🇻🇪 Le Venezuela sera partie prenante des négociations entre le gouvernement colombien et l’ELN (RFI)
En réponse à une requête du nouveau président colombien, Gustavo Petro, le Venezuela accepte que son pays fasse partie des garants de futurs pourparlers de paix entre les autorités colombiennes et la guérilla de l’ELN.

L’un des premiers gestes du président colombien Gustavo Petro, peu après son investiture, avait été de rétablir les relations diplomatiques avec le Venezuela, pays voisin, rompues depuis 2019 à la suite de la décision de M. Duque, président de droite, de ne pas reconnaître la réélection de M. Maduro.
Gustavo Petro avait ensuite demandé que le Venezuela se joigne « en tant que pays garant » aux négociations avec la dernière guérilla reconnue en Colombie, dans une lettre publique publiée mardi. « Le Venezuela accepte le rôle de garant (…) Bien sûr ! », a répondu M. Maduro. Le Venezuela se joint ainsi au Chili et à Cuba qui ont donné leur accord pour prendre part à ce processus de paix.
Le Venezuela avait déjà pris part au processus de paix, signé en 2016, qui a conduit à la dissolution des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxiste), a rappelé Nicolas Maduro qui était alors le ministre des Affaires étrangères de Hugo Chavez (1999-2014).
Gustavo Petro a réactivé les contacts avec l’Armée de libération nationale (ELN, d’inspiration guévariste). Il veut reprendre les négociations interrompues en 2019 par le gouvernement de son prédécesseur Ivan Duque, à la suite d’une attaque, en janvier, contre une école de police qui a fait 22 morts, en plus de l’assaillant. Il a ainsi suspendu fin août les mandats d’arrêt lancés contre ses chefs.
Des émissaires du nouveau chef de l’Etat ont déjà rencontré à La Havane des représentants de la guérilla guévariste. La première réunion avec les responsables de l’ELN pourrait se tenir au Venezuela où, selon les renseignements militaires colombiens, se trouvent plusieurs membres de la direction des insurgés. (…)
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