🇺🇸 🇨🇷 🇵🇦 Migrants expulsés des Etats-Unis : le Costa Rica accepte de servir de point de passage (Le Monde / AFP)/ Le Panamá reçoit un premier vol (Le Figaro / AFP) / Nouvelles expulsions après les accords Caracas-Washington (TV5 Monde / AFP)


Le Costa Rica s’aligne ainsi sur la position du Panamá et du Guatemala voisins, alors que Donald Trump a fait part de sa volonté de chasser du territoire américain les migrants en situation irrégulière.

Policiers de l’immigration costaricains et migrants vénézuéliens, à la frontière entre le Costa Rica et le Panamá, le 12 février 2025. Maynor Valenzuela / REUTERS

Le Costa Rica a annoncé, lundi 17 février, accepter de réceptionner des migrants expulsés par les Etats-Unis, s’alignant sur la position du Panamá et du Guatemala voisins, alors que Donald Trump cherche à chasser du territoire américain les migrants en situation irrégulière.

 Le gouvernement du Costa Rica a accepté de collaborer avec les États-Unis pour le rapatriement dans leur pays de 200 migrants irréguliers », a annoncé la présidence du pays d’Amérique centrale, dans un communiqué. Il s’agit de personnes originaires « d’Asie centrale et d’Inde », selon la même source.

Le président des États-Unis, Donald Trump, avait promis pendant sa campagne de lancer « le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine » contre les sans-papiers, en utilisant les forces armées si nécessaire. Depuis son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, son administration a largement mis en scène et médiatisé les expulsions dans tout le pays, notamment par des vols militaires, pour certains à destination de la base américaine de Guantánamo, sur l’île de Cuba. (…)

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Panamá : le pays annonce avoir accueilli un premier vol de migrants internationaux expulsés par les États-Unis (Le Figaro / AFP)

Le président panaméen José Raul Mulino a indiqué que les personnes expulsées par les États-Unis avaient été emmenées dans des hôtels pour être ensuite envoyées vers un centre dans la province tropicale du Darién.

Les migrants expulsés des États-Unis sont détenus à l’hôtel Decápolis Panamá. Les personnes expulsées viennent d’Afghanistan, d’Iran, de Chine et d’autres pays. Photo : Federico Rios / NY Times

Un premier avion militaire transportant 119 migrants de différentes nationalités renvoyés par les États-Unis pour être rapatriés est arrivé au Panamá, a annoncé jeudi le président José Raul Mulino, qui avait proposé son pays comme pont pour expulser les migrants irréguliers. «Hier (mercredi), un vol de l’armée de l’air des États-Unis est arrivé à l’aéroport de Howard (à l’ouest de la capitale) avec 119 personnes de nationalités très diverses à travers le monde. Ces personnes viennent des États-Unis, faisant escale au Panamá», a déclaré le président panaméen lors d’une conférence de presse.

José Raul Mulino a indiqué que les personnes expulsées par les États-Unis avaient été emmenées dans des hôtels pour être ensuite envoyées vers un centre dans la province tropicale du Darien, frontalière avec la Colombie, où une piste aérienne sera utilisée pour les vols de rapatriement. Les personnes expulsées sont des ressortissants de la Chine, du Pakistan et d’autres pays d’Asie, a précisé Mulino. Il a laissé entendre que deux autres vols arriveront bientôt au Panamá, portant le total à 360 personnes expulsées. Le président panaméen avait proposé le 2 février au secrétaire d’État américain Marco Rubio, en visite dans son pays, que les États-Unis se servent du Panamá comme d’un pont pour expulser les migrants irréguliers vers d’autres pays d’Amérique latine. (…)

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De Guantánamo au Venezuela: nouvelles expulsions américaines après les accords Caracas-Washington (TV5 Monde / AFP)

Les États-Unis ont renvoyé de leur base cubaine de Guantánamo 177 migrants vénézuéliens vers leur pays, avec une escale au Honduras, à la demande des autorités vénézuéliennes, dans un nouveau signe de coopération entre Washington et Caracas.

Migrants vénézuéliens expulsés de Guant160namo à leur arrivée à l’aéroport international Simón Bolivar de Maiquetia, au Venezuela, le 20 février 2025. AFP Pedro Mattey

Ce groupe s’ajoute aux 190 migrants vénézuéliens renvoyés chez eux il y a dix jours dans le cadre de la politique d’expulsions massives promise par le président Donald Trump à son retour au pouvoir. “Merci!”, a crié l’un des expulsés à sa descente de l’avion. “Vous m’avez sorti de là!”, a lancé un autre à l’intention du ministre de l’Intérieur, Diosdado Cabello, qui les a accueillis en leur disant “Bienvenue dans la patrie”. L’avion de la compagnie d’État vénézuélienne Conviasa a décollé du Honduras, où un autre appareil américain transportant les détenus est arrivé de la base de Guantánamo, connue pour sa prison militaire ouverte après les attentats du 11-Septembre 2001 et qui héberge toujours une trentaine de détenus accusés de “terrorisme”. Les migrants expulsés sont tous des hommes, la plupart d’entre eux portant des masques, des combinaisons de sport grises et des baskets sans lacets ou des tongs. Aucun d’entre eux n’était menotté.

[…] Donald Trump mène une vaste offensive contre l’immigration illégale, avec notamment des raids dans plusieurs villes et des expulsions massives, ainsi que la suspension des programmes humanitaires lancés par son prédécesseur, Joe Biden, qui bénéficiaient aux Vénézuéliens, aux Cubains et aux Nicaraguayens. (…)

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Voir également : Le désespoir de demandeurs d’asile expulsés par Trump et enfermés dans un hôtel au Panamá (Courrier International / article réservé aux abonné·es)
Leer en español : Cientos de migrantes deportados por Trump ahora están atrapados en un hotel en Panamá (NY Times)