L’ex-président du Honduras extradé vers les États-Unis (revue de presse)


À peine deux mois après son départ du pouvoir, Juan Orlando Hernández, qui n’a désormais plus aucun recours, quitte le pays. La Cour suprême de justice hondurienne en a décidé ainsi. La justice américaine l’accuse d’avoir transformé son pays pendant les huit années de sa présidence en véritable narco-État. Lui continue de clamer son innocence. 

Juan Orlando Hernández, enchaîné, au siège de la police de Tegucigalpa, au Honduras, le mardi 15 février 2022. AP – Elmer Martinez

Article de RFI: Selon les procureurs de New York, Juan Orlando Hernández a fait du Honduras l’une des principales plaques tournantes du narcotrafic en Amérique latine. Grâce à sa protection, des cartels de pays comme le Mexique ou le Venezuela ont pu acheminer des centaines de tonnes de cocaïne vers les États-Unis. En échange, l’ex-chef d’État a reçu des millions de dollars de pots-de-vin. De l’argent avec lequel Juan Orlando Hernandez a financé notamment ses campagnes électorales. 

En tant que chef de l’État hondurien, le conservateur de 53 ans s’était pourtant présenté comme le champion de la lutte anti-drogue. (…)

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Honduras : la Cour suprême confirme l’extradition aux États-Unis
de l’ex-président Hernández
(France 24 / AFP)

La Cour suprême de justice  du Honduras a confirmé, lundi, l’extradition de l’ex-président Juan Orlando Hernandez vers les États-Unis, qui l’accusent d’avoir participé à une conspiration ayant transporté plus de 500 tonnes de cocaïne dans le pays. Son transfert peut intervenir à tout moment.

La Cour suprême de justice (CSJ) du Honduras a ordonné lundi 28 mars l’extradition de l’ex-président Juan Orlando Hernández vers les États-Unis où il est poursuivi pour trafic de drogue. Il n’a désormais plus aucun recours.

La chute a été brutale. À peine venait-il de céder le pouvoir, le 27 janvier 2022, à la nouvelle présidente de gauche Xiomara Castro, que le tout frais ex-chef de l’État (2014-2022) se retrouvait enchaîné aux poignets et aux chevilles lors de son arrestation le 15 février devant les caméras.

Le 17 mars, un juge d’extradition de première instance avait accédé à la demande présentée par le tribunal du district Sud de New York d’extrader l’ex-président de droite de 53 ans pour avoir participé à une “conspiration [qui] a transporté plus de 500 tonnes de cocaïne aux États-Unis”. (…)

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Pour rappel voir : Honduras: l’ex-président Juan Orlando Hernández arrêté et en détention provisoire (revue de presse du 17 février)