🇦🇷 Argentine : Javier Milei et la promesse d’un État net d’impôt (Culture Monde)
Pour réduire le déficit public et l’inflation, Javier Milei mène une politique ultra-libérale qui ralentit l’activité et appauvrit les Argentins. Mais qu’en est-il des impôts, alors que le président libertarien perçoit leur perception par l’État comme une violence ?
- Denis Merklen, sociologue, professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 et directeur de l’Institut des Hautes Études sur l’Amérique latine.
- Mariana Heredia, chercheuse au Conseil National de la Recherche Scientifique et Technique (CONICET, Argentine), enseignante de l’Université de Buenos Aires et de l’Université de San Martín
- Célia Himelfarb, économiste, professeure invitée à l’’Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine, rattaché à l’Université Sorbonne Nouvelle
Ayant annoncé procéder au “plus grand ajustement fiscal de l’histoire”, Javier Milei a été élu en novembre 2023 sur la promesse de réduire drastiquement le déficit public et l’inflation en Argentine. Pour cela, il applique depuis son arrivée au pouvoir une recette libérale assez classique, quoique de façon particulièrement draconienne, celle de l’austérité budgétaire.
Le choix de l’austérité
Alors qu’il n’a pas la majorité au Congrès et qu’il doit composer avec l’opposition et avec des alliés de circonstance, il a tout de même pu mettre en place toute une série de mesures pour couper dans les dépenses publiques et pour favoriser le secteur privé, recourant notamment à de nombreuses privatisations, diminuant les aides sociales et dérégulant le marché du travail. Les dernières mesures en date, comprises dans la loi dite “omnibus”, ont ainsi été adoptées en juin dernier, après avoir été bloquées pendant un temps par le Sénat. (…)
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