🇪🇨 Équateur : capture du narcotrafiquant «Fito», en cavale depuis 2024 (Le Temps – AFP / RFI)
Le chef du gang des «Choneros», qui s’était évadé de prison en janvier 2024, a été arrêté lors d’une «opération armée» à Manta. Le président Daniel Noboa a entamé des procédures pour permettre «l’extradition de Fito vers les États-Unis»

Le ministre de l’Intérieur, John Reimberg, a évoqué dans une vidéo «une opération de dix heures» menée «avec précision», au terme de laquelle «Fito» a été appréhendé «sans pertes humaines». Il a été transféré sous haute sécurité vers la base aérienne de Manta, a constaté un correspondant de l’AFP.
Une évasion tonitruante
Le gouvernement équatorien avait offert une récompense d’un million de dollars pour toute information permettant sa capture. Le chef du gang des «Choneros» s’était évadé en janvier 2024 du pénitencier de Guayaquil (sud-ouest), ce qui avait donné le signal d’une vague de violences sans précédent dans le pays, des dizaines de morts à la clé. L’évasion de «Fito» avait notamment été suivie de multiples mutineries dans les prisons d’Équateur et de scènes de violences déclenchées dans les rues par les gangs. (…)
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Équateur: le narcotrafiquant Fito dans l’attente d’une éventuelle extradition vers les États-Unis (RFI)
De « capo » du narcotrafic défiant les autorités équatoriennes à « extraditable », la situation de José Adolfo Macias, alias Fito, a bien changé depuis son évasion d’une prison de Guayaquil en janvier 2024. Le chef du gang des Choneros, grand allié du cartel mexicain de Sinaloa, est aujourd’hui enfermé dans la prison de haute sécurité de La Roca, à Guayaquil.
Les ministres de la Défense et de l’Intérieur de l’Équateur ont donné jeudi une conférence de presse pour préciser les circonstances de son arrestation. Selon les autorités, c’est probablement un membre de son organisation qui a dénoncé José Adolfo Macias en appelant le 131, une ligne qui permet les dénonciations anonymes. Outre le million de dollars de récompense pour la capture de « Fito », il est possible que certains Choneros aient préféré livrer leur chef pour diminuer la pression des autorités sur leur organisation ou pour prendre sa place, rapporte notre correspondant à Quito, Éric Samson. […] Le président Daniel Noboa a indiqué qu’il avait entamé des procédures pour permettre « l’extradition de Fito vers les États-Unis », où le bureau du procureur de New York l’accuse de trafic d’armes et de cocaïne. (…)
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