🇭🇳 Honduras: des associations réclament justice après l’assassinat d’un défenseur de l’environnement (RFI)
Au Honduras, un autre défenseur de l’environnement a été assassiné par balle par des inconnus samedi 14 septembre. Le pays d’Amérique centrale est l’un des plus dangereux du monde pour les militants environnementaux. Juan López, quarante-six ans, a été criblé de balles en sortant d’une église à Tocoa, dans le nord-est du pays.
Juan López a été inhumé dimanche 15 septembre dans la municipalité de Tocoa, ville du nord-est du Honduras, où il vivait et dont il était conseiller municipal, selon la presse locale.
Le procureur du Honduras, Johel Zelaya, a salué un homme dont « la vie était un exemple de lutte », indiquant que des « équipes spécialisées enquêtent déjà pour que sa mort ne reste pas impunie ». Dimanche matin, la police a demandé « au public qui a des informations pertinentes concernant l’acte criminel de communiquer confidentiellement » via sa ligne d’urgence 911.
La présidente hondurienne Xiomara Castro a promis que « justice » serait faite. « Nous condamnons l’assassinat ignoble de notre camarade et leader écologiste Juan Lopez à Tocoa. J’ai ordonné à toutes les forces de l’ordre de faire la lumière sur cette tragédie et identifier les responsables », a déclaré la présidente de gauche sur X. « Justice pour Juan López », a-t-elle promis. L’écologiste était membre du parti Libre au pouvoir.
Juan López était coordinateur d’un collectif de lutte qui accusait le groupe minier Los Pinares d’exploiter une mine à ciel ouvert dans des conditions qui portent atteinte à la réserve forestière de Botaderos, près de Tocoa, à 220 km au nord-est de Tegucigalpa. Il avait obtenu en mai dernier la fin des concessions minières dans ce parc. (…)
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Voir également : Au Honduras, le martyre sans fin des défenseurs de l’environnement (François-Xavier Gómez / Libération / article réservé aux abonné·es)