La forêt amazonienne pourrait atteindre un point de non retour en 2050 : les scientifiques sonnent l’alarme (Louise Guyonnet – Science et vie / Les Échos – AFP)


2050 pourrait être la date fatidique pour la forêt Amazonienne, selon les scientifiques du Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK). 47% de la forêt serait menacée. La cause principale de l’inéluctabilité du dépérissement de la forêt, outre la déforestation, est le réchauffement des températures, qui causera des sécheresses et des incendies. 

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Presque la moitié des 5,5 millions de km2 qui constituent la forêt amazonienne est par conséquent vouée à être exposée à “des perturbations cumulées”, selon une étude parue dans la revue scientifique Nature. Elles pourraient potentiellement déclencher “des transitions écosystémiques inattendues et […] exacerber le changement climatique régional”. 2050 sera peut-être la date de l’effondrement des écosystèmes régionaux. 

Réunissant une vingtaine de chercheurs internationaux, les prédictions établissent trois propositions d’évolution de la forêt d’ici 2050 : 

  • des zones de forêts dégradées, avec moins d’espèces 
  • des forêts aux arbres rapetissés, entrecoupées d’herbes envahissantes 
  • une sorte de savane. 

Des perspectives bien peu réjouissantes. Selon Boris Sakschewski, scientifique au PIK, “la pression humaine actuelle est trop forte pour que la région conserve son statut de forêt tropicale à long terme”. 

Le dépérissement de l’Amazonie rentre dans l’un des seuils naturels de la Terre. Il y en a neuf en tout, que l’Homme ne doit pas dépasser pour éviter de compromettre gravement l’équilibre naturel de la planète et préserver une bonne condition de vie. En 2022, six limites planétaires ont été dépassées. L’occasion également pour les scientifiques, de rappeler que les impacts de la disparition de la forêt amazonienne ne se limiteront pas aux frontières de l’Amazonie. (…)

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Une grande partie de cette forêt sera touchée par des « perturbations cumulées » aux multiples conséquences, selon une étude publiée dans la revue « Nature ».

Hausse des températures, sécheresses extrêmes, déforestation ou encore érosion… Tous ces facteurs vont avoir des conséquences sur une part importante de l’Amazonie. « Entre 10 % et 47 % » de la surface de la plus grande forêt du monde « sera exposé à des perturbations cumulées » (…)

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Vidéo (Les Échos)