Chili : l’écrivain péruvien Vargas Llosa apporte son soutien au candidat d’extrême droite (Justine Fontaine-RFI / Rosa Moussaoui-L’Humanité)


Le second tour de la présidentielle opposera le 19 décembre prochain l’ancien leader étudiant Gabriel Boric, qui représente la nouvelle gauche, au candidat d’extrême droite José Antonio Kast, défenseur de la dictature du général Pinochet. Tous les deux ont reçu, chacun de leur côté, le soutien de nombreux partis politiques, et de personnalités publiques avant ce second tour qui s’annonce très disputé. Dernier exemple en date, l’écrivain péruvien et prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa, qui a encouragé vendredi le candidat chilien d’extrême droite.

Rappelons que Mario Vargas LLosa a été élu à l’Académie française le 25 novembre dernier. Il avait soutenu la candidate de droite Keiko Fujimori, finalement battue au second tour de l’élection présidentielle péruvienne en juin 2021.

L‘écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature, a apporté son soutien au candidat chilien d’extrême droite. Photo : Orlando Estrada AFP / Archivos

C’est une vidéo publiée par José Antonio Kast sur son compte officiel. On y voit Mario Vargas Llosa, nommé le mois dernier à l’Académie française, en train d’échanger en visioconférence avec le candidat chilien d’extrême droite.

Après les victoires récentes de la gauche au Pérou, en Argentine, et en Bolivie, l’écrivain péruvien espère que la droite l’emportera au Chili, deux ans après le soulèvement historique contre les inégalités dans le pays : « Si le Chili parvient à inverser cette tendance, cela changera les choses en Amérique latine, ce sera très important pour le centre et les libéraux. Vous avez donc une responsabilité énorme ! » (…)

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Mario Vargas Llosa déclare sa flamme à José Antonio Kast
(Rosa Moussaoui / L’Humanité)

L’écrivain et prix Nobel de littérature apporte son soutien au candidat d’extrême droite chilien, qui affrontera au second tour, le 19 décembre, le candidat de la gauche antilibérale, Gabriel Boric.

Il y a des prodromes qui ne trompent pas. Le 15 octobre 1998, alors que toutes les consciences attachées à la démocratie, à la justice, aux libertés et aux droits humains se réjouissaient de l’arrestation, à Londres, du dictateur chilien Augusto Pinochet, à la demande des juges Baltasar Garzón et Manuel García Castellón enquêtant sur les assassinats, tortures et disparitions de citoyens espagnols sous le règne de ce tyran sanguinaire (1973-1990), lui se perdait en tribunes suggérant que l’on réservât le même sort à… Fidel Castro.

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