-Unis – qui condamnent «toute violation de la Convention de Vienne» – ont encouragé le Mexique et l’Equateur «à résoudre leurs différends dans le respect des normes internationales», selon un porte-parole du Département d’État. (…)

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Arrestation de Jorge Glas : l’Équateur franchit une ligne rouge diplomatique (Vadim Kamenka / L’Humanité / 8 avril)

Vendredi, l’ancien vice-président équatorien Jorge Glas, réfugié dans l’ambassade du Mexique à Quito, a été arrêté par les forces armées. Cette violation extrêmement rare du droit international interpelle. Pour quelles conséquences ?

Des forces de police équatoriennes s’apprêtant à pénétrer dans l’ambassade du Mexique, à Quito, pour arrêter l’ancien vice-président de l’Équateur, Jorge Glas.© Alberto Suárez / API / AFP

a scène se déroule vendredi soir. Les forces armées équatoriennes osent violer l’enceinte de l’ambassade du Mexique à Quito pour arrêter l’ancien vice-président Jorge Glas (2013-2017), qui avait reçu l’asile politique. Le chef de la mission diplomatique mexicaine, Roberto Canseco, a raconté s’être retrouvé face à « des policiers, des voleurs, qui sont entrés dans l’ambassade pendant la nuit » qui l’ont « frappé » avant de pénétrer « comme des criminels par effraction ».

Cette arrestation fait partie des rares cas de violation du droit international en la matière. La protection des ambassades et consulats, leur inviolabilité et l’immunité du personnel diplomatique sont réglementées par un traité international qui date de 1961, la convention de Vienne sur les relations diplomatiques, complétée par les relations consulaires en 1963. Les forces de police d’un pays hôte ne peuvent pas entrer dans une ambassade sans l’autorisation de son personnel diplomatique. Autre entorse au droit d’asile, qui a été signé par de nombreux pays d’Amérique du Sud lors de la convention de Caracas en 1954.

À Quito, le personnel diplomatique mexicain a quitté l’Équateur, ce dimanche. Le président Andrés Manuel López Obrador et son administration devaient saisir, ce lundi, la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, à l’encontre de l’Équateur.

« Le Mexique a une longue tradition liée à l’asile politique. Il a été le grand pays de la terre d’asile pendant de nombreuses années, notamment dans le contexte des grandes dictatures du continent sud-américain dans les années 1960-1980 », a rappelé l’ancien ministre équatorien Guillaume Long dans un entretien au site le Grand Continent. (…)

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L’Équateur sous le feu des critiques après le raid contre l’ambassade du Mexique (RFI / 8 avril)

Unanimement condamné en Amérique latine, le président équatorien Daniel Noboa a-t-il pris un risque calculé en ordonnant une intrusion policière à l’intérieur de l’ambassade mexicaine à Quito ou a-t-il été victime de son jusqu’au boutisme avant le référendum du 21 avril prochain ?

Une cinquantaine de personnes ont manifesté samedi 6 avril devant l’ambassade d’Équateur à Mexico, aux cris de « fasciste ». REUTERS – Luis Cortes

Au niveau diplomatique et international, le bilan est clairement négatif pour Quito, explique notre correspondant en Équateur, Éric Samson. Des Nations unies à l’Organisation des États américains (OEA), tous les pays condamnent la violation par l’Équateur de la convention de Vienne qui établit l’inviolabilité des ambassades, après l’irruption de policiers dans l’ambassade mexicaine à Quito pour arrêter l’ancien vice-président équatorien accusé de corruption Jorge Glas, qui s’y était réfugié.

Le président mexicain Andres Manuel López Obrador a dénoncé une « violation flagrante du droit international et de la souveraineté du Mexique », et dit son intention de porter l’affaire devant la Cour internationale de justice, rapporte l’AFP. Mais outre le Mexique, le Nicaragua a également rompu ses relations diplomatiques avec Quito. Colombie, Pérou, Brésil, Bolivie… tous les pays proches qui pourraient aider l’Équateur dans sa guerre contre les cartels ont condamné la décision du président Noboa. Le départ du personnel de l’ambassade et des consulats mexicains va également rendre plus difficile les voyages des Équatoriens au Mexique et vice versa, l’émission de visas et l’assistance légale. On ne sait pas encore si les accords commerciaux et les traités de coopération seront remis en cause.

Pour le politologue Gaspar Estrada, directeur exécutif de l’Observatoire politique de l’Amérique latine et des Caraïbes (OPALC) à Sciences Po Paris, « la réaction équatorienne est totalement disproportionnée » et « va lui causer un préjudice ». Il souligne que, même des gouvernements de droite dure, comme le gouvernement argentin de Javier Milei, condamnent cette action. « À partir du moment où l’on rompt la convention de Vienne, où la question de l’immunité diplomatique est remise en question, c’est tout le système des relations internationales qui, de fait, est mis à mal. » (…)

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Équateur: l’ancien vice-président Glas hospitalisé après une overdose de médicaments en prison (RFI / 9 avril)

Au centre d’une crise diplomatique entre Quito et Mexico après avoir été arrêté de force à l’intérieur de l’ambassade du Mexique, l’ancien vice-président Jorge Glas a dû être hospitalisé lundi pour une apparente tentative de suicide.

L’ex-président Jorge Glas a été conduit à l’hôpital naval de Guayaquil après son malaise en prison, lundi 8 avril. REUTERS – Vicente Gaibor Del Pino

Le es autorités pénitentiaires n’ont pas expliqué pourquoi Jorge Glas a été autorisé à conserver avec lui dans sa cellule tant de médicaments, certes autorisés mais en nombre suffisant pour le plonger dans le coma. L’ancien vice-président a été découvert prostré sur son lit, rapporte notre correspondant en Équateur, Éric Samson. Il a été conduit immédiatement dans un centre de soins proche de la prison de haute sécurité connue comme La Roca, car elle est soi-disant aussi hermétique que celle d’Alcatraz à San Francisco.Après une première évaluation, Glas a été conduit à l’hôpital naval. Sans jamais parler de tentative de suicide, le rapport de police évoque une overdose de médicaments anxiolytiques, anti-dépresseurs l’ayant plongé dans un coma profond. L’état de l’ancien vice-président a été stabilisé avant qu’il ne soit renvoyé dans sa cellule, selon ses avocats. (…)

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Quelques déclarations de condamnation de l’action du gouvernement équatorien