Marée noire au Pérou (revue de presse et vidéos)


Ce serait le pire désastre écologique survenu dans le pays ces dernières années. L’éruption aux Tonga et le tsunami qui a suivi ont provoqué une forte houle jusqu’à la côte pacifique du continent américain. À Lima, elle a provoqué le déversement de tonnes de pétroles d’un tanker, provoquant une vaste marée noire.

Photo : Martín Mejía / AP

L’éruption, samedi 15 janvier, du volcan sous-marin Hunga Tonga-Hunga Ha’apai, qui a ravagé l’archipel d’un tsunami, a été ressentie jusqu’à la côte pacifique du continent américain. C’est au Pérou que les dommages sont les plus importants. La forte houle a provoqué d’énormes fuites d’un tanker lors du déchargement dans une raffinerie du port de Callao, le principal du pays, tout proche de la capitale, Lima. Quelque 6 000 barils de pétrole brut se sont écoulés au cours de ces opérations. Le Mare Dorium appartient à la multinationale d’origine espagnole Repsol. Le gouvernement, les associations de pêcheurs et les groupes écologistes exigent que l’entreprise prenne ses responsabilités.

Le Pérou déclare l’urgence environnementale face à la marée noire
qui continue de se déverser sur ses côtes
(Béatrice Fidalgo /Planète Amazone / 9 février)

12 000 barils de pétrole brut déversés dans l’océan Pacifique, soit 1 700 tonnes de pétrole. Une vingtaine de plages souillées. Une faune et une flore en péril. Voici le triste bilan, dressé fin janvier, de la catastrophe écologique qui perdure depuis presque trois semaines.  Aux dernières nouvelles, la zone touchée s’étend sur environ 11,9 kilomètres carrés de mer et de littoral, ce qui équivaut à environ 1 252 terrains de football, selon l’Agence d’Évaluation et de Contrôle de l’Environnement (OEFA).

Photo d’un oiseau marin pris au piège par la marée noire. © OEFA

Cet événement est décrit par le gouvernement péruvien comme le « pire désastre écologique qu’ait connu le pays ces dernières années ». Les populations locales et indigènes de la région, déjà fortement exposées à la détérioration de leurs écosystèmes, font désormais face à cette nouvelle menace. Contraints et forcés, ils s’affairent à nettoyer les couches de pétrole venues recouvrir les plages en s’exposant aux gaz toxiques. De nombreux bénévoles sont venus leur prêter main forte. 

La pêche est désormais impraticable et l’activité portuaire au pas, l’économie de cette partie du pays s’en trouvant paralysée. La faune locale est également en danger, nombreuses sont les espèces marines (poissons, oursins, loutre de mer, oiseaux marins…) prises au piège ou ayant trouvé la mort. Certaines d’entre elles pourraient venir à disparaître définitivement comme l’explique, auprès de Mongabay, l’avocat César Ipenza : « Il existe une faune endémique en voie de disparition comme la loutre de mer ou le manchot de Humboldt qui est désormais plus vulnérable en raison de ce déversement. » Le secteur touristique est également touché de plein fouet par la catastrophe, en cette période d’été austral.

Alors que l’État péruvien demande à la compagnie pétrolière espagnole des dédommagements, suite au déversement ayant causé la marée noire, cette dernière nie toute responsabilité. Repsol affirme «  que les autorités maritimes péruviennes n’avaient pas émis d’avertissement concernant les conséquences possibles de l’éruption aux Tonga. » (…)

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Après une marée noire, le Pérou
déclare l’urgence environnementale
(Reporterre)

Des plages souillées. Des oiseaux marins morts noyés dans le mazout. Des pêcheurs qui restent à quai. Depuis le 15 janvier dernier, une marée noire souille les côtes péruviennes.

Photo : Pilar Olivares

Près de 6 000 barils de pétrole brut provenant du tanker Mare-Doricum se sont déversés dans la mer. Cette catastrophe va polluer la réserve nationale des îles, îlots et pointes Guano sur 512 hectares et la zone protégée d’Ancón sur 1 758 hectares. 21 plages sont également touchées. Le gouvernement péruvien a ainsi décrété le 22 janvier «  l’urgence environnementale  » pour 90 jours. Cette marée noire aura « un impact important sur l’écosystème marin côtier d’une grande diversité biologique » et représente un « risque élevé pour la santé publique » selon le communiqué du ministère. (…)

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Au Pérou, la marée noire plus importante que prévu
(Le Monde / AFP)

Selon le ministère de l’environnement péruvien, ce sont l’équivalent de 12 000 barils de pétrole, et non 6 000, qui se sont déversés dans le Pacifique le 15 janvier. Plus d’un tiers a été récupéré.

Des soldats péruviens participent à une opération de nettoyage des plages, près de Huaral, le 27 janvier 2022. Cris Bourioncle/ AFPTOPSHOT

Le Pérou est toujours aux prises avec une marée noire, deux semaines après une importante fuite de pétrole dans l’océan Pacifique. Le gouvernement a doublé, vendredi 28 janvier, son estimation de la quantité de pétrole qui s’est déversée au large des côtes, de 6 000 à 12 000 barils. « Nous avons pour le moment le chiffre de 11 900 barils » répandus en mer au cours de la marée noire du 15 janvier, a déclaré le ministre de l’environnement péruvien, Ruben Ramirez, à l’occasion d’une conférence de presse. Le 15 janvier, une fuite de pétrole s’est produite pendant le déchargement d’un tanker dans la raffinerie de La Pampilla, propriété du groupe pétrolier espagnol Repsol, située à 30 km au nord de Lima. La nappe de pétrole a été poussée par les courants jusqu’à 140 km au nord de la raffinerie. Elle a entraîné la mort de milliers de poissons et d’oiseaux marins et mis des centaines de pêcheurs artisanaux au chômage. En plein milieu de l’été austral, le secteur touristique de la zone est également touché de plein fouet.

Plus de 180 hectares de littoral souillés

Selon le gouvernement, plus de 180 hectares de littoral ont été souillés, ainsi que 713 hectares de zone maritime. « Pour l’heure, 4 225 barils ont été récupérés », a précisé le vice-ministre de l’environnement, Alfredo Mamani Salinas, au cours de la même conférence de presse. Quelque 12 000 barils correspondent à environ 1 700 tonnes de pétrole. (…)

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Le Pérou connait la pire marée noire de ces dernières années
(Concepción Alvarez / Novethic)

Plus de 18 000 mètres carrés de côtes et de mer ont été souillée.
Photo EyePress via AFP

C’est un incroyable effet domino. Samedi, alors qu’une éruption volcanique sans précédent et un tsunami s’abattaient sur les îles Tonga, à l’est de l’Australie, une importante marée noire a frappé les côtes péruviennes de l’autre côté de l’océan Pacifique quelques heures plus tard. La puissante houle a déstabilisé un tanker qui déchargeait son pétrole. Les conséquences environnementales sont désastreuses. Repsol, la compagnie propriétaire de la raffinerie, est pointée du doigt pour son manque de réactivité. 

Des oiseaux, des pingouins, des poissons, des tortues échoués et recouverts de mazout. Ce sont les images qui nous proviennent des plages habituellement paradisiaques de Lima, au Pérou, après une marée noire considérée comme “le pire désastre écologique qui s’est produit dans la région ces dernières années”. Samedi 15 janvier, à 9 000 kilomètres de là, une éruption volcanique – la plus importante enregistrée depuis des décennies – et un tsunami dévastateurs frappent les îles Tonga, situées à l’est de l’Australie. La houle qui a traversé l’océan Pacifique a déstabilisé un tanker qui procédait à son déchargement, dans la raffinerie de Ventanilla, propriété de l’espagnol Repsol, au nord de la capitale péruvienne.

Plus de 18 000 mètres carrés de côtes et de mer ont été souillées, deux aires naturelles protégées, abritant des oiseaux marins, ont été contaminées et des centaines de famille vivant de la pêche ont été privées de leur moyen de subsistance. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses images ont été partagées pour témoigner du désastre environnemental alors que plusieurs opérations de nettoyage ont été lancées. On estime que le pétrole déversé équivaut à la quantité de pétrole qu’il faudrait pour remplir les réservoirs de 25 000 voitures. (…)

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Le navire à l’origine de la marée noire interdit d’appareiller
(Ouest – France / AFP)

Équipes de nettoyage sur une plage au nord de Lima, le 20 janvier 2022.
Cris Bouroncle / AFP

Plus de 174 hectares de côte – l’équivalent de 270 terrains de football – ont été touchés par le déversement de 6 000 barils de pétrole brut, samedi 15 janvier. S’il veut naviguer, le pétrolier « Mare Dorium », devra s’acquitter de 38 millions de dollars, a indiqué la Première ministre Mirtha Vasquez. Les pêcheurs sont inquiets pour leur avenir.

Le navire impliqué dans le déversement de 6 000 barils de brut sur les côtes du Pérou, un accident attribué à la houle provoquée par l’éruption volcanique aux Tonga, a été interdit d’appareiller, a annoncé jeudi 20 janvier la Première ministre Mirtha Vasquez.

S’il veut naviguer, le « Mare Dorium », sous pavillon italien, devra s’acquitter de 150 millions de soles (environ 38 millions de dollars), a ajouté Mirtha Vasquez, précisant que l’entreprise devait fournir une garantie. Selon la marine péruvienne, le navire est ancré dans la baie du port de Callao, près de Lima, jusqu’à ce que les enquêtes soient terminées.

La marée noire s’est produite samedi 15 janvier dans la raffinerie La Pampilla, à Ventanilla, dans la région de Lima. Selon l’entreprise, propriété du groupe espagnol Repsol, l’accident a eu lieu lors du processus de déchargement de brut d’un tanker en raison de la violente houle de samedi au large des côtes péruviennes, liée au tsunami provoqué par l’éruption volcanique aux Tonga. (…)

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Au Pérou, le désespoir des pêcheurs artisanaux face à la marée noire
(Sciences et Avenir / AFP)

Marée noire au Pérou (AFP – Tatiana MAGARINOS)

À La Ventanilla, sur la côte centrale du Pérou, les pêcheurs sont désespérés après le déversement de milliers de barils de pétrole depuis une raffinerie de la compagnie espagnole Repsol. Cette dernière en rejette la responsabilité sur la houle provoquée par l’éruption volcanique aux Tonga.

“Nous avons perdu notre gagne-pain et nous ne savons pas quand cela va se terminer”, raconte à l’AFP Miguel Angel Nuñez, venu protester avec une centaine d’autres pêcheurs artisanaux devant les portes de la raffinerie La Pampilla, pour dénoncer les conséquences de la marée noire de samedi sur leur activité. Selon l’entreprise, propriété de Repsol, l’accident s’est produit lors du processus de déchargement de brut d’un tanker, rendu difficile par la violente houle présente ce jour-là au large des côtes péruviennes en raison de l’éruption volcanique aux Tonga, à plus de 10.000 km de là dans le Pacifique.

Le navire, sous pavillon italien, était chargé de 985.000 barils de brut, et 6.000 ont fini dans la mer. Les autorités lui ont interdit de lever l’ancre jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur l’accident. “Nous souhaitons que (Repsol) reconnaisse les dommages. La marée noire vient de leur négligence”, lance Miguel Angel Nunez. Les pêcheurs sont venus protester avec leurs filets de pêche, et des cadavres d’oiseaux couverts de pétrole. La côte de La Ventanilla, située à une trentaine de kilomètres au nord de Lima, est connue pour sa diversité de poissons. Nombre d’entre eux sont utilisés pour la confection du fameux ceviche, un plat de poisson mariné emblématique de la gastronomie péruvienne. “Cette catastrophe, ce n’est pas une question de quelques mois, cela va durer des années. Nous n’avons plus de travail. Qu’allons nous faire ?”, se désole Roberto Espinoza.

Le gouvernement péruvien a réclamé mercredi des dédommagements au groupe espagnol, alors que la marée noire a touché plus de 174 hectares (soit 270 terrains de football) sur le littoral et 118 hectares en mer, selon les autorités. Outre une vingtaine plages polluées, “cette terrible situation met en péril la flore et la faune dans deux aires naturelles protégées”, la Réserve nationale du système des îles et îlots et la Zone protégée d’Ancon, selon le ministère de l’Environnement. (…)

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Pérou : marée noire historique (TV5MONDE Info)

Pérou : l’éruption volcanique qui a frappé les îles Tonga, a provoqué la fuite d’un navire transportant du pétrole. Le pays fait face à une marée noire historique…


Marée noire au Pérou : le gouvernement réclame
des dédommagements à Repsol
(France 24)

Le gouvernement du Pérou a réclamé mercredi 19 janvier 2022 des dédommagements à la compagnie pétrolière espagnole Repsol pour les dommages entraînés par le déversement de 6 000 barils de brut sur les côtes du pays, une marée noire attribuée par l’entreprise à la houle provoquée par l’éruption volcanique aux Tonga.


Au moins deux ans de nettoyage / Les Échos

L’éruption du volcan dans les îles Tonga a provoqué un tsunami, aux lourdes conséquences pour le Pérou. Un navire a renversé une partie de sa cargaison de pétrole sur les côtes péruviennes, plus de 6.000 barils de pétrole brut qui polluent une vingtaine de plages et mettent en danger la faune et la flore de ces environnements. Des employés de la raffinerie responsable ont commencé le nettoyage, qui devrait prendre au moins deux ans.


Le Pérou victime d’une marée noire
due à un enchaînement de catastrophes
(Euronews)

Le Pérou exige une indemnisation du géant espagnol de l’énergie Repsol à la suite d’une marée noire provoquée par des vagues exceptionnelles dues à une éruption volcanique à 10 000 km de là, près de Tonga, dans le Pacifique Sud.


Au Pérou, une marée noire met en péril la flore et la faune
(reportage photos / Le Monde)

Les équipes de nettoyage sur la plage d’Ancón, au nord de Lima, le 20 janvier 2022. 
Cris Bouroncle / AFP

La première ministre, Mirtha Vásquez, a interdit jeudi au navire à l’origine de la fuite de pétrole causée par l’éruption volcanique survenue dans les îles Tonga de naviguer, à moins de s’acquitter de 38 millions de dollars (…)

(….) Voir le reportage photos ici


Voir également : Au Pérou, on s’efforce de sauver les oiseaux de la marée noire (reportage photos / Paris Match / AFP)