🇦🇷 Argentine : le démantèlement silencieux de la mémoire de la dictature (Théo Conscience / RFI)


En Argentine, les crimes de la dictature militaire continuent à hanter une partie de la société. Cela fait plus de cinquante ans que ce régime a pris fin, mais tous les ans, de nouvelles familles, séparées de force à l’époque sont réunies… Et des anciens militaires sont condamnés. Or, ce travail de justice et de réparation est aujourd’hui entravé : le nouveau président Javier Milei coupe les budgets des centres d’archives et des associations de victimes.  Sous couvert d’une réduction des dépenses publiques, c’est tout un travail de mémoire qui est menacé.

Un reportage de Théo Conscience / RFI

Des proches de victimes de la dictature en Argentine brandissent les portraits des disparus lors du procès de Reynaldo Bignone, le 20 avril 2010. ASSOCIATED PRESS – Rolando Andrade Stracuzzi

Écouter le reportage ci-dessous ou ici


Manifestation contre les licenciements devant le Secrétariat aux droits humainsà Buenos Aires, le vendredi 27 décembre 2024. © Natacha Pisarenko / AP

Pour rappel, voir aussi :
En Argentine, les dérives autoritaires du président Milei inquiètent la population (Caroline Vicq / Radio France)
Argentine: manifestation contre les licenciements brutaux au secrétariat d’État aux droits humains (RFI)
 Les familles des Français disparus en Argentine reçues à l’Élysée. (entretien avec Sophie Thonon-Wesfreid / Carlos Schmerkin / Blog Médiapart)
L’Argentine condamne un militaire et un policier dans le procès «Puente 12» pour des crimes de la dictature (RFI)
Alberto Marquardt : « La France ne peut pas oublier les crimes de la dictature argentine, ni fermer les yeux face aux agissements du président Milei » (Luis Reygada / L’Humanité)
 Argentine. «Le gouvernement de Milei contre le consensus de Nunca Más» (Luciana Bertoia / À l’Encontre) / Droit à l’identité versus droit à l’intimité (Nadia Tahir / Blog Mediapart Red.ar)