🇨🇱 🇬🇧 Des internautes appellent le British Museum à restituer les statues de l’île de Pâques (Grégory Genevrier / RFI)
Des milliers d’internautes chiliens unis contre le British Museum. Depuis plusieurs semaines, les réseaux sociaux du musée londonien sont inondés de commentaires en espagnol. Ces posts réclament la restitution de statues moaï originaires de l’île de Pâques, une province du Chili. Deux de ces monuments ont été spoliés par les Britanniques en 1868. Face à l’ampleur de cette mobilisation numérique, le musée a restreint l’espace commentaires de certaines de ses publications.
« Rendez-les nous ! », « Liberté pour les moaï », sous chaque publication postée par le British Museum sur les réseaux sociaux, des centaines d’internautes publient le #DevuelvaElMoai (« rendez le moaï » en français). Facebook, X, Instagram, YouTube, aucun réseau social n’échappe aux messages de ces cybermilitants qui réclament la restitution de deux statues de l’île de Pâques (ou Rapa Nui), aujourd’hui conservées dans le célèbre musée londonien.
L’une d’entre elles, baptisée « Hoa Hakananai’a », signifiant assez ironiquement « ami perdu ou volé », est exposée de manière permanente dans les galeries du musée depuis plusieurs années. Du haut de ses 2,42 mètres, ce moaï a été spolié par les Britanniques sur l’île de Pâques en 1868. Arrivée au Royaume-Uni, la reine Victoria en avait alors fait cadeau au British Museum. Aujourd’hui, c’est ce colosse de quatre tonnes qui est la cible d’un mouvement de contestation sur les réseaux sociaux.
À l’origine, cette action a été lancée par Mike Milfort, un influenceur chilien, originaire d’Haïti, fort de plus d’un million d’abonnés rien que sur Instagram. (…)
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