🇪🇨 Équateur : violents incendies à Quito (revue de presse)
Le 26 septembre, les autorités équatoriennes estimaient que les feux de forêt ne présentaient plus de danger et qu’un retour à la normale pouvait enfin être envisagé à Quito. Les pompiers ne luttaient plus que contre deux foyers, contre une vingtaine vingt-quatre heures plus tôt, après trois jours d’incendies qui ont dévasté 140 hectares de forêt en pleine sécheresse. Le feu s’était propagé depuis mardi 24 septembre dans le nord-est de la ville, dans les zones de Guápulo, du parc métropolitain de Guangüiltagua (l’un des plus grands de la capitale) et de la colline d’Auqui.
Équateur. Les incendies de forêt ne menacent plus la capitale Quito (Ouest France)
Les pompiers luttaient jeudi 26 septembre 2024 contre les dernières poches de feux de forêt en périphérie de la capitale équatorienne Quito, où la situation est en train de revenir à la « normale » après trois jours d’incendies qui ont dévasté 140 hectares de forêt en pleine sécheresse.
Sur la trentaine de foyers qui ont enfumé la capitale, deux subsistent jeudi, selon les autorités, qui avaient décrété mercredi la ville en « état d’urgence », une mesure permettant de financer la reconstruction rapide et le réaménagement des zones affectées.
Le feu s’est propagé depuis mardi dans le nord-est de la ville, dans les zones de Guápulo, du parc métropolitain de Guangüiltagua (l’un des plus grands de la capitale) et de la colline d’Auqui.
Six personnes ont été blessées, dont un enfant de moins d’un an et deux pompiers. Au moins sept maisons ont été calcinées dans le quartier populaire de Bolaños. Les incendies ont également touché le quartier résidentiel de Bellavista, qui abrite la fondation Guayasamín et les œuvres du célèbre peintre Oswaldo Guayasamín. (…)
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Quito menacée par des incendies (TV5 Monde / 26 septembre)
Des massifs forestiers et des maisons sont carbonisées dans Quito et sa banlieue, où les feux de forêt font rage. Ils ont fait au moins six blessés et ont forcé l’évacuation de plus de cent familles.
Équateur: la capitale Quito en “état d’urgence” face à vingt-sept incendies de forêts (TV5 Monde 25 septembre)
Un fort vent répand mercredi une odeur de brûlé dans la capitale équatorienne Quito, placée en “état d’urgence” face aux vingt-sept incendies de forêt qui ravagent les montagnes environnantes, faisant six blessés, dans le contexte de la pire sécheresse qu’ait connue l’Equateur en 61 ans.
Un bilan communiqué mardi soir 24 septembre avait fait état de cinq incendies dans la capitale équatorienne qui compte près de trois millions d’habitants.
Le Comité national des opérations d’urgence (COE) “vient de déclarer l’état d’urgence au niveau métropolitain”, a annoncé le maire de Quito, Pabel Muñoz, qui dirige cet organe.
La mesure permettra notamment de solliciter auprès des banques des prêts de 500.000 dollars pour la reconstruction des biens touchés et la restauration de la flore affectée par les 27 incendies qui ont commencé à se déclarer mardi, a-t-il ajouté.
“Quito est attaquée”, avait déclaré plus tôt à la presse Carolina Andrade, secrétaire à la Sécurité de la municipalité, annonçant que les incendies avaient fait quatre blessés, deux adultes et deux mineurs.
Le maire Pabel Muñoz a, lui, fait état de deux pompiers blessés alors qu’ils procédaient à des évacuations. Mardi soir, l’édile avait signalé “cinq foyers d’incendie”, qualifiant la situation de “critique”.
Ces incendies surviennent alors que le pays traverse sa pire sécheresse en 61 ans, avec des interruptions de l’approvisionnement en eau potable et des coupures de courant de jusqu’à 12 heures consécutives.
La sécheresse, que les scientifiques associent au changement climatique, frappe également la Colombie, le Pérou, la Bolivie, l’Argentine, le Paraguay et le Brésil, aussi frappés par de violents incendies.
L’observatoire européen Copernicus a indiqué lundi que l’Amazonie et la zone humide du Pantanal ont connu ces derniers mois leurs “pires incendies en deux décennies”.
Selon les autorités équatoriennes, les 27 incendies autour de Quito seraient cependant d’origine criminelle, la sécheresse multipliant la propagation du feu. Elles ont annoncé l’arrestation d’un homme de 19 ans trouvé en possession d’un bidon d’essence. (…)
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