🇦🇷 En Argentine, les dérives autoritaires du président Milei inquiètent la population (Caroline Vicq / Radio France)
Ces deux dernières semaines, le chef de l’État a multiplié les démonstrations de force et confirme une tendance à l’autoritarisme. Le gouvernement Milei ne semble pas avoir de limites.

Après un an au pouvoir, certaines mesures du président préoccupent la société argentine. Première mesure controversée : il y a quinze jours, Milei a nommé deux juges de la Cour suprême par décret, ce qui selon la Constitution doit être débattu et approuvé au Sénat. Et la semaine dernière, lors du traditionnel discours présidentiel pour l’ouverture des sessions du Congrès, deux événements ont fait polémique.
D’abord, pour la première fois, les journalistes accrédités n’ont pas été autorisés à rentrer dans l’hémicycle. Et surtout, une scène insolite dans les couloirs du Congrès, celle du bras droit du président, l’un des hommes les plus puissants du pays, venant intimider et menacer un député de l’opposition qui était intervenu pendant la lecture du discours de Milei. L’image de cet homme furieux et parlant à dix centimètres du visage du député a fait scandale. “Milei est en train de convertir notre pays en République bananière, a réagi le député Facundo Manés quelques minutes après cet épisode. Nommer par décret des juges de la Cour suprême, persécuter la presse indépendante, se servir des services fiscaux et de renseignements pour poursuivre les opposants, ce n’est pas une République !” (…)
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Voir également :
– Argentine : le démantèlement silencieux de la mémoire de la dictature (Théo Conscience / RFI)
– «Politique de la tronçonneuse»: quel bilan en Argentine après quinze mois de présidence de Javier Milei? (Elias Insa – Slate / France 24)
– Argentine : le gouvernement d’extrême droite de Javier Milei s’attaque à la souveraineté alimentaire (Salomé Vuarant / CADTM)