Murgueres, les voix du féminisme en Amérique latine (Aurélie Charon / France Culture)

Depuis les rangs des manifestations jusqu’aux rondes des militantes, Felipe Camacho fait le portrait de cette société argentine en ébullition. Les militant·e·s féministes y reprennent des chants rythmés aux paroles détournées comme un hymne pour la défense des droits des femmes.

Une Expérience signée Felipe Camacho,
réalisée par Jean-Philippe Navarre

Femmes en lutte. Crédits : Sebastián Camacho

À Buenos Aires, il ne se passe pas une semaine sans manifestation. Depuis 2015, des militant·e·s féministes argentin·e·s se réunissent sous la bannière NiUnaMenos (pas une de moins). Poing levé contre le viol et le féminicide et pour le droit à l’avortement, elles sont devenues le symbole de la lutte féministe dans toute l’Amérique latine et au-delà, comme en France où leurs consœurs reprennent avec force leurs chants et slogans, offrant une caisse de résonance à l’activisme latino-américain. Les chants que les manifestant·e·s latino-américain·e·s entonnent s’inspirent directement de ceux que les supporters reprennent en chœur dans les stades de foot. Des chants aux sonorités particulières issus de mélodies populaires ou de grands tubes et dont seule l’Amérique latine détient la clé. Des chants aux paroles détournées qui sont le signe d’une société en ébullition. Des chants qui ont quelque chose de singulier : une créativité, une musicalité, un supplément d’âme. (…)

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