🇺🇸 Tournée de Marco Rubio, secrétaire d’État étasunien, en Amérique centrale (RFI / France 24 / TV5 Monde)
Durant son premier déplacement à l’étranger, qui vise à contrer l’influence chinoise en Amérique latine, le secrétaire d’État américain Marco Rubio s’est d’abord rendu au Salvador et au Panamá. La veille de la visite de Rubio, le président panaméen avait annoncé rompre un important partenariat avec la Chine. Le secrétaire d’État est arrivé ce mardi 4 février au Costa Rica, avant de poursuivre sa tournée au Guatemala et en République dominicaine jusqu’au 6 février.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio s’est rendu ce mardi 4 février au Costa Rica, troisième étape de son premier déplacement à l’étranger à travers lequel il cherche à contrer l’influence chinoise en Amérique latine. Il a apporté au Costa Rica, le « franc soutien » des États-Unis pour s’être opposé au « chantage », selon lui, de la Chine. « Sous la présidence de Trump, nous avons une politique étrangère dans laquelle nous apportons un franc soutien à nos alliés », a déclaré M. Rubio lors d’une conférence de presse à San José, aux côtés du président Rodrigo Chaves.
Au début de sa mini-tournée en Amérique centrale, Marco Rubio, Cubano-Américain et premier hispanique à la tête de la diplomatie américaine, était au Panamá où il a salué des progrès dans sa tentative de réduire l’influence de la Chine sur l’important canal de Panamá.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio s’est montré lundi optimiste sur la capacité du Panamá à apaiser les inquiétudes américaines concernant l’influence chinoise sur le canal de Panama, après les menaces du président Donald Trump de s’en emparer. « Je sais que c’est une question délicate au Panamá et nous ne voulons pas avoir une relation hostile ou négative avec le Panamá. Je ne crois pas que ce soit le cas », a-t-il précisé. (…)
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Marco Rubio menace le Panamá, les autorités ne veulent pas se laisser faire (France 24)
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a menacé dimanche 2 février le Panamá de “mesures” en l’absence de “changements immédiats” sur le canal de Panamá. Une volonté de reprise en main largement dénoncée au Panama lors de manifestations. Le président Jose Raul Mulino se montre, lui, confiant, disant ne pas croire à une intervention militaire.
Le Panamá élude à nouveau les menaces américaines autour du contrôle du canal (RFI)
Pour sa première visite à l’étranger en tant que chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio a transmis au président du Panama la position du président Donald Trump sur la « violation du traité » régissant le canal du Panamá, carrefour maritime stratégique pour le commerce mondial. Dès le jour de son investiture, le 20 janvier, Donald Trump a dit vouloir en « reprendre » le contrôle pour contrer l’influence de la Chine.

Lors de son entretien avec le président José Raul Mulino, Marco Rubio a déclaré que « la position actuelle d’influence et de contrôle du Parti communiste chinois sur la zone du canal de Panama constitue une menace pour le canal et représente une violation du traité concernant la neutralité permanente et le fonctionnement du canal de Panama », selon la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce.
Aussi, Marco Rubio « a clairement indiqué que ce statu quo était inacceptable et qu’en l’absence de changements immédiats, les États-Unis devraient prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs droits en vertu du traité », a-t-elle ajouté. (…)
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Panamá: les États-Unis ne seront pas exemptés de droit de passage, assure l’Autorité du canal (RFI / France 24)
Les États-Unis ont annoncé mercredi 5 février que leurs navires gouvernementaux pourront désormais franchir gratuitement le Canal de Panamá, que le président Donald Trump menace de reprendre, mais l’autorité chargée de gérer cette voie d’eau stratégique a démenti cette affirmation un peu plus tard.
« L’État du Panama a donné son accord pour ne plus faire payer aux navires de l’État américain la traversée du Canal de Panamá », s’est félicité le département d’État sur le réseau social X, ajoutant que cela « va faire économiser des millions de dollars à l’État américain ».
Mais l’Autorité du Canal de Panamá, un organisme indépendant créé par la Constitution panaméenne pour administrer le canal, a rapidement démenti. « L’Autorité du Canal de Panamá, qui a le pouvoir de fixer les péages et autres droits pour le franchissement du canal, annonce qu’elle n’a procédé à aucun ajustement de ces droits », a-t-elle écrit dans un communiqué sur X.
Elle a ajouté cependant être « disponible pour établir un dialogue avec les fonctionnaires compétents des États-Unis concernant le passage des navires de guerre de ce pays ». Les gouvernements américain et panaméen prévoient de nouveaux pourparlers vendredi sur le canal, par lequel transite 5 % du commerce mondial et dont les États-Unis et la Chine sont les principaux usagers. (…)
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Nouvelles routes de la soie: Panamá confirme son retrait du projet chinois, la Chine le «déplore» (RFI)
La Chine « déplore profondément » le retrait du Panamá du projet des Nouvelles Routes de la soie. Une décision prise sous la pression de Donald Trump, qui accuse le canal de Panamá d’être sous le contrôle de Pékin et qui estime que en outre que son pays devrait bénéficier de meilleures conditions commerciales.
Cette interruption du partenariat entre le petit pays d’Amérique centrale et le géant asiatique suffira-t-elle à freiner les ambitions du président américain ? Un rendez-vous téléphonique entre le président panaméen et Donald Trump est programmé ce vendredi 7 février.
Dimanche 2 février, à l’issue de sa rencontre avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio, le président panaméen José Raul Mulino avait annoncé qu’il ne prolongerait pas la coopération avec la Chine sur le projet d’infrastructures des Nouvelles routes de la soie, axe central de la stratégie chinoise pour accroître son influence à l’étranger et sécuriser ses approvisionnements.
Pékin déclare ce vendredi « déplorer profondément » ce retrait. « La Chine s’oppose fermement à ce que les États-Unis utilisent la pression et la coercition pour dénigrer et saper la coopération » dans le cadre de ce projet, a déclaré vendredi Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
L’accord avec le Panamá, renouvelé tous les trois ans, se terminait en 2026. Or, Donald Trump veut que les choses aillent vite. Dès lundi, il a donc exprimé son insatisfaction, et le Panamá va finalement faire jouer sa clause de sortie dès maintenant – pour un retrait effectif dans 90 jours. (…)
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Rubio termine sa tournée par une étape en République dominicaine après un passage au Guatemala (TV5 Monde)
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, en provenance du Guatemala, est arrivé mercredi 5 février à Saint-Domingue, dernière étape de sa tournée qui l’avait conduit en Amérique centrale chercher des partenariats sur les thèmes migratoires et de lutte contre l’influence chinoise.

À sa descente d’avion, un porte-parole du département d’État a annoncé que M. Rubio avait donné son feu vert à une aide de 40,7 millions de dollars au fonds destiné à financer la mission multinationale chargée d’aider la police haïtienne contre les gangs. Cette annonce intervient au lendemain de la demande des États-Unis à l’ONU de geler immédiatement leur contribution à ce fonds.
La République dominicaine partage avec Haïti l’île d’Hispaniola et le chef de la diplomatie américaine doit y rencontrer le président Luis Abinader qui défend une ligne dure à la Trump contre son voisin, chroniquement instable, y compris le début des travaux de construction d’un mur et l’augmentation des expulsions.
M. Rubio arrivait en provenance du Guatemala, qui s’est engagé à accueillir davantage de vols de migrants expulsés par les États-Unis, comprenant également des étrangers. “Nous sommes convenus d’augmenter de 40% le nombre de vols de personnes expulsées, tant des compatriotes rapatriés que des étrangers” qui seront ensuite envoyés dans leurs pays, a déclaré le président Bernardo Arévalo lors d’une conférence de presse conjointe. (…)
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