Mexique: le programme chargé du président López Obrador en tournée en Amérique centrale (Gwendolina Duval / RFI)


Ce jeudi 5 mai, après les cérémonies qui commémorent la bataille de Puebla, le président mexicain entame une tournée en Amérique centrale. C’est seulement sa quatrième sortie du territoire depuis son élection fin 2018, et la première qui ne soit pas en direction des États-Unis. Andrés Manuel López Obrador se rendra dans cinq pays, et un programme chargé l’attend.

Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador, le 4 mai 2022 à Mexico. Reuters

C’est une tournée inédite pour le président mexicain qui se rendra d’abord au Guatemala, puis au Salvador, au Honduras, au Belize et enfin à Cuba. À chaque fois, il passera quelques heures dans ces pays et rencontrera ses homologues chefs d’États. Le rythme va être intense puisque cette tournée va s’étendre sur quatre jours, avec un retour au Mexique prévu dimanche soir.

Ce voyage, qu’Andrés Manuel López Obrador avait promis il y a plus d’un mois, est l’occasion de mettre le focus sur l’Amérique centrale. Le président mexicain espère renforcer les liens avec ces pays. L’idée est aussi d’améliorer leur coopération sur plusieurs sujets et de défendre sa position en matière de développement régional en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Pour cela, Andrés Manuel López Obrador sera accompagné de ses ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de la Marine.

La maîtrise des flux migratoires, sujet majeur de cette tournée

D’abord, le président mexicain va traiter les sujets binationaux comme la modernisation de la frontière sud. Il entend aussi faire la promotion de sa politique sociale et de certaines de ses mesures phares au Mexique, comme le programme « Sembrando Vida » à destination des zones rurales, qu’il aimerait étendre jusqu’au Guatemala ou au Salvador.

Et bien sûr, le sujet principal de cette visite sera l’immigration. La plupart des migrants qui prennent la route vers les États-Unis vient du triangle du nord d’Amérique centrale. Et le Mexique, lieu de passage obligatoire, a plus que jamais besoin d’empêcher les départs et de maîtriser les flux migratoires. L’année dernière, le pays a reçu un nombre record de demandes d’asile. (…)

(…) Lire la suite de l’article ici