Le tunnel: l’histoire vraie d’une évasion de prison (Guillermo Thorndike / éditions Syllepse)

Pérou. Le 9 juillet 1990, Víctor Polay Campos et 47 membres du Mouvement révolutionnaire Túpac ­Amaru (MRTA) s’évadent d’une prison de haute sécurité à travers un tunnel long de plus de 300 mètres. Un récit dont France Amérique Latine vous recommande la lecture et qui prend un éclairage nouveau après l’élection de Pedro Castillo comme président de la République.

Ce tunnel, creusé depuis l’extérieur de la prison, a mobilisé des dizaines de « taupes » qui, dans le plus grand secret, ont vécu dans les entrailles de la terre pendant des mois et des mois. Peu après l’évasion, le MRTA fait appel au journaliste et écrivain péruvien Guillermo Thorndike pour raconter cette histoire. Journaliste respecté, auteur de récits historiques sur les mouvements révolutionnaires au Pérou, d’enquêtes, écrivain au style très affirmé, l’auteur va livrer un récit puissant de cette aventure. À la fois roman vrai de la préparation minutieuse de cette évasion, des efforts hors du commun nécessaires à son aboutissement, mais aussi évocation puissante du Pérou de ces années de conflit et de guérilla, de tortures et de prison, Le Tunnel s’inscrit dans la tradition de la crónica latino-américaine mais aussi dans celle, plus large, de la non-fiction littéraire et du nouveau journalisme. Genre consacré dans les pays anglo-saxons, avec de grands noms comme ceux de Truman Capote, Gay Talese ou encore Tom Wolfe, mais aussi dans toute l’Amérique latine, il commence à s’installer dans le paysage littéraire français.

Des maquis de la guérilla aux sommets andins, en passant par les rues de Lima et les murs de la prison de Canto Grande, Le Tunnel se veut fidèle à la réalité. Le récit rend hommage à ces hommes et à ces femmes en invitant à une exploration littéraire teintée de réalisme magique de cette histoire de terre, de larmes, de sang, mais aussi d’espoir, de courage et d’amour.

Tous les chapitres de ce livre sont illustrés par des œuvres à l’encre de Chine de l’illustrateur Aurélien Gomez.

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Le Tunnel. L’histoire vraie d’une évasion de prison (Pascal Ferry / Contretemps)

(…) Le Tunnel constitue une entrée très pertinente vers le Pérou d’aujourd’hui, pays qui vient de porter au pouvoir un président que ses adversaires qualifient de « communiste » en utilisant l’appellation comme un stigmate infâmant, comme si rien de ces années de bruit et de fureur décrites par G. Thorndike n’avait résisté à la poussière. Curieusement donc, on pourra lire avec profit cette brève entaille dans la géologie péruvienne, pour sentir battre le pouls d’une société toujours vivante, capable de creuser, par les urnes aussi, et de se frayer peut-être une voie vers davantage d’humanité (…)

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Le tunnel, ou comment 48 révolutionnaires s’évadèrent de prison (Guillermo Thorndike / Contretemps)

Le 9  juillet 1990, Víctor Polay Campos et 47 membres du Mouvement révolutionnaire Túpac ­Amaru (MRTA) s’évadent d’une prison de haute sécurité à travers un tunnel long de plus de 300 mètres. Ce tunnel, creusé depuis l’extérieur de la prison, a mobilisé des dizaines de « taupes » qui, dans le plus grand secret, ont vécu dans les entrailles de la terre pendant des mois et des mois. Peu après l’évasion, le MRTA fait appel au journaliste et écrivain péruvien Guillermo Thorndike pour raconter cette histoire. Journaliste respecté, auteur de récits historiques sur les mouvements révolutionnaires au Pérou, d’enquêtes, écrivain au style très affirmé, l’auteur va livrer un récit puissant de cette aventure.

À la fois roman vrai de la préparation minutieuse de cette évasion, des efforts hors du commun nécessaires à son aboutissement, mais aussi évocation puissante du Pérou de ces années de conflit et de guérilla, de tortures et de prison, Le Tunnel s’inscrit dans la tradition de la crónica latino-américaine mais aussi dans celle, plus large, de la non-fiction littéraire et du nouveau journalisme. Genre consacré dans les pays anglo-saxons, avec de grands noms comme ceux de Truman Capote, Gay Talese ou encore Tom Wolfe, mais aussi dans toute l’Amérique latine, il commence à s’installer dans le paysage littéraire français.

Des maquis de la guérilla aux sommets andins, en passant par les rues de Lima et les murs de la prison de Canto Grande, Le Tunnel se veut fidèle à la réalité. Le récit rend hommage à ces hommes et à ces femmes en invitant à une exploration littéraire teintée de réalisme magique de cette histoire de terre, de larmes, de sang, mais aussi d’espoir, de courage et d’amour. (…)

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Cap sur le Pérou des années 90… quand la réalité prend des allures de fiction. (Blog Le dit des mots)

C’est une histoire complètement folle que nous raconte le reporter Guillermo Thorndike dans Le Tunnel – L’histoire vraie d’une évasion de prison (Éditions Syllepse).

Auteur de récits historiques sur les mouvements révolutionnaires au Pérou, le journaliste Guillermo Thorndike fut, comme il est raconté dans la préface, choisi par les membres du Mouvement révolutionnaire Túpac Amaru (MRTA) pour raconter cette évasion spectaculaire.

Retour en arrière. Nous sommes en 1990 au Pérou, où des mouvements révolutionnaires portent des coups sévères à un gouvernement  corrompu et dictatorial. De telles révoltes s’accompagnent, on s’en doute, d’arrestations, de tortures et d’une répression des plus dures. 

Chef des Tupamaros, Víctor Polay Campos en fit les frais et fut arrêté,  jeté dans une prison de haute sécurité. Le 9 juillet 1990, Víctor Polay Campos et 47 membres du Mouvement révolutionnaire Túpac ­Amaru s’évadaient pourtant de cette prison de haute sécurité de la banlieue de Lima par un tunnel long de plus de 300 mètres. Ce tunnel, creusé depuis l’extérieur de la prison,  mobilisa des dizaines de «taupes» qui dans le plus grand secret vécurant dans les entrailles de la terre pendant des mois et des mois.

Le Tunnel est donc l’histoire de ce pari fou et le récit méticuleux d’une évasion qui reposa sur un engagement sans faille des membres du MRTA, de leurs efforts surhumains avec un sens permanent du sacrifice dans une atmosphère des plus dangereuses. Comme le rapporte Guillermo Thorndike, les militaires ne font pas grand cas des prisonniers et les tortures sont largement utilisés même si certains membres du MRTA continuent de leur faire face et ne barguignent pas avec leurs convictions révolutionnaires. (…)

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