🇦🇷 Argentine : grève générale et manifestations du 24 janvier contre les réformes ultralibérales du gouvernement de Javier Milei (revue de presse)


Des centaines de milliers d’Argentin.es ont manifesté mercredi 24 janvier à travers tout le pays, en particulier à Buenos Aires, ainsi qu’à Córdoba, Tucumán et La Rioja, pour protester contre l’avalanche de mesures déclenchées par le président Javier Milei. Il s’agit de la plus importante mobilisation de ces dernières années et, surtout, de la première grève depuis l’investiture de Javier Milei il y a un mois et demi.

En Argentine, le président Javier Milei confronté à une grève générale et à de nombreuses manifestations (Le Monde avec AFP)

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans le pays, mercredi 24 janvier, alors que le Parlement argentin va examiner un projet de loi qui comprend de nombreuses mesures ultralibérales.

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Buenos Aires, mercredi 24 janvier, pour protester contre les réformes libérales du nouveau président Javier Milei. Luis Robayo / AFP

Un mois et demi après son arrivée au pouvoir, le président argentin, l’ultralibéral Javier Milei, a été confronté, mercredi 24 janvier, à une grève générale et à sa première contestation d’ampleur. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans la capitale, Buenos Aires, ainsi qu’à Córdoba, Tucumán ou La Rioja, pour protester contre ses réformes d’austérité.

L’immense place du Parlement, à Buenos Aires, s’est remplie au fil des heures de milliers de manifestants, à l’appel de la Confédération générale du travail de la République argentine (CGT, qui revendique sept millions d’affiliés), centrale pro-péroniste (proche du précédent gouvernement), à laquelle s’étaient joints d’autres syndicats, mouvements de gauche radicale et organisations sociales. Selon le chef de la police de Buenos Aires, Diego Kravetz, 80 000 personnes étaient présentes aux abords du Parlement. Un porte-parole de la CGT a évoqué à l’Agence France-Presse jusqu’à 500 000 personnes dans la capitale. (…)

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Les Argentins regrettent-ils déjà d’avoir élu Javier Milei? (Théo Conscience / RFI)

Élu président de l’Argentine le 19 novembre 2023, investi le 10 décembre, Javier Milei a promis de changer le visage de son pays. Des mesures chocs pour cet ultralibéral dès le début de son mandat, qui a lancé un décret et une loi pour déréguler l’économie. Il a fait face aussi le 24 janvier 2024 a une grève générale portée par le principal syndicat du pays. Alors, les Argentins regrettent-ils déjà leur vote ? Nous en discutons dans cet épisode avec Théo Conscience, le correspondant de RFI à Buenos Aires. 

Le 24 janvier 2024, Javier Milei, le président argentin a fait face à Buenos Aires à la première grève nationale, un mois et demi après son investiture. © AFP/Tomas Cuesta

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Argentine : Javier Milei face à une grève générale, un mois et demi après son arrivée au pouvoir (France 24)

Le président argentin Javier Milei a fait face, mercredi 24 janvier, à sa première contestation d’ampleur depuis son élection en décembre 2023. Une grève générale et des manifestations se sont tenues dans tout le pays pour protester contre les premières mesures, jugées ultralibérales, du nouveau président. Parmi elles, la dévaluation de la monnaie de plus de 50% et une quarantaine de privatisations.

Reportage de France 24

Le nouveau président argentin Javier Milei face à une première grève d’ampleur (Euronews)

Des manifestants se sont rassemblés devant la résidence du président argentin Javier Milei ce mardi 23 janvier. Leurs demandes d’augmentation de l’aide de l’État interviennent à la veille d’une grève lancée par les syndicats et les forces politiques contre les réformes économiques du gouvernement.

Reportage d’Euronews

El primer paro general contra Milei (El País)

Miles de personas han tomado las calles de Buenos Aires y de otros puntos de Argentina este miércoles para decirle no al desmantelamiento del Estado impulsado por el presidente Javier Milei. Mientras el nuevo Gobierno avanza con una megaley en el Congreso y un decreto que impuso con centenares de medidas ya entró en vigor, sindicatos, organizaciones sociales, políticos de la oposición y diversos grupos autoconvocados se han manifestado en contra de los proyectos con los que Milei pretende arrogarse facultades legislativas especiales y desregular la castigada economía argentina.

Reportage de El País

Voir également ces articles réservés aux abonné.es :
« La patrie n’est pas à vendre » : l’Argentine en grève contre les réformes ultralibérales de Milei (Louise André-Williams / Mediapart

En Argentine, une grève générale contre «le processus de destruction du pays qu’a entamé Milei» (Mathilde Guillaume / Libération)


Pour rappel, voir :
L’Argentine n’est pas à vendre ! (Carlos Schmerkin – Club Mediapart / Entretien avec le secrétaire général de la CGT (Luis Reygada / L’Humanité)
Argentine : la démocratie en danger. Rassemblement le 24 janvier à 18h devant l’ambassade d’Argentine à Paris (communiqués de l’ACAF et de l’intersyndicale / appel unitaire)
Argentine : premières mobilisations contre les réformes du gouvernement de Javier Milei (revue de presse)