🇻🇪 Venezuela: la Cour suprême confirme l’inéligibilité de deux opposants à Nicolas Maduro (RFI/ AFP)
La Cour suprême du Venezuela a confirmé vendredi 26 janvier l’inéligibilité pour quinze ans de deux poids lourd de l’opposition : Henrique Capriles et Maria Corina Machado.
Maria Corina Machado, qui a remporté haut la main la primaire de l’opposition vénézuélienne en vue de la présidentielle de 2024, et Henrique Capriles, un autre opposant et déjà deux fois candidat à la présidentielle, sont pour le moment hors course. La Cour suprême du Venezuela, souvent accusée d’être aux ordres du pouvoir, a validé ce vendredi 26 janvier leur inéligibilité à de futures élections.
D’un côté, la Cour a indiqué dans un arrêt qu’Henrique Capriles Radonski est disqualifié pour quinze ans de l’exercice de fonctions publiques. Ce dernier avait été déclaré inéligible pour des irrégularités administratives présumées lorsqu’il était gouverneur de l’État de Miranda.
« Ce qu’ils ne pourront jamais disqualifier, c’est l’aspiration au changement du peuple vénézuélien. Le rêve d’avoir un pays où la Constitution et les lois sont égales et respectées par tous. Où le gouvernement s’occupe d’assurer le bien-être et la qualité de vie de la population (…). 2024 doit être l’année du peuple vénézuélien », a réagi l’opposant sur X.
Henrique Capriles était arrivé deuxième de l’élection 2012 derrière l’ancien président Hugo Chávez, et à nouveau deuxième de la présidentielle en 2013, derrière l’actuel président, Nicolás Maduro, héritier désigné de Chavez. Il avait également évoqué sa candidature à la présidentielle 2024, mais s’était finalement désisté lors des primaires remportées haut la main par Maria Corina Machado.
De la même façon, Maria Corina Machado, 56 ans, « est disqualifiée pour quinze ans », écrit la Cour, qui a jugé « nulle » la demande de la candidate contestant son inéligibilité pour corruption présumée et trahison, après avoir soutenu les sanctions américaines contre le gouvernement de Nicolas Maduro.. (…)
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Voir également : Le retour de la polarisation politique au Venezuela (Thomas Posado / AOC)