Inondations meurtrières et dégâts environnementaux au Brésil (revue de presse)
Dix personnes sont mortes les 8 et 9 janvier dans des inondations consécutives à des pluies torrentielles dans l’État déjà sinistré du Minas Gerais. Le Brésil a été sinistré et endeuillé ces deux derniers mois par de graves inondations, en particulier l’État de Bahia, dans le nord-est, fin décembre. Une entreprise française est considérée comme responsable de dégâts environnementaux consécutifs au débordement d’un barrage.
Dix morts dans des inondations dans le sud-est du Brésil
(La Presse / AFP)
Dix personnes sont mortes dimanche et lundi dans des inondations consécutives à des pluies torrentielles dans l’Etat déjà sinistré du Minas Gerais, dans le sud-est du Brésil, ont annoncé mardi les autorités locales. Celles-ci ont averti du risque de nouvelles inondations meurtrières dans cet État déjà endeuillé samedi par l’effondrement spectaculaire d’un pan de falaise qui avait fait perdre la vie à dix personnes se trouvant à bord d’un bateau dans un lac touristique en contrebas.
Les dix dernières personnes à avoir péri sont mortes dans des inondations ou des glissements de terrain, a précisé la Coordination de la défense civile du Minas Gerais.
Famille décimée
Parmi elles, cinq membres d’une même famille — dont deux enfants de trois et six ans — ont été tués lorsque leur voiture a été recouverte par une coulée de boue lors d’un glissement de terrain dans la ville de Brumadinho.
Depuis l’arrivée des pluies, début octobre, 19 personnes sont mortes dans cet État en raison des inondations, tandis que plus de 17 200 autres ont dû quitter leur habitation.
Le vice-gouverneur Paulo Brant a déploré, dans une vidéo postée sur Instagram, « la quantité de précipitations, surtout en un laps de temps court », ainsi que « les erreurs du passé en matière d’expansion désordonnée des villes » et le manque d’action face à « la sédimentation et la pollution des rivières ». (…)
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Dégâts environnementaux au Brésil: lourde amende pour Vallourec
(Les Échos / APF)
Le fabricant de tubes français s’est vu infliger une amende de 288 millions de réal (environ 45 millions d’euros) pour « dégâts environnementaux », trois jours après le débordement d’un barrage minier au Brésil.
Le gouvernement de l’Etat de Minas Gerais (sud-est) a indiqué dans un communiqué avoir « notifié à Vallourec des dégâts environnementaux causés par le débordement d’une digue de contention de sédiments de la mine de Pau Branco », située à Nova Lima, en banlieue de Belo Horizonte.
Suspension des activités
Cette notification prévoit également « la suspension des activités (du barrage) jusqu’à la présentation de documents qui attestent de sa stabilité ». Le débordement du barrage, survenu samedi, dans la mine de fer a été provoqué par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région de Minas Gerais ces derniers jours. Les tonnes de boue qui s’étaient écoulées de la digue ont causé l’interruption du trafic d’une autoroute (qui relie Belo Horizonte à Rio de Janeiro) durant deux jours. Dans un communiqué envoyé à l’AFP, Vallourec a « confirmé avoir reçu la notification de l’amende, qui est en cours d’analyse par son équipe technique ».
Un « récidiviste »
Selon le gouvernement de Minas Gerais, le groupe français est « récidiviste : une autre amende lui avait été infligée en 2020, pour non-respect des délais dans l’envoi de documents au sujet de digues. (…)
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