🇧🇴 L’ex-président bolivien Evo Morales se déclare candidat à la présidentielle malgré son inégibilité (France 24 / AFP)


L’ex-président bolivien Evo Morales a annoncé, jeudi, sa candidature à la présidentielle bolivienne d’août 2025. Il est pourtant inéligible, après avoir exercé deux mandats, et poursuivi par la justice dans une affaire de traite de mineure.

L’ancien président bolivien Evo Morales Ayma lors d’un rassemblement avec ses partisans à El Alto, Bolivie, le 26 juillet 2024. © Aizar Raldes, AFP Archives

Malgré l’interdiction d’effectuer plus de deux mandats à la tête du pays et des poursuites judiciaires dans le cadre d’une affaire de traite de personne mineure, Evo Morales persiste et signe. L’ancien chef d’État bolivien a annoncé, jeudi 20 février, sa candidature à l’élection présidentielle d’août, défiant ouvertement la justice de son pays. 

Lors d’une conférence de presse organisée dans son fief du centre du pays, Evo Morales, 65 ans, a annoncé qu’il se présenterait au scrutin du 17 août sous la bannière d’une autre formation que le Mouvement vers le Socialisme (MAS), le parti au pouvoir qu’il a dirigé pendant des décennies.

Le leader cocalero a subi un revers majeur lorsque la Cour constitutionnelle lui a retiré en novembre le contrôle du parti en reconnaissant une nouvelle direction, proche du président Luis Arce et favorable à sa réélection. Cependant, ce dernier n’a pas encore annoncé publiquement son intention de se représenter.

“Nous avons déjà le parti pour participer aux élections de cette année (…) Maintenant, avec le Front pour la Victoire, nous allons de nouveau gagner les élections nationales”, a déclaré l’ancien président Morales (2006-2019) en citant son nouveau parti.

Evo Morales souhaite revenir au pouvoir malgré un arrêt de la Cour constitutionnelle ayant confirmé en novembre dernier l’interdiction pour un président d’exercer plus de deux mandats.

Le Front pour la Victoire, un petit groupe de gauche sans représentation au Parlement, a signé un accord avec Evo Morales pour l’imposer comme son “unique candidat” à la présidence, selon un document lu par un porte-parole du parti lors de la conférence de presse retransmise à la radio. L’identité de son colistier doit encore “faire l’objet d’un consensus”, a-t-il ajouté. (…)

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