🇭🇹 Guerre des gangs en Haïti : plus de 470 personnes tuées, blessées ou portées disparues en dix jours (France 24)


Entre le 8 et le 17 juillet, les violences entre bandes armées en Haïti ont tué, blessé ou entraîné la disparition de plus de 471 personnes, a rapporté l’ONU. Les Nations unies s’alarment aussi “des graves incidents de violences sexuelles” signalés au sein de ces gangs. 

Des Haïtiens manifestent contre la hausse des prix et les pénuries à Port-au-Prince, le 13 juillet 2022, alors que la ville fait face à une flambée de violences entre gangs. © Richard Pierrin, AFP

La flambée de violences ne faiblit pas en Haïti. Plus de 470 personnes ont été tuées, blessées ou portées disparues lors des violences qui ont eu lieu entre des gangs de Cité-Soleil, dans la banlieue de la capitale, Port-au-Prince, entre le 8 et le 17 juillet, a annoncé l’ONU, lundi 25 juillet.

“De graves incidents de violences sexuelles à l’encontre des femmes et des filles, ainsi que des garçons recrutés par des gangs, ont également été signalés”, déplorent les Nations unies dans un communiqué.  

Environ 3 000 habitants de cette commune, la plus pauvre de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, ont dû fuir leur domicile parmi lesquels “des centaines d’enfants non accompagnés”.

Les agences humanitaires, qui ont commencé à porter assistance aux personnes les plus vulnérables, font état d’une situation sécuritaire encore très fragile. 

L’accès aux soins “limité ou inexistant”, selon l’ONU

L’ONU déplore, dans son communiqué, le fait que “l’accès aux soins de santé (soit) limité ou inexistant, de nombreux centres de santé étant fermés et l’accès du personnel médical à la zone étant limité, tandis que la nourriture et l’eau font défaut”.

Depuis plus de deux ans, les gangs qui jouissent d’une très large impunité, ont étendu leur emprise territoriale au-delà des bidonvilles de la capitale haïtienne et multiplient les rapts crapuleux. (…) 

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