🇺🇸 🇸🇻 🇻🇪 Les États-Unis expulsent plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua vers le Salvador (revue de presse)


Les États-Unis ont expulsé plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua vers le Salvador, où ils ont été incarcérés dans une prison de haute sécurité, Donald Trump ayant invoqué une législation de temps de guerre. Malgré la décision d’un juge de stopper toute expulsion, le président du Salvador a bien confirmé l’arrivée des Vénézuéliens sur son sol. Les familles des expulsés protestent contre cette action jugée illégale tandis que le gouvernement vénézuélien a publiquement condamné la détention de ses ressortissants au Salvador. Par ailleurs plus de 300 migrants vénézuéliens bloqués au Mexique sont arrivés jeudi à Caracas dans un avion affrété par les autorités de leur pays.

Les détenus expulsés des États-Unis arrivent au Centre de confinement du terrorisme, une prison de haute sécurité de Tecoluca, au Salvador. Photo diffusée par la présidence du Salvador. (REUTERS)

Trump expulse des membres du gang vénézuélien Tren de Aragua en invoquant une loi de 1798 (Le Parisien)

Plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua, classé « organisation terroriste » par Washington, arrivent dans une prison de haute sécurité au Salvador après avoir été expulsés par les États-Unis via la loi de 1798, « Alien Enemies Act ».


Le Salvador accueille plus de 200 membres présumés de gangs expulsés des États-Unis au nom d’une loi de guerre (Le Monde / AP)

Donald Trump avait annoncé samedi son intention de recourir à un texte remontant au XVIIIᵉ siècle pour expulser des membres présumés de gangs vénézuéliens. Sa décision avait été bloquée par un juge.

Plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua, classé « organisation terroriste » par Washington, sont arrivés dimanche 16 mars au Salvador pour être incarcérés dans une prison de haute sécurité après avoir été expulsés par les Etats-Unis, a annoncé le président salvadorien, Nayib Bukele.

« Aujourd’hui, un premier groupe de 238 membres de l’organisation criminelle vénézuélienne Tren de Aragua sont arrivés dans notre pays. Ils ont été immédiatement transférés au centre de détention pour terroristes [Cecot], pour une période d’un an » renouvelable, a-t-il déclaré sur X. « Merci au Salvador et en particulier au président Bukele pour [leur] compréhension de cette situation horrible », a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Sur X, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a évoqué, pour sa part, « plus de 250 » membres présumés du gang Tren de Aragua envoyés au Salvador, ainsi que 23 membres d’un autre gang, le MS-13, parmi lesquels deux « hauts dirigeants ». Le 3 février, lors d’une visite à San Salvador, M. Rubio avait déclaré que M. Bukele avait offert d’accueillir des détenus envoyés par Washington.

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L’angoisse des proches de Vénézuéliens envoyés en prison au Salvador par Trump (Margioni Bermúdez / La Presse AFP)

Du rêve au « cauchemar américain » : des proches de migrants vénézuéliens expulsés des États-Unis pour appartenance présumée au gang Tren de Aragua, et incarcérés au Salvador dans une prison de haute sécurité, racontent leur choc et leur profonde inquiétude.

Photo Pedro Mattey, AFP Mercedes Yamarte tient une photo de son fils Melvin Yamarte, qui a été déporté des États-Unis vers une prison salvadorienne, à Maracaibo, au Venezuela, le 18 mars 2025.

Têtes rasées, enchaînés et surveillés par des agents masqués : c’est avec les images diffusées par les autorités salvadoriennes, et le président Nayib Bukele lui-même, que la famille de Mervin Yamarte a découvert qu’il faisait partie des migrants vénézuéliens accusés d’être des membres de gang et chassés des États-Unis par Donald Trump.

Le président américain affirme que ces 238 personnes sont des membres du Tren de Aragua, multinationale vénézuélienne du crime qu’il a déclaré organisation terroriste.  

De son côté, Caracas estime que le dirigeant républicain cherche à criminaliser les immigrés. Des groupes de défense des droits de la personne dénoncent pour leur part des pratiques expéditives, sans explications ni procès préalables.

Leurs proches racontent que Mervin et trois de ses amis comptent parmi les quelque huit millions de Vénézuéliens qui ont fui, en quête d’une vie meilleure, la grave crise économique et politique que traverse leur pays depuis 2014.

Mervin, 29 ans, a grandi avec ses camarades à Los Pescadores, un quartier aux petits logements modestes et aux rues poussiéreuses de Maracaibo, l’ancienne capitale pétrolière vénézuélienne située dans l’Ouest.

Ils étaient partis en septembre 2023 à la poursuite du « rêve américain », traversant la terrible jungle du Darien entre la Colombie et le Panama, bravant d’autres dangers pour atteindre les États-Unis via le Mexique.

Les amis ont été arrêtés mercredi dans leur maison de Dallas, au Texas, puis emprisonnés au Salvador à peine trois jours plus tard.

Selon les familles, les quatre avaient signé un ordre d’expulsion vers le Venezuela, mais se retrouvent incarcérés dans un autre pays.

C’est un frère de Mervin, identifié dans un journal télévisé grâce à ses sandales, qui l’a reconnu en premier, explique en sanglots leur mère Mercedes Yamarte, à Maracaibo.

« Dix minutes plus tard, il nous a rappelés [pour nous montrer une vidéo] où l’on voit Mervin avec un regard terrifié. [Ce regard] est la douleur la plus grande de ma vie, car c’est comme un cri d’appel à l’aide de mon fils », relate-t-elle. (…)

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États-Unis: le frère d’un Vénézuélien expulsé au Salvador assure qu’il ne fait pas partie d’un gang (RFI)

Le dossier envenime les relations déjà bien tendues entre les États-Unis et le Venezuela : l’expulsion de 238 ressortissants vénézuéliens vers une prison du Salvador, lundi 17 mars, donne lieu à une nouvelle passe d’armes entre les deux pays. Quant aux familles des expulsés, elles protestent contre une action jugée illégale.

Donald Trump a invoqué une loi de temps de guerre datant du XVIIIᵉ siècle pour expulser 238 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua vers le Salvador, dont l’incarcération dans une prison de haute sécurité a été annoncée dimanche 16 mars par le président Nayib Bukele.

Si, pour l’administration Trump, ces individus sont des criminels liés aux gangs, leurs proches restés au Venezuela démentent, eux, catégoriquement ces allégations. Plusieurs ont découvert leur expulsion sur une vidéo mise en ligne hier par les autorités salvadoriennes. 

Frère de l’un des expulsés, Kervin Angulo a répondu aux questions de la rédaction en espagnol de RFI : « Mon frère a passé environ six semaines incarcéré au Texas, et juste à la fin, il a pu échanger avec notre mère, raconte celui-ci. Il disait qu’il allait signer un document pour être déporté vers le Venezuela, qu’il y avait eu un jugement dans ce sens. On s’attendait, ma mère et moi, à ce qu’il retourne là bas. Mais finalement, on a appris qu’il avait été expulsé vers le Salvador ». (…)

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Le Venezuela ramène des migrants du Mexique, Washington exige la reprise de vols de rapatriement (France 24)

Plus de 300 migrants vénézuéliens bloqués au Mexique sont arrivés jeudi à Caracas dans un avion affrété par les autorités de leur pays, alors que Washington exige la reprise des vols de rapatriement des Etats-Unis vers le Venezuela.

Des migrants vénézuéliens descendent d’un avion à leur arrivée à l’aéroport international Simon Bolívar à Maiquetia, Venezuela, le 20 mars 2025 © Pedro Mattey / AFP

Cinq jours après l’expulsion par les États-Unis vers une prison au Salvador de Vénézuéliens accusés d’appartenir à des gangs criminels, 311 migrants venus du Mexique ont été accueillis par le ministre vénézuélien de l’Intérieur Diosdado Cabello à l’aéroport international Simon Bolívar à Maiquetia, a constaté une journaliste de l’AFP. Selon le gouvernement, il s’agit de migrants qui voulaient rallier les États-Unis mais ont décidé de renoncer. “Merci! Merci!”, ont crié des migrants de retour, qui ont chanté l’hymne national vénézuélien dans l’avion, selon les images retransmises en direct à la télévision publique.

L’administration du président Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale l’un de ses chevaux de bataille, a exigé jeudi la reprise des vols de rapatriement de migrants des États-Unis vers Caracas. (…)

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