La covid-19 rebat les cartes politiques au Brésil (entretien avec Christophe Ventura / Xavier Sartre – Vatican News)
Critiqué dans son propre pays et à l’étranger au début de la pandémie il y a un an, le président brésilien Jair Bolsonaro apparaît plus fort qu’il y a quelques mois. Son opposition au confinement de la population lui a valu de nouveaux soutiens parmi la population et la classe politique, pendant que ces alliés des débuts l’ont abandonné.
La pandémie de Covid-19 a frappé de plein fouet le Brésil. Le pays compte environ 250 000 morts, soit un peu plus de 115 morts pour 100 000 habitants.
Dès l’apparition de la maladie, alors que plusieurs pays d’Europe se confinaient ou prenaient des mesures restrictives pour l’ensemble de la population, Jair Bolsonaro a préféré ne pas prendre de décisions drastiques. Cette attitude de défi envers les masques chirurgicaux, le confinement total ou partiel de la population, la minimisation de la maladie et de ses effets sur la santé, lui a attiré nombre de critiques au Brésil et à l’étranger.
Tensions politiques exacerbées
Cette pandémie a en fait accentué «toutes les tensions politiques et de la polarisation qui président au Brésil depuis l’élection de Jair Bolsonaro» remarque Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS et responsable du Programme Amérique latine/Caraïbe. Aux tensions entre le président et les différentes institutions politiques du pays se sont ajoutées celles autour de la stratégie à opposer à la propagation du virus. (…)
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