Giovanni López, assassiné par la police mexicaine (articles de La Jornada et Libération/ vidéo du Parisien)
Face aux crimes policiers et aux abus de la police dans le contexte de gestion autoritaire de la pandémie de COVID, les mobilisations se multiplient bien au-delà des États-Unis. Au Mexique, la détention et l’assassinat par la police de Giovanni López, 30 ans, pour ne pas avoir porté de masque anti-COVID à l’extérieur de son domicile provoquent depuis un mois la montée des manifestations et de la rage contre la police.
Los de abajo: une chronique de Gloria Muñoz Ramírez / La Jornada / CSCPL
Article en espagnol traduit et publié par le Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte
L’assassinat de Giovanni López, 30 ans, aux mains de la police d’Ixtlahuacán de los Membrillos, de l’aire métropolitaine de la ville de Guadalajara, Jalisco n’est pas un fait fait isolé. Elle survient en pleine pandémie, et le motif le rend plus grave encore, puisque Christian, frère de Giovanni, raconte que c’est pour ne pas avoir mis de masque anti-covid qu’il a été arrêté et frappé à mort, projetant ainsi une lumière crue sur l’arbitraire et la violence institutionnelle régnante dans l’État de Jalisco, gouverné par Enrique Alfaro (Mouvement Citoyen), au milieu de différents scandales de corruption.
« Si vous le tuez on saura pourquoi », entend-on dire Christian, tandis que la police lui arrache son frère, avec lequel il se trouvait quelques minutes auparavant assis sur le trottoir à l’extérieur de leur domicile, alors qu’ils s’apprêtaient à dîner. « Tu vas me le ramener vivant ou mort ? », a-t-il alors demandé au président municipal d’Ixtlahuacán, Eduardo Cervantes Aguilar, lui aussi accusé à plusieurs reprises pour sa gestion violente et arbitraire. (…)
(…) Lire la suite de l’article et voir des vidéos ici
Giovanni López, le George Floyd mexicain (Emmanuelle Steels / Libération)
Cet ouvrier est mort le 5 mai, après avoir été vraisemblablement torturé par la police. L’affaire n’avait pas fait grand bruit dans un pays où le racisme social est ancré. Mais la mort de George Floyd a changé la donne. Près d’un mois est passé avant que la mort de Giovanni López aux mains des policiers qui l’ont arrêté et tabassé ne provoque une clameur nationale au Mexique. Mais depuis plusieurs jours, les manifestants laissent libre cours à leur colère face à ce nouvel exemple de brutalité policière.
(…) Lire la suite de l’article (réservé aux abonné.e.s) ici
Vidéo (Le Parisien)