Dossier Fr-Esp: Venezuela, regards sur la crise politique/ miradas sobre la crisis política.

Fr : Le mercredi 23 janvier 2019, Juan Guaidó, président de l’Assemblée nationale vénézuélienne et figure de l’opposition à Nicolás Maduro (réélu en mai 2018 pour un nouveau mandat de 6 ans) s’est autoproclamé « président » de la République.

Déjà plongé dans une crise économique sans précédent, le pays s’enfonce dans une crise politique dont l’issue semble incertaine. Les événements de ces derniers mois cristallisent des tensions géopolitiques majeures, notamment du fait de la participation active des grandes puissances mondiales dans ce conflit.

France Amérique Latine vous propose une compilation d’articles et de tribunes en français et en espagnol avec différentes grilles d’analyses pour tenter de comprendre la situation actuelle. Les articles les plus récents sont en haut de la page. Bonne lecture!

Esp : El miércoles 23 de enero de 2019, Juan Guaidó, presidente de la Asamblea nacional venezolana y figura de la oposición a Nicolás Maduro (reelecto en mayo de 2018 por otro período de 6 años) se auto-proclamó presidente de la República.

Ya inmerso en una crisis económica sin precedente, el país se hunde en una crisis politica cuya salida parece cada vez mas incierta. Los acontecimientos de las últimas semanas cristalizan tensiones geopóliticas claves, especialmente con la implicación activa de las grandes potencias mundiales en este conflicto.

France Amérique Latine les preparó una compilación de artículos y tribunas, que presentan diferentes análisis para intentar entender la situación actual. Los artículos más recientes están en la parte superior de la página. Feliz lectura!

Communiqué de France Amérique Latine : Non au putschisme! Non à toute intervention des États-Unis ! (24 janvier)

(…) La solution à la crise économique et politique que vit le Venezuela, doit se chercher dans le dialogue et au travers de mécanismes démocratiques. Le seul à même de décider de la destinée du pays est le peuple vénézuélien lui-même. Cette nouvelle tentative de déstabilisation viendra au contraire aggraver la situation de la population en générant davantage de violence…

(…) Lire la totalité du communiqué sur le site de FAL

France Amérique Latine s’adresse au Président de la République et au Ministère des Affaires Étrangères (13 février) 

Pour une solution pacifique, négociée et démocratique au Venezuela, non à l’ingérence française et à celle des grandes puissances. Lire la lettre de France Amérique Latine

Amorce de dialogue entre gouvernement et opposition (interview de Thomas Posado par Marine Henriot/ Vatican News/ 20 mai)

Au moment où le Venezuela s’enlise dans une crise politique, économique et sociale, des représentants de l’opposition et du pouvoir se sont rencontrés en Norvège les 16 et 17 mai pour amorcer des discussions. Des pourparlers qui requièrent de la patience, le ministère norvégien des Affaires étrangères fait état de «contacts préliminaires» avec les deux camps dans le cadre d’une «phase exploratoire» (…)

(…) Écouter l’entretien sur le site de Radio Vatican

« Le Venezuela révèle les fractures de l’ordre mondial » : entretien avec Christophe Ventura (Le Vent se Lève / 3 mai)

La récente tentative de coup d’État militaire de Juan Guaidó contre Nicolás Maduro constitue une étape supplémentaire dans l’escalade des tensions entre l’opposition vénézuélienne et son gouvernement. Celui-ci est en butte à des difficultés économiques considérables aggravées par les sanctions américaines, et à une opposition qui ne cache pas sa volonté de renverser Nicolas Maduro par la force. L’élection de Donald Trump marque le grand retour des États-Unis en Amérique latine, qui entendent faire tomber les gouvernements qui s’opposent à leur hégémonie ; une volonté accentuée par la progression fulgurante de la contre-hégémonie chinoise dans le sous-continent américain. Christophe Ventura, chercheur à l’IRIS, revient sur ces aspects de la crise vénézuélienne (…)

(…) Lire l’entretien sur le site de Le Vent se Lève

Soulèvement au Venezuela: interview de Thomas Posado (France 24/ 2 mai)

L’opposant Juan Guaido a appelé mercredi à une grève générale et à une poursuite des manifestations au Venezuela dans l’espoir de chasser du pouvoir le président Nicolás Maduro. Les explications de Thomas Posado, docteur en science politique à l’Université Paris VIII, spécialiste du Venezuela.

Venezuela. La lutte pour le pouvoir et le besoin d’une sortie négociée (Edgardo Lander, Tobías Lambert/ Barril-Infos/ 1 mai)

Il y a trois mois, Juan Guaidó se proclamait président par intérim du Venezuela, mais le président de la République, Nicolás Maduro, est toujours au pouvoir. Pourquoi l’opposition de droite s’est-elle trompée ?

C’est ce qui se passe depuis la première victoire électorale de Chávez (1998). Dès le début de la révolution bolivarienne, les politiciens de droite ont pensé que la sortie de Chávez serait immédiate s’ils mobilisaient la population. Mais ce n’est pas ce qu’il s’est passé, parce que le pays avait changé. Dans les quartiers populaires, les gens jouent un autre rôle et Chávez a toujours réussi à sortir renforcé de tous les moments de crise. D’ailleurs, il convient de noter que le gouvernement de Maduro n’a pas cette capacité et dispose à peine des ressources financières pour maintenir à flot les programmes sociaux. Donc, pour en revenir à la question, malgré tout cela, l’opposition ne reconnaît toujours pas la réalité du pays.

Edgardo Lander est membre de la Plateforme de défense de la Constitution, professeur à la retraite de l’Université centrale du Venezuela (UCV). Il fait partie du groupe de travail permanent de la Fondation Rosa Luxembourg (bureau de Quito). Il travaille sur les alternatives au développement et est associé au Transnational Institute dont le siège se trouve Amsterdam.

Lire l’interview de Edgardo Lander sur le site de Barril-Infos

Le Venezuela à l’heure de la «plus grande manifestation de son histoire» (Benjamin Delille/ Libération/ 29 avril)

Les partisans de Juan Guaidó espèrent une démonstration de force mercredi malgré l’essoufflement des rassemblements antigouvernementaux trois mois après le début de la mobilisation. Les pro-Maduro appellent eux aussi à manifester pour le 1er mai. Depuis presque deux semaines, le message fait le tour des réseaux sociaux: «Le 1er mai, tout le monde dans la rue !» «Ce sera la plus grande manifestation de l’histoire du Venezuela», a promis l’opposant Juan Guaidó. Une provocation pour les partisans de Nicolás Maduro qui ont pour habitude de se réunir chaque année à l’occasion de la Fête du travail. Eux aussi relaient sans cesse les appels à manifester, promettant un nouveau bras-de-fer de mobilisations, en particulier dans les rues de la capitale. Un énième bras-de-fer devrait-on dire tant les manifestations se succèdent au Venezuela depuis trois mois (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site de Libération

Crise politique : «Les négociations sont la seule solution» (interview de Temir Porras par Marie Normand/ RFI/ 27 mars)

Au Venezuela, alors que les coupures d’électricité se succèdent, l’opposant Juan Guaido promet de récupérer le palais présidentiel dans les prochains jours. Cela fait deux mois qu’il s’est autoproclamé président par intérim avec le soutien de l’Assemblée nationale. Temir Porras, un ancien conseiller du président Hugo Chávez en matière de politique étrangère, puis chef de cabinet de Nicolás Maduro de 2007 à 2013, est aujourd’hui professeur invité à Sciences Po Paris. Il critique la gestion de la crise par l’administration Maduro tout en appelant à des négociations pour sortir le pays de la crise.

RFI : Vous portez un regard critique sur l’image que l’opposition renvoie du Venezuela ?

Temir Porras : Le Venezuela est un pays qui connaît la crise économique et sociale la plus sévère de son histoire depuis 2014. Mais il faut garder en tête qu’avant cette dégringolade, le pays avait atteint les niveaux de vie les plus élevés de toute son histoire. C’était il y a cinq ans. Cette descente aux enfers est aussi importante, car on est parti de haut. Beaucoup de gens étaient sortis de la pauvreté, une classe moyenne commençait à se constituer, le salaire minimum avait dépassé les 300 dollars. Il faut aussi prendre en compte que le Venezuela est configuré, depuis 1999, entre deux pôles : le chavisme et l’anti-chavisme. Ces deux forces existaient donc avant la crise et cela explique pourquoi l’opposition présente la situation actuelle comme étant le produit direct des mesures de justice sociale entreprises il y a 12 ou 13 ans. A mon avis, il faut plutôt chercher les sources de cette crise dans le plus court-terme, dans ce qu’a réalisé l’administration Maduro au cours des cinq dernières années (….)

(…) Lire la suite de l’entretien sur le site de RFI

Crise humanitaire et impasse politique (entretien sur Médiapart)

Retour sur la crise vénézuélienne entre impasse politique et urgence humanitaire. Pour en parler : Jean-Baptiste Mouttet, journaliste pour Mediapart et Yoletty Bracho, chercheuse en science politique à l’université Lumière-Lyon II. 

«Au Venezuela, il n’y aura pas de victoire totale d’un camp sur l’autre» : entretien de François-Xavier Gomez avec Temir Porras Ponceleón (Libération 12 mars)

Le politologue Temir Porras Ponceleón, ancien conseiller de Chávez puis de Maduro, plaide pour le dialogue entre pouvoir socialiste et opposition, et déplore la position des États-Unis qui exacerbe le conflit.

Que dit la panne de courant sans précédent sur la crise au Venezuela ?

La coupure d’électricité accélère et dramatise la situation que vit le pays, mais il faut se garder de conclusions hâtives. Le Venezuela est un pays de rente moyenne, voire élevée, avec de nombreuses infrastructures, un pays plus riche que beaucoup de ses voisins latino-américains. Ainsi la production d’électricité est le double de celle de la Colombie, pourtant plus peuplée. Et puis les Vénézuéliens ont un mode de vie très américanisé, dépensier même. Ce qui ne date pas d’hier mais remonte aux débuts de l’exploitation pétrolière, il y a un siècle. L’impact de la panne a été aggravé par ces habitudes consuméristes. L’eau manque car elle est acheminée dans les étages par des pompes électriques, mais 96% de la population bénéficie de l’eau courante et potable, un taux très élevé pour la région. Même chose pour le métro : c’est le chaos car Caracas, avec cinq lignes, bénéficie d’un des réseaux les plus denses du continent. (…)

(…) Lire la suite de l’entretien sur le site de Libération

Venezuela : «On ne voit pas dans le pays de soulèvement ou d’insurrection» : entretien avec Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS (RT France 5 mars)

“Le drame, c’est celui que vit le peuple vénézuélien, notamment ses classes populaires” (entretien avec Franck Gaudichaud/ Révolution Permanente)

Politiste et enseignant-chercheur à l’Université Grenoble Alpes, spécialiste de l’Amérique latine, Franck Gaudichaud revient sur les racines multifactorielles de la crise actuelle au Venezuela, sur la situation compliquée dans laquelle se retrouve la gauche politique et syndicale et sur les menaces de Donald Trump et de l’Union européenne contre le pays.

Faut-il voir, dans la crise actuelle, la seule responsabilité de l’impérialisme étasunien voulant pousser vers la sortie l’un des derniers « gouvernements de gauche » d’Amérique latine ?

Tout d’abord, et tenant compte de l’intense guerre de l’information et, surtout, de la désinformation qui a cours, il me semble qu’il faudrait se mettre d’accord sur ce que l’on nomme « gouvernement de gauche » pour parler de la période 1999-2019 en Amérique latine. Je pense qu’à ce stade, pour aller vite et ne pas rentrer dans un long débat, la caractérisation générale le plus appropriée serait celle de « gouvernements progressistes », dénomination d’ailleurs légitimée par la plupart des acteurs eux-mêmes (…)

(…) Lire la suite de l’entretien sur le site de Révolution Permanente

Crise vénézuélienne, sur la voie mexicaine ? ( Jean-Jacques Kourliandsky/ IRIS. 28 février)

Le 23 février 2019 devait être le Jour J, de l’entrée au Venezuela de l’aide humanitaire des États-Unis. Et le Jour J de la chute de la Maison Maduro. Le 23 au soir, rien de fondamental n’avait bougé à Caracas. Nicolás Maduro occupait encore le palais présidentiel de Miraflores. Et Juan Guaidó, opposant autoproclamé chef de l’État, annonçait de Colombie son retour au Congrès des députés.

Donald Trump est sans doute un croupier de gala. Sa voix est ferme. Elle porte et emporte l’adhésion de ses amis qui ont applaudi ses rodomontades au verbe musclé. « Les jeux sont faits », a-t-il dit.  « Rien ne va plus » pour Nicolas Maduro. Mais peut-on décider du Venezuela, comme de tout autre pays, autour d’une table de conférences, aménagée pour jeux et paris de hasard sous les feux des caméras ? Manifestement non (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site de IRIS

Le Venezuela et la gauche  (Gabriel Hetland/ Contretemps. 27 février)  

Le Venezuela est en crise et le bellicisme de Trump aggrave les choses. Comment devrions-nous réagir à la situation tendue que connaît le pays ? La question est au centre de débats agités à gauche, aux États-Unis comme ailleurs dans le monde. La récente intensification des manœuvres états-uniennes pour chasser Nicolás Maduro, par la force si nécessaire, rend cette question d’autant plus urgente. Aucune réponse ne va de soi. Mais à la réflexion, trois principes devraient nous servir de boussole : le non-interventionnisme, l’auto-détermination et la solidarité avec les opprimés.

Gabriel Hetland enseigne la sociologie à l’université d’Albany, il est spécialiste des mobilisations populaires dans le sous-continent sud-américain. Ce texte a été traduit de l’anglais (États-Unis) par Thierry Labica pour Contretemps (…)

(…) Lire le point de vue de Gabriel Hatland sur le site de Contretemps

Le groupe de Lima écarte une intervention militaire (Marie Delcas/ Le Monde. 25 février)

L’alliance de quatorze Etats contre le régime de Nicolas Maduro a répété que « la transition vers la démocratie doit être menée pacifiquement » et a regretté la « grave situation humanitaire ».

Il n’y aura pas, pour le moment, d’intervention militaire au Venezuela. Lundi 25 février, les pays du groupe de Lima réunis à Bogota pour fixer une position commune face au gouvernement de Nicolas Maduro ont « réitéré leur conviction que la transition vers la démocratie doit être conduite pacifiquement par les Vénézuéliens eux-mêmes, dans le cadre de la Constitution et du droit international, en usant de moyens politiques et diplomatiques, sans recours à la force ». La longue déclaration finale s’abstient toutefois d’appeler les parties au dialogue. (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site du Monde

Sur fond de fiasco humanitaire, Wasgington tonitrue
(Cathy Dos Santos/ L’Humanité/ 25 février)

La stratégie de « l’aide humanitaire » défrayée par les États-Unis, et qui devait entrer de force, samedi, sur le sol vénézuélien, a été un échec. Mais la première puissance mondiale ne renonce pas à son objectif premier de renverser les autorités légitimes, et le président Nicolas Maduro, afin de contrôler la nation pétrolière (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site de L’Humanité


Une intervention militaire extérieure serait “catastrophique” selon Dominique de Villepin (France Inter 25 février)

Des décibels qui ne couvrent pas le bruit des bottes (Cathy Dos Santos/ L’Humanité/ 22 février)

Après les concerts à la frontière colombo-vénézuélienne le 23 février, le pire ne peut être écarté. L’aide humanitaire exigée par le président autoproclamé, Juan Guaido, sert de prétexte à une intervention militaire orchestrée par Washington.

De part et d’autre du pont de Las Tienditas, lieu hautement stratégique de la frontière colombo-vénézuélienne, les enceintes vont cracher des décibels. Et après, un coup de force, un bain de sang ? Aucun scénario n’est à exclure au terme de cette journée cruciale du 23 février, date de l’ultimatum lancé par l’autoproclamé président intérimaire du Venezuela, Juan Guaidó, pour violer la souveraineté du pays afin d’y faire entrer une prétendue aide humanitaire affrétée par les États-Unis. La Croix-Rouge, Caritas, ou encore l’ONU, pourtant piliers de ce genre de missions, ont refusé de se prêter à de basses manœuvres (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site de l’Humanité

Christophe Aguiton : “la situation au Venezuela est un vrai crève-cœur.” (Le Fil des Communs/ 18 février)


Suite à la parution d’une tribune dans Médiapart, Christophe Aguiton, membre d’Attac France, revient en vidéo sur la situation au Venezuela
pour discuter d’une solution pacifique afin de sortir de la crise actuelle.

La situation au Venezuela: interview de Thomas Posado, docteur en science politique à Paris VIII, spécialiste du Venezuela. (l’Hebdo 16 février)

Thomas Posado, invité de l’Hebdo sur Fréquences Paris Plurielles, développe de nombreux aspects de la politique vénézuélienne et revient en détails sur les circonstances qui ont mené à la situation actuelle.

À écouter ici

La transe de Donald Trump sur le sentier de la guerre (Bruno Odent/ L’Humanité/ 20 février)

Devant les Vénézuéliens de Miami, le président des États-Unis a confirmé qu’il était prêt à actionner une « option » militaire pour « dégager » Maduro et éradiquer par la même occasion le socialisme de la région. (…)

Lire la suite de l’article sur le site de l’Humanité

«Il faut dénoncer cette ingérence»  (Franck Gaudichaud interview de Joel Depommier / Gauchebdo 7 février)

Le Venezuela vit des moments de tension critiques suite à l’avènement d’un double pouvoir à la tête de l’État. Spécialiste de l’Amérique latine et maître de conférences à l’Université Grenoble-Alpes, Franck Gaudichaud nous éclaire sur la situation.

(…) Les pays du groupe de Lima, qui compte dix pays d’Amérique latine plus le Canada, sont largement alignés sur Donald Trump, dont l’objectif est de mettre à profit la situation de crise au Venezuela pour mettre fin au gouvernement Maduro. Les obsessions interventionnistes des néoconservateurs étatsuniens représentent un risque évident de chaos et d’encore plus de violence pour le pays. Par la reconnaissance de Guaido, président autoproclamé, qui se place dans une stratégie du coup de force, on assiste à une nouvelle étape dans cet agenda. (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site de Gauchebdo

Venezuela : réunion de crise à Ottawa du groupe de Lima (France 24)

Une analyse de la situation et de la position de la France, non conforme à sa tradition diplomatique, par Stéphane Witkowski, président du conseil de gestion de l’Institut des Hautes Études de l’Amérique latine (IHEAL) sur France 24 (4 février)

Comprendre la débâcle du projet bolivarien au Venezuela (par Christophe Aguiton, Geneviève Azam, Isabelle Bourboulon et Jean Castillo – membres de l’espace « mobilisations internationales » d’Attac France).

La condamnation de la tentative de coup d’État perpétré par Juan Guaidó au Venezuela est nécessaire. Mais comprendre la débâcle du projet bolivarien est tout aussi nécessaire. Celle-ci constitue un échec majeur pour les gauches, tant à l’échelle de l’Amérique latine qu’à l’échelle mondiale. Un coup d’État civil? Si Juan Guaidó a pu se proclamer président légitime du Venezuela et être reconnu comme tel par – aujourd’hui – une grande partie des pays du Nord et des pays latino-américains traditionnellement opposés au chavisme, c’est qu’il est président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, élu depuis le 5 janvier 2019. Or, dans la Constitution vénézuélienne, il est prévu que le président de l’Assemblée nationale puisse se substituer au président élu en cas de vacance du pouvoir. Il n’y a évidemment pas vacance du pouvoir aujourd’hui, comme cela a pu être le cas après la mort de Hugo Chávez en décembre 2013. La Constitution (article 233) ne prévoit cette vacance qu’en cas de « manquement absolu » du président (mort, incapacité permanente et irréversible, démission, destitution, révocation populaire). (…)

(…) Lire la suite de cette analyse sur le site d’ATTAC France

« La France doit s’engager pour une issue diplomatique au Venezuela» . Tribune cosignée par Jean-Luc Mélenchon et un collectif de personnalités de gauche (Le Monde. 7 février)

L’heure est grave au Venezuela. Ce pays traverse la crise économique, sociale, politique et démocratique la plus dramatique de son histoire. Il est désormais menacé à très court terme d’une déflagration dont les conséquences seraient incalculables et déstabilisatrices pour l’Amérique latine, région jusque-là épargnée par les guerres. Pourtant, dans ce contexte, la diplomatie française s’est de fait alignée par tweets compulsifs d’Emmanuel Macron sur les positions les plus radicalement agressives promues par les Etats-Unis et leurs quelques alliés latino-américains.

Lire la tribune complète sur le blog de Jean-Luc Mélenchon

Également sur le Monde (article réservé aux abonnée.e.s)

Christiane Taubira : « Au Venezuela, respecter le droit »

Dans une tribune au « Monde », l’ancienne garde des sceaux estime que l’Europe ne doit pas s’aligner sur l’interventionnisme des États-Unis mais qu’elle doit s’appuyer sur des règles claires pour préserver la paix.

Lire la tribune de Christine Taubira (Le Monde/ article réservé aux abonné.e.s)

Venezuela : l’aide humanitaire comme nerf de la guerre
(Frédéric Autran  / Libération 6 février)   

Face à la grave crise économique qui touche les Vénézuéliens, les ONG et la communauté internationale craignent que leur aide ne soit  instrumentalisée par Guaidó ou Maduro. Les chiffres ne viennent pas des mêmes sources ni ne couvrent la même période. Mais tous brossent un tableau sinistre de la situation économique et, par ricochet, humanitaire du Venezuela. (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site de Libération

Pourquoi tous les yeux sont rivés sur le Venezuela ?
(Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS/ propos recueillis par Félicia Sideris. LCI )

Depuis des années, le Venezuela s’enfonce dans la crise politique et sociale sans attirer l’attention de la communauté internationale. Mais désormais, tous les regards sont tournés vers ce pays d’Amérique latine qui attise les crispations entre les principales puissances du monde entier. Tandis que les soutiens diplomatiques en faveur de Juan Guaidó, président du Parlement vénézuélien, se multiplient, le président du pays, Nicolás Maduro, rétorque. Il accuse désormais les 19 pays de l’Union européenne reconnaissant son opposant comme “président par intérim” de “soutenir les plans putschistes” des États-Unis.

Alors pourquoi l’Occident s’intéresse de si près à la crise en cours dans cet état du nord de l’Amérique de Sud ? Quelle issue semble possible alors que Donald Trump a confirmé qu’une intervention militaire était “certainement une option”? (…)

(…) Lire la suite sur le site de LCI

Guaidó, Maduro, qui détient vraiment le pouvoir au Venezuela?  (vidéo HuffPost)

Philippe Moreau Defarges, (politologue, chercheur et auteur de “La Tentation du repli”), et Christophe Ventura, (chercheur à l’IRIS, spécialiste de l’Amérique latine) ont accepté de répondre aux questions du HuffPost et de décrypter les jeux de pouvoir en cours à la tête de l’État vénézuélien.

La diplomatie secrète derrière l’autoproclamation de Juan Guaidó (Joshua Goodman , Luis Alonso Lugo , Rob Gillies/ Barril-Infos)

La coalition des gouvernements latino-américains qui se sont joints aux États-Unis pour reconnaître rapidement Juan Guaidó comme président intérimaire du Venezuela s’est constituée après des semaines de diplomatie secrète, selon des participants aux négociations, qui ont notamment impliqué l’envoi discret de messages aux militants sous constante surveillance et un voyage à haut risque à l’étranger du chef de l’opposition qui défie le président Nicolás Maduro.

À la mi-décembre, Guaidó s’est tranquillement rendu à Washington, en Colombie et au Brésil pour informer les responsables de la stratégie de mobilisation de masse de l’opposition coïncidant avec la prestation de serment de Maduro pour un second mandat le 10 janvier face à la condamnation internationale générale, selon Antonio Ledezma, l’ancien maire de Caracas en exil et un allié de Guaidó. (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site de Barril-Infos

Ce Venezuela qui refuse le coup de force yankee
(Vadim Kamenka/ l’Humanité 31 janvier)

Juan Guaidó, le président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, s’est proclamé «président légitime » et a été immédiatement reconnu par Donald Trump. L’ultimatum est venu des dirigeants européens. Le 26 janvier, Madrid, Paris, Berlin, Londres, Lisbonne et Amsterdam ont donné « huit jours » à Nicolás Maduro, président vénézuélien, pour convoquer des élections « justes, libres et transparentes ». Sinon, ils reconnaîtraient, à l’instar des États-Unis, du Canada et de plusieurs pays d’Amérique latine, Juan Guaidó comme « président légitime du pays » (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site de l’Humanité

Venezuela : je réponds à vos questions  (Pascal Boniface/ directeur de l’IRIS)


Pascal Boniface répond à vos questions sur la crise politique au Venezuela et les enjeux régionaux et internationaux de cette crise. (29 janvier)

Pour une solution démocratique, par et pour le peuple vénézuélien: des universitaires et intellectuels latino-américains et européens signent cet appel international pour arrêter l’escalade du conflit politique au Venezuela  (Tribune Médiapart)

Le Venezuela vit une crise sans précédent, qui s’est progressivement aggravée au cours des dernières années, au point d’affecter de façon dramatique tous les aspects de la vie du pays.

La paralysie des services publics, l’effondrement de l’industrie pétrolière et la chute extraordinaire du PIB, l’hyperinflation, l’augmentation vertigineuse de la pauvreté, la migration de millions de personnes et bien d’autres facteurs définissent cette crise. Les conflits politiques ont atteint des niveaux très dangereux, sapant l’état de droit, le cadre de la coexistence sociale et la santé des institutions. La population du pays est dans un état de vulnérabilité absolue. 

Le gouvernement de Nicolás Maduro s’est orienté vers l’autoritarisme, supprimant de facto de nombreuses formes de participation populaire qui avaient été établies depuis le début du processus bolivarien…

(…) Lire la suite sur le site de Médiapart

Detener la escalada del conflicto político en Venezuela. Contra la intervención imperial: Por una solución democrática, desde y para el pueblo venezolano

Cerca de cuatrocientos intelectuales, organizaciones sociales y políticos de todo el mundo han publicado una declaración internacional en la que llaman a detener la escalada del conflicto político en Venezuela, rechazan la intervención imperialista y apoyan una salida constitucional y dialogada, ante la grave crisis que se vive en el país (…)

(…) Leer en Observatorio de ecología política de Venezuela

Dejen de interferir en la política interna de Venezuela:
Carta abierta a los Estados Unidos (Noam Chomsky e intelectuales internacionales )

El gobierno de los Estados Unidos debe dejar de interferir en la política interna de Venezuela, especialmente con el objetivo de derrocar al gobierno del país. Las acciones de la administración Trump y sus aliados regionales empeorarán casi seguro la situación en Venezuela, lo que llevará a un sufrimiento humano innecesario, violencia e inestabilidad.

La polarización política en Venezuela no es nueva; el país lleva mucho tiempo dividido por las diferencias raciales y socioeconómicas. Pero la polarización se ha profundizado en los últimos años. Esto se debe, en parte, al apoyo de los Estados Unidos a una estrategia de la oposición para destituir al gobierno de Nicolás Maduro por medios extraelectorales. Si bien la oposición está dividida respecto a esta estrategia, los EE.UU. han apoyado a los partidarios de la línea dura en su objetivo de derrocar al gobierno de Maduro mediante protestas a menudo violentas, un golpe de Estado militar u otras vías que eluden las urnas (…)

Leer en la página web de Viento Sur

Venezuela: le chantage au raffinage de Washington (François-Xavier Gomez/ Libération)

Pour asphyxier Maduro et hâter le transfert du pouvoir à Guaidó, les Américains ont mis sous séquestre les bénéfices de la compagnie pétrolière d’Etat, qui raffine une grande partie de son brut aux États-Unis.

Les Etats-Unis ont frappé un grand coup lundi en annonçant des sanctions inédites contre la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne, PDVSA, afin d’empêcher «le détournement de ressources» par le président Nicolás Maduro. Priver le régime socialiste des revenus du pétrole, qui représente 95 % des exportations du pays (et autant des recettes budgétaires), c’est asphyxier économiquement le Venezuela et prendre le risque d’affamer encore un peu plus ses 32 millions d’habitants. Cinq jours après avoir reconnu le chef du Parlement, Juan Guaidó, comme président par intérim, la Maison Blanche s’est attaquée à PDVSA, accusée d’être «un véhicule de corruption». Ce que Caracas reconnaît, puisque des poursuites pour détournements ont été lancées contre d’ex-dirigeants de la compagnie, nommés par Chávez et aujourd’hui en fuite (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site de Libération

Crise vénézuélienne: jusqu’où peut aller l’interventionnisme américain? Interview de Thomas Posado (Play RTS)

Écoutez ici l’interview de Thomas Posado, docteur en sciences politiques à Paris VIII, spécialiste du Venezuela.

Venezuela : l’UE à la remorque des États-Unis (Cathy Dos Santos / l’Humanité)

Le Parlement européen a conféré à Juan Guaido le statut de « président intérimaire » vénézuélien. Le Mexique et l’Uruguay plaident, eux, pour un dialogue politique.

La raison penche du côté de l’Amérique latine, du moins pour le moment. Refusant les pressions et un alignement aveugle sur les États-Unis, le Mexique et l’Uruguay ont annoncé la tenue d’un sommet international, le 7 février à Montevideo, en vue de trouver une issue pacifique et politique à la crise vénézuélienne. Une semaine après s’être autoproclamé président par intérim du Venezuela, Juan Guaido a appelé à de nouvelles manifestations samedi, fort du soutien de Washington qui a renforcé les sanctions économiques contre le pouvoir socialiste et dont les effets seront pourtant assumés par une population déjà soumise à de fortes pénuries. Il s’agit « d’établir un nouveau mécanisme de dialogue qui, avec l’inclusion de toutes les forces vénézuéliennes, aide à restituer la stabilité et la paix à ce pays. Cet effort répond à l’appel du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de parier sur le dialogue face à ceux qui nient que cette possibilité existe », ont fait savoir ces deux nations dans un communiqué conjoint. (…)

(…) Lire la suite de l’article sur le site de l’Humanité

Venezuela, le scénario du coup d’état était presque trop parfait (Cathy Dos Santos/l’Humanité)

Le président de l’Assemblée nationale veut s’arroger le pouvoir exécutif avec l’accord des États-Unis et des gouvernements de droite du continent. L’armée réitère son soutien au président socialiste Nicolas Maduro. Le pire n’est pas à exclure.

Comment un illustre inconnu de la scène internationale peut-il jouir d’une telle reconnaissance mondiale, quelques instants seulement après s’être autoproclamé président du Venezuela ? Les historiens et politologues pourront plancher des heures durant sur les événements qui se déroulent dans la puissance pétrolière, en argumentant, s’il le faut, qu’un coup d’État suppose un recours à la violence. Ils seront alors bien en peine d’expliquer les soubresauts que connaît l’Amérique latine depuis les putschs au Honduras, au Paraguay, au Brésil et désormais au Venezuela. Quant au scénario du pire, il n’est pas à exclure après cette journée du 23 janvier où le président de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, s’est auto-investi chef de l’État « en exercice » de la manière la plus illégale…

(…) Lire la suite sur le site de l’Humanité

Emmanuel Macron, Pedro Sánchez, Angela Merkel, Theresa May n’ont aucun droit de poser un ultimatum au Venezuela (Eric Toussaint et Joaldo Dominguez/CADTM) 

Samedi 26 janvier 2019, Emmanuel Macron, Pedro Sánchez, Angela Merkel, suivis par Theresa May ont donné huit jours au gouvernement du Venezuela pour convoquer des élections. Passé ce délai si le gouvernement vénézuélien ne se plie pas à cette injonction, Macron, Sánchez, Merkel et May annoncent qu’ils reconnaîtront Juan Guaidó qui s’est autoproclamé président du Venezuela le 23 janvier 2019.Le lendemain de cet ultimatum, le président français a entamé une visite officielle de trois jours en Égypte afin d’apporter une fois de plus son soutien au maréchal Abdel Fattah al-Sissi qui est à la tête d’un régime dictatorial semblable à, voire pire que, celui de Hosni Moubarak qui a été renversé par le peuple en février 2011. Le maréchal al-Sissi a pris le pouvoir en 2013 par un coup d’État, détournant et étouffant les aspirations de celles et ceux qui s’étaient soulevés en masse pour renverser Mohamed Morsi, et il est choyé par le président français…

(…) Lire la suite sur le site de CADTM

Venezuela : peut-on parler d’un coup d’État ? le point de vue de Christophe Ventura (Aurore Coulaud/ Libération)

Christophe Ventura, directeur de recherche à l’Iris et spécialiste de l’Amérique latine, décrypte les ressorts de la nouvelle crise politique qui secoue le pays.

Regain de tensions au Venezuela depuis la réélection contestée du président chaviste Nicolás Maduro en mai. «Est-il suffisant que nous nous en tenions à la Constitution sous une dictature ?» avait récemment lancé Juan Guaidó, à la tête du Parlement contrôlé par l’opposition et désormais président par intérim autoproclamé, qui avait appelé à une grande mobilisation (le 23 janvier) et à un gouvernement de transition avant de nouvelles élections. Si les Etats-Unis, le Brésil, le Canada, le Chili, l’Argentine, le Pérou et la Colombie lui ont d’ores et déjà apporté leur soutien, Cuba et la Bolivie ont dénoncé un coup d’État. Mais dans quelles circonstances peut-on réellement parler de coup d’État ?  (…)

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Juan Guaidó s’autoproclame président du Venezuela, Donald Trump le soutient . Interview de Christophe Ventura par Jean-Jacques Bourdin (RMC)
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À écouter ici

Venezuela : “On est entré dans un cycle très dangereux de polarisation” (interview de Franck Gaudichaud par Sandrine Blanchard pour DW)

Franck Gaudichaud, président de France Amérique Latine et maître de Conférence à l’Université Grenoble-Alpes, donne son analyse sur les récents événements au Venezuela…

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Au Venezuela, la logique du pire (La valise diplomatique)

Lors d’une grande manifestation de l’opposition, le 23 janvier 2019, le président de l’Assemblée nationale s’est autoproclamé président de la République par intérim. Il s’agit de M. Juan Guaidó, du parti Volonté Populaire, la formation la plus à droite, la plus radicale, la plus convaincue qu’une intervention armée est la meilleure méthode pour se débarrasser du chavisme. De toute évidence, les choses ont été bien préparées, comme le souligne le Wall Street Journal. La veille, le vice-président américain Mike Pence avait invité les Vénézuéliens à manifester contre le président Nicolás Maduro, en les assurant du soutien des États-Unis. Et, quelques heures à peine après l’autoproclamation de M. Guaidó, des camions publicitaires circulaient dans les rues de New York, évoquant la chute de l’« usurpateur Maduro », remplacé par le « président Guaidó ». Le président colombien Iván Duque et son homologue Jair Bolsonaro ont presque aussitôt annoncé que leur pays reconnaissait M. Guaidó (…)

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Où va le Venezuela (à supposer qu’il aille quelque part…) ? Entretien Manuel Sutherland/ Pablo Stefanoni /Contretemps)

Le chaos ne fait donc que s’accentuer, alors que les affrontements de rue entre partisans de Guaido et soutiens à Maduro se multiplient. Malgré les menaces de coup d’État et l’appui étasunien, l’opposition vénézuélienne reste fortement divisée, même si les secteurs réactionnaires ou néolibéraux semblent désormais prêts à renouveler les tentatives de coup d’État (comme ils l’avaient fait en avril 2002 contre Chávez). Le gouvernement quant à lui essaye de remobiliser sa base au nom de la lutte anti-impérialiste, alors que de nombreux/ses Vénézuélien-ne-s votent « avec leurs pieds » en quittant massivement le pays et que la situation d’effondrement économique rappellent la situation cubaine durant la « période spéciale »

Afin d’envisager dans sa complexité dramatique la situation du Venezuela, nous publions ci-dessous les propos de l’économiste marxiste vénézuélien Manuel Sutherland dans un entretien avec Pablo Stefanoni publié par la revue Nueva Sociedad avant les événements du 23 janvier….

(…) Analyse à retrouver sur le site de la revue Contretemps

¿A dónde va Venezuela? (si es que va a alguna parte). Diálogo entre Manuel Sutherland y Pablo Stefanoni (Nueva Sociedad)

Como en la Cuba del «Período Especial», la oposición venezolana, fuertemente dividida, espera un desmoronamiento del poder que nunca llega, mientras el gobierno sigue denunciando conspiraciones externas y muchos venezolanos votan con los pies y abandonan el país. El economista Manuel Sutherland explica la situación en diálogo con Nueva Sociedad.

La reciente asunción de Nicolás Maduro para un segundo mandato de seis años volvió a poner el foco en Venezuela y su crisis. Con la Asamblea Nacional en manos de la oposición y declarada en «desacato», el presidente juró ante una Asamblea Constituyente que, más que redactar una Constitución, actúa como una suerte de supragobierno. Entretanto, el escalamiento de la crisis no ha logrado fortalecer a la oposición que, con un nuevo líder de la Asamblea Nacional, busca renacer de su fragmentación y sus cenizas. El economista Manuel Sutherland brinda algunas claves de lectura de la coyuntura venezolana, con una mirada más amplia sobre una Revolución Bolivariana que ya está por cumplir dos décadas (…)

(…) Leer en la página web de Nueva Sociedad

Crisis en Venezuela: El único que debe decidir es el pueblo venezolano (Entrevista de Gonzalo Gómez /Anticapitalistas en Red)

El pasado 4 de enero, el Grupo de Lima, con el auspicio de EEUU, lanzó una declaración en la que desconoce al nuevo gobierno de Nicolás Maduro y reconoce como autoridad del país al presidente de la Asamblea Nacional, Juan Guaidó. Amenazan con sanciones e incluso con la intervención militar, desatando una crisis política que hoy atraviesa la nación caribeña. Entrevistamos a Gonzalo Gómez referente de Marea Socialista de Venezuela integrante de Anticapitalistas en Red.

¿Qué opinas de la declaración del Grupo de Lima?

GG: La declaración del grupo de Lima es parte de una intervención injerencista, que tiene en su agenda una serie de acciones para llevar al derrumbamiento del gobierno de Maduro por la fuerza y por decisión unilateral de factores externos, en combinación con sectores de la oposición venezolana más extrema. Oposición de derecha que refleja a los sectores políticos de la burguesía tradicional…

(…) Leer más en la página de anticapitalistas en Red