🇨🇴 Colombie: le gouvernement colombien et l’ELN suspendent les combats (RFI / Tribune de Genève)


En Colombie, ce jeudi 6 juillet marque le début d’un processus inédit. Depuis minuit, heure locale, la dernière guérilla active du pays, l’Armée de libération nationale (ELN) a entamé la première étape vers un cessez-le-feu bilatéral.

Un rebelle de l’Armée de libération nationale, l’ELN (Image d’illustration). REUTERS – Federico Rios

Les chefs de l’ELN ont appelé leurs hommes à cesser toutes  « activités militaires offensives » en vue de se préparer pour la mise en place du cessez-le-feu officiel du 3 août. C’est une nouvelle étape après l’accord de cessez-le-feu conclu le 9 juin pour six mois à La Havane. 

Mais sur le terrain, les choses sont complexes car les attaques et assassinats au nom de la guérilla ELN sont toujours d’actualité en Colombie, rappelle notre correspondante à Medellin, Najet Benraaba. Mercredi 5 juillet, un enlèvement par l’organisation a ainsi été signalé : on a appris l’enlèvement d’une sergente et de ses deux enfants, âgés de 6 et 8 ans, dans le département d’Arauca, dans l’est du pays. Les faits remontent à dimanche dernier. C’est le père des enfants qui a prévenu les autorités.

Fin juin, c’est l’armée colombienne qui a tué six combattants de l’ELN dans le département d’Arauca. Selon le chef de l’ELN, Antonio Garcia, l’armée et des paramilitaires mènent des actions dans des localités-clés comme le département de Choco, dans le nord-ouest du pays. 

« Une grève armée » dans le Chocó

Dans ce département du Chocó, l’organisation a décrété « une grève armée ». Cela veut dire qu’elle interdit tout déplacement à la population sous peine de représailles. Des policiers ont aussi été tués dans plusieurs villes comme dans le Catatumbo. 

Après l’appel à la « suspension des activités militaires offensives » de l’ELN, le gouvernement devrait publier à son tour un décret dans ce sens. (…)

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L’Armée de libération nationale libère une femme militaire (Tribune de Genève)

Après l’entrée en vigueur d’une trêve avec le gouvernement, l’Armée nationale de libération (ELN) a libéré ce vendredi une femme sous-officier et ses deux enfants.

L’Armée nationale de libération (ELN) a libéré vendredi une femme sous-officier et ses deux enfants, âgés de 6 et 8 ans, qu’elle avait enlevés peu avant l’entrée en vigueur d’une trêve avec le gouvernement.

«La sous-officier Karina Ramírez a été libérée avec ses deux enfants grâce à l’intervention du bureau du Défenseur du Peuple» (ombudsman)», a annoncé sur Twitter le ministère colombien de la Défense. «Ils ont été accueillis en bon état apparent de santé», a affirmé de son côté le bureau du Défenseur du Peuple dans une déclaration aux médias.

Des pourparlers à venir le 14 août

Peu avant une trêve bilatérale qui a débuté jeudi, des rebelles guévaristes avaient enlevé cette famille pendant qu’elle se déplaçait dans une zone proche de la frontière vénézuélienne, le 3 juillet. Les commandants de la guérilla et le gouvernement dialoguent depuis novembre en vue de mettre fin à six décennies de conflit armé. Les parties aspirent à prolonger la trêve actuelle et à mettre fin aux extorsions, enlèvements et autres crimes à partir du 3 août. (…)

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Pour rappel, voir :
Espoir et paix pour la Colombie / Esperanza y paz para Colombia (communiqué de France Amérique Latine fr.esp.)
Colombie: accord de cessez-le-feu signé avec l’ELN (revue de presse)