« Non à la répression du peuple Mapuche au Chili ! »

« Non à la répression du peuple Mapuche au Chili ! »

« Libération des prisonniers politiques ! »

France Amérique Latine (FAL) tient à dénoncer une nouvelle fois l’inacceptable répression d’Etat qui continue d’affecter le mouvement indigène Mapuche. Dernière victime de la « démocratie » chilienne, le jeune Matías Catrileo Quezada. Agé de 22 ans, il a été abattu par une rafale de mitraillette tirée dans le dos par des carabiniers, le Jeudi 3 janvier, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Temuko (sud du Chili).

Ces militants mapuche avaient occupé pacifiquement un champ appartenant à Jorge Luchsinger, grand propriétaire terrien qui garde en sa possession des terres revendiquées de longue date par les paysans Mapuche.

Cet assassinat rappelle celui de Alex Lemun, jeune mapuche de 17 ans, abattu en 2003, acte commis en toute impunité. Le gouvernement de Michelle Bachelet, malgré les recommandations du rapporteur de l’ONU et de nombreuses dénonciations internationales, continue de considérer les militants Mapuche comme des « terroristes » et, plus généralement, à criminaliser toutes les luttes qui s’opposent au modèle néolibéral (en utilisant un arsenal juridique hérité de la dictature de Pinochet).

Cette spirale répressive intervient alors que Patricia Troncoso, prisonnière politique Mapuche, en est à plus de 100 jours de grève de la faim et que son état de santé est jugé extrêmement préoccupant. Patricia est actuellement mise au secret, alimentée de force par ses geôliers et retenue dans des conditions sanitaires désastreuses, mettant en danger sa vie.

Aux côtés d’autres associations de solidarité internationale européennes, étasuniennes et latino-américaines :

- Nous appelons le gouvernement chilien à cesser immédiatement cette politique répressive inacceptable, à libérer les prisonniers politiques, à établir au plus vite des négociations réelles avec les Mapuche mobilisés et à reconnaître le droit inaliénable à l’autodétermination du Peuple Mapuche

- Nous demandons à la Commission européenne et aux gouvernements de l’Union européenne, premier partenaire commercial du Chili, d’interpeller immédiatement le gouvernement Bachelet sur cette violation des droits Humains et des Peuples indigènes.

- Nous appelons également l’ensemble des citoyens français et européens à manifester leur appui aux prisonniers politiques mapuche et à dénoncer publiquement cette politique d’Etat raciste et répressive (notamment en signant cette pétition qui sera transmis à l’ambassade chilienne en France). Janvier 2008

Télécharger le document : Petition MAPUCHE FAL.doc

Vous pouvez signer numériquement cette pétition en remplissant le formulaire suivant :