Brésil : de nombreux manifestants exigent la destitution de Bolsonaro (France 24)


À l’appel des mouvements et partis de gauche, des milliers de Brésiliens ont manifesté, samedi, dans quelque 84 villes du pays pour demander la destitution du président Jair Bolsonaro. Certains leaders de la droite et du centre-droit ont, eux, pris place dans les défilés pour dénoncer les conséquences de la crise économique.


Manifestation contre le président Jair Bolsonaro, à Rio de Janeiro le 2 octobre 2021.
Photo : Chico Ferreira / Penta Press / Shutt

Des dizaines de milliers de Brésiliens ont manifesté, samedi 2 octobre, dans plusieurs villes du pays, à l’appel des mouvements et partis de gauche, pour réclamer une nouvelle fois la destitution du président d’extrême droite Jair Bolsonaro et dénoncer les hausses du coût de la vie.

Les rassemblements les plus importants se sont tenus à Rio de Janeiro, São Paulo ou Brasilia à l’appel de la “Campagne nationale Bolsonaro dehors”, soutenue par une douzaine de partis de gauche et de nombreuses centrales syndicales.

Si ces appels à manifester ont été lancés dans 167 villes du pays, un décompte de la presse brésilienne indique que des rassemblements se sont tenus dans 24 des 27 États du Brésil et dans 84 villes, dont 14 capitales d’État.

Certains leaders de la droite et du centre-droit ont pris place dans les défilés pour dénoncer les conséquences de la crise économique dans le pays, bien que ne soutenant pas nécessairement l’appel à la destitution.

“Il remplit le Brésil de honte”

Dans le quartier central de Candelaria, à Rio de Janeiro, des centaines de personnes défilaient en criant “Bolsonaro dehors”, slogan inscrit également sur de nombreuses banderoles.

“On va le dégager, le pari des personnes ici dans les rues est de faire pression sur les parlementaires pour qu’ils réclament la destitution de Bolsonaro”, a déclaré à l’AFP Elizabeth Simoes, une enseignante retraitée de 69 ans.

Plus d’une centaine de pétitions réclamant cette destitution sont en attente à la Chambre des députés, mais son président, Arthur Lira, un allié du gouvernement, n’y donne aucune suite.

La Cour suprême a, par ailleurs, ordonné l’ouverture de plusieurs enquêtes contre Jair Bolsonaro et ses proches, notamment pour dissémination de fausses informations. (…)

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