Au Chili, la nouvelle Constitution commence à s’écrire (Marion Esnault / La Croix)


Les 155 membres de la Convention constitutionnelle élus à la mi-mai se trouvent pour la première fois réunis, dimanche 4 juillet. Ils ont entre neuf et douze mois pour rédiger le nouveau texte fondateur du Chili qui sera soumis à référendum. En jeu, notamment, une reconnaissance des droits des peuples indigènes ou le droit à la santé et à une éducation gratuites.


Les Chiliens s’apprêtent à vivre une nouvelle étape dans le processus d’écriture de leur nouvelle Constitution. Dimanche 4 juillet, les 155 membres de la Convention constitutionnelle, composée à parité entre femmes et hommes, se réunissent pour leur première session plénière au Congrès national de Santiago.

Le moment sera solennel. À 10 heures, une cérémonie d’ouverture se tiendra dans ce lieu symbolique qui a accueilli les deux chambres parlementaires de 1876 jusqu’au coup d’État en 1973.

En finir avec la Constitution adoptée sous Pinochet

Les Constituants, dès lors, auront neuf mois, reconductibles pour trois mois supplémentaires, pour rédiger le nouveau texte fondateur et tourner ainsi définitivement la page de la Constitution de 1980 toujours en vigueur, qui fut adoptée sous la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990). La nouvelle « Carte Magna » sera ensuite soumise à un référendum pour lequel le vote sera obligatoire, puis devra être ratifiée par le président chilien qui, lui-même, sera élu pendant la période de rédaction du texte, en novembre 2021. (…)

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