Cuba: que va changer l’élection de Biden?(RFI)

Avant de quitter le pouvoir, le secrétaire d’État Mike Pompeo a adopté dans la précipitation une série de mesures qui promettent de compliquer la tâche de l’administration Biden, entre autres le replacement de Cuba sur la liste des pays qui parrainent le terrorisme au même titre que l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie.

Entretien de Marie-France Chatin avec :

  • Janette Habel, politologue, enseignante à l’Institut des Hautes Etudes de l’Amerique Latine. 
  • Matthias Fekl, ancien ministre. Avocat, fondateur du cabinet AUDIT-DUPREY-FEKL. 
  • Stéphane Witkowski, président de Bale Conseil. Enseignant à l’ILERI. Président du Conseil d’orientation Stratégique de l’IHEAL.

Entretien à écouter ci-dessous

L’aversion de Donald Trump pour Cuba aura sévi jusqu’à la toute fin de son mandat qui aura fait pleuvoir plus de 190 sanctions sur l’île en quatre ans. Le placement de Cuba sur la liste noire vise évidemment à bloquer un retour au dialogue historique engagé par Barack Obama en décembre 2014. Elle va restreindre son commerce extérieur et exposer les investisseurs étrangers sur l’île à des poursuites aux États-Unis. Elle va compliquer la relation avec Cuba du nouveau gouvernement de Joe Biden et aggravera les difficultés économiques des 11 millions de Cubains. Joe Biden pourra-t-il réconcilier Cuba et l’Amérique et aller jusqu’à demander la levée inconditionnelle de l’embargo par le Congrès américain? 

Émission Géopolitique, le débat à retrouver ici