Bolivie: retour d’Evo Morales (revue de presse)

Après un an d’exil, l’ex-président Evo Morales est rentré lundi 9 novembre en Bolivie, au lendemain de l’investiture comme président de Luis Arce, élu le 18 octobre. La justice bolivienne a annoncé l’abandon des poursuites engagées contre lui sous l’impulsion des putschistes pour « terrorisme et sédition » . Il a ensuite effectué un périple de trois jours et de 1 000 km jusqu’au village de paysans où il a grandi et à la zone de culture de la coca où il a forgé son leadership au centre du pays.

Bolivie: le retour triomphal d’Evo Morales sur ses terres indigènes (Maria Lorente / AFP / TV5 Monde / 12 novembre)

Evo Morales dans la ville d’Orinoca, le 10 novembre 2020
Photo : AFP – Ronaldo Schemidt

Du village de paysans où il a grandi à la zone de culture de la coca où il a forgé son leadership : l’ex-président Evo Morales a achevé mercredi son périple dans son fief du centre de la Bolivie trois jours après son retour dans le pays andin. “Pendant cette année (d’exil), je ne me suis jamais senti abandonné”, a lancé l’ancien chef de l’État devant des milliers de personnes rassemblées dans la localité de Chimoré, dans le département de Cochabamba (centre). (…)

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L’homme du  jour. Evo Morales, de retour d’exil (Rosa Messaoui / L’Humanité / 10 novembre)

Photo : Ueslei Marcelino / Reuters

« Aujourd’hui est un jour important dans ma vie, retourner dans ma patrie que j’aime tant me remplit de joie. » Fin d’une longue année d’exil, hier, pour l’ancien président bolivien Evo Morales, forcé de quitter le pouvoir et le pays sous la contrainte des policiers et des militaires, le 11 novembre 2019, au terme d’un coup d’État électoral appuyé par Washington. Avec l’investiture, dimanche, de Luis Arce, son ancien ministre de l’Économie, élu président avec 55 % des voix le 18 octobre dernier, et l’annonce par la justice bolivienne de l’abandon des poursuites engagées contre lui sous l’impulsion des putschistes pour « terrorisme et sédition », plus rien ne s’opposait à son retour. Après une dernière étape argentine à La Quiaca avec le président Alberto Fernández, qui lui a offert l’asile, Evo Morales a franchi la frontière pour être accueilli côté bolivien, à Villazón, dans une atmosphère de fête. (…)

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Evo Morales rentre d’exil au lendemain de l’investiture de Luis Arce (France 24 / 9 novembre)


L’ancien président Evo Morales de retour en Bolivie après un an d’exil (Le Monde / AFP / 9 novembre)

Evo Morales et Alberto Fernández, à La Quiaca le 9 novembre 2020 / AFP

L’ex-président Evo Morales est rentré lundi 9 novembre en Bolivie depuis l’Argentine, où il était réfugié, avant d’entamer un périple par la route de trois jours et de 1 000 km jusqu’à son fief du centre du pays. « Une partie de ma vie reste en Argentine après onze mois » d’exil dans ce pays, a déclaré l’ancien chef de l’Etat (2006-2019), avant de traverser à pied le pont transfrontalier qui relie la ville de La Quiaca, dans le nord de l’Argentine, à celle de Villazon, dans le sud de la Bolivie. Evo Morales était accompagné, du côté argentin, par le président de centre gauche Alberto Fernández. « Merci beaucoup mon frère Alberto », lui a lancé M. Morales, soulignant qu’il « lui a sauvé la vie ». Il va à présent entreprendre son périple par la route jusqu’à son fief de Chimoré, dans le département de Cochabamba (centre). Le premier président indigène du pays a choisi une date symbolique pour rentrer dans son pays : au lendemain de l’investiture, comme président, de son dauphin Luis Arce, et quelques heures avant le premier anniversaire de sa démission, le 10 novembre 2019. Des centaines de personnes, dont de nombreux Amérindiens vêtus de leurs tenues traditionnelles, s’étaient massées à la frontière, dès l’aube, dans un vent glacial, pour attendre le « père de la Bolivie »« Nous sommes heureux, il est comme notre père, le père de tous les gens pauvres. Il revient et il sera toujours avec nous dans notre cœur », s’est enthousiasmée Alejandra Choque, femme au foyer de 56 ans. (…)

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