Au Mexique, les chefs d’État latino-américains promettent de respecter le droit de migrer (RFI)
Le Mexique a accueilli dimanche 22 octobre le premier sommet latino-américain sur la migration, à Palenque, dans l’État du Chiapas. Douze nations étaient convoquées. Ni les États-Unis, ni l’ONU n’étaient invités. L’initiative avait pour objectif de définir une position commune sur les solutions à apporter pour résoudre la crise migratoire. En août, 83 000 personnes ont été arrêtées sur le territoire selon l’Institut national de la migration, un record absolu.

Les flux de personnes migrants n’ont jamais été aussi importants sur le continent sud-américain. Des milliers de personnes prennent la route vers le nord, avec pour destination la frontière américaine. Le Mexique est un lieu de passage : l’État du Chiapas, au sud du pays, est la porte d’entrée des migrants d’Amérique centrale, du Venezuela, de Cuba ou encore d’Haïti en route vers les États-Unis.
C’est dans cet État mexicain que s’est tenu ce dimanche 22 octobre un sommet régional sur l’immigration, en présence des dirigeants de Cuba, d’Haïti, du Honduras, du Venezuela. Le Salvador, Costa Rica, Équateur, Belize, Guatemala et le Panama étaient aussi représentés.
Dans une déclaration commune, les chefs d’État latino-américains ont promis dimanche 22 octobre de respecter le droit de migrer, rapporte notre correspondante à Mexico, Gwendolina Duval. Parmi les points abordés par les dirigeants, il a été question de créer des politiques migratoires au sein des pays d’origines, pour permettre aux migrants de régulariser leur situation plus facilement.
Il a également été demandé aux pays de destination – principalement les États-Unis, qui n’étaient pas présents au sommet – d’élargir les « voies (de migration) régulières, ordonnées et sûres », avec l’accent mis sur la mobilité des travailleurs, dans cette déclaration commune lue par la ministre mexicaine des Affaires étrangères Alicia Barcena.
Demande de lever les mesures contraignantes sur certains pays

Les participants du sommet ont également exprimé leur désaccord avec les mesures contraignantes unilatérales prises par les États-Unis. Selon eux, les sanctions contre les pays, comme le Venezuela ou Cuba, font partie intégrante du problème migratoire et provoquent des départs. (…)
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Más información en español : Los países latinoamericanos demandan el levantamiento de las sanciones de EE UU a Cuba y Venezuela para reducir la migración (El País)