🇧🇴 En Bolivie, des blocages routiers en soutien à l’ex-président Evo Morales (Le Monde / AFP)
Plusieurs axes routiers sont bloqués depuis lundi 14 octobre, et des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre. Les partisans de l’ancien dirigeant, qui ont promis de poursuivre l’action, redoutent sa possible arrestation dans une affaire de viol présumé sur mineure.
Des partisans de l’ex-président Evo Morales (2006-2019), redoutant sa possible arrestation dans une affaire de viol présumé sur mineure en 2015, ont promis de poursuivre leur blocage de plusieurs axes routiers en Bolivie, entamé lundi 14 octobre, et qui a engendré des heurts avec la police.
« Cet après-midi, demain et jusqu’aux prochains jours, tout le pays sera bloqué », a déclaré à la presse Ponciano Santos, secrétaire de la Confédération syndicale unitaire des travailleurs paysans de Bolivie.
Depuis l’aube, la circulation est coupée sur les voies qui relient le département de Cochabamba (centre), fief de l’ex-président, à Santa Cruz (est), capitale économique du pays, et au département de Chuquisaca (sud-est), selon l’Administration bolivienne des autoroutes (ABC). Des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre qui ont tiré des gaz lacrymogènes et au moins six personnes ont été arrêtées, a indiqué la police.
Le « Pacte d’unité », une coalition d’organisations proches de l’ancien président de 64 ans, dit dans un manifeste s’être mobilisé « pour protéger la liberté, l’intégrité et [empêcher] l’enlèvement » de M. Morales.
Evo Morales ne s’est pas rendu jeudi à une convocation du procureur du département de Tarija (sud) où il devait être entendu dans le cadre de l’enquête ouverte pour « viol, trafic et traite d’êtres humains », ce qui pourrait conduire à la délivrance d’un mandat d’arrêt. (…)
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