🇧🇷 Brésil : dernière ligne droite avant le deuxième tour de la présidentielle (revue de presse)


Le second tour de la présidentielle se tiendra ce dimanche 30 octobre, entre le président sortant et Lula da Silva, dans un climat très polarisé. Le duel s’avère serré mais Lula est à nouveau crédité d’une avance de six points sur Jair Bolsonaro dans les intentions de vote selon un sondage publié jeudi par l’institut Datafolha. D’après ce sondage, Lula est le candidat favori des femmes, des plus pauvres et des catholiques. Jair Bolsonaro, pour sa part, a obtenu de meilleurs scores chez les sondés de confession évangélique et les plus riches.

Musiciens durant une marche le 23 octobre, à Rio. AP – Bruna Prado

La semaine dernière, l’écart s’était légèrement resserré, avec seulement quatre points d’avance pour l’ex-président de gauche sur le chef de l’État sortant d’extrême droite, dans une enquête d’opinion du même institut. Jair Bolsonaro a affirmé récemment qu’il n’accepterait le résultat “que s’il ne se passe rien d’anormal”. Il reste deux jours de campagne aux candidats pour tenter de convaincre les derniers indécis. Le dernier débat de vendredi soir sur TV Globo, la chaîne la plus regardée du pays, pourrait se révéler décisif. Revue de presse.


Élection au Brésil : échange en live des journalistes de Libération (28 octobre)

Le second tour de l’élection présidentielle brésilienne se tient ce dimanche, et l’issue est plus qu’incertaine. Qui de Lula ou de Bolsonaro sera le prochain chef de l’État ?

Dans cette rediffusion du direct Instagram de Libération, notre correspondante au Brésil Chantal Rayes répond aux questions de Benjamin Delille, chef adjoint au service Planète, et des lecteurs du journal. Elle décortique les résultats du premier tour où deux candidats polarisent toutes les voix, laissant des miettes aux autres participants.


Tous les enjeux d’un second tour risqué pour Lula (Anne Vigna / L’Humanité / 28 octobre)

Le second tour de la présidentielle se tiendra ce dimanche 30 octobre, entre le président sortant et l’ancien dirigeant Lula da Silva. Le duel s’avère serré. Jair Bolsonaro a réussi à imposer ses thèmes de campagne, évitant son bilan, et a multiplié les cadeaux budgétaires pour acheter des soutiens. Une partie des Brésiliens restent déterminés à se débarrasser de l’ex-militaire.

« Et s’il l’emportait ? » ose Simone autour de la table. Les autres lèvent les yeux de leur ouvrage et soupirent. « Il ne faut même pas y penser », lui répond Camila. Ce vendredi, ces quatre femmes se retrouvent, comme chaque semaine depuis le début de la campagne, dans un café du centre de Rio de Janeiro pour broder sur des étendards le nom de l’ancien président, Luiz Inacio Lula da Silva, dit Lula.

Photo : Reuters

Elles sont militantes du Parti des travailleurs et de plus en plus inquiètes alors que le score du président sortant, Jair Bolsonaro, se rapproche de celui de leur champion : dans le dernier sondage de l’Institut Datafolha, Lula obtient 49 % et Bolsonaro 45 % des intentions de vote. Mais, en prenant en compte les deux points de la marge d’erreur, ils pourraient être à égalité. De quoi faire trembler les quatre militantes, qui déjà « dorment mal depuis le résultat du premier tour », raconte Simone.

Le président sortant a réalisé un bien meilleur score (43,2 %) que l’estimation faite par les sondages. Et, selon Roberta, professeure à la retraite, «  c’est à cause du vote de la honte. Les gens qui apprécient les propos racistes et homophobes du président ne le disent pas ouvertement, mais votent pour lui. J’en connais plusieurs dans mon immeuble  ». (…)

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Une fin de campagne électrique entre Jair Bolsonaro et Luiz Inacio Lula da Silva (Bruno Meyerfeld, Angeline Montoya et Anne Vigna / Le Monde / 29 octobre)

Les deux candidats à la présidence du Brésil, au coude-à-coude à l’issue du premier tour, doivent s’affronter dimanche dans les urnes. Le leader de gauche est donné vainqueur d’une courte tête par les sondages.

Un affrontement entre partisans de Jair Bolsonaro et partisans de Lula da Silva à Brasilia, le 27 octobre 2022. Eraldo Péres / AP

C’est un duel au sommet, aussi serré que périlleux, qui attend le Brésil. Dimanche 30 octobre, à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle, le chef d’État sortant d’extrême droite, Jair Bolsonaro, affrontera dans les urnes son adversaire de gauche, l’ancien syndicaliste et président (2003-2011), Luiz Inacio Lula da Silva. Deux « monstres » politiques que tout oppose, à commencer par leur vision du pays.

Les derniers sondages donnent la victoire d’une courte tête à Lula, avec 53 % d’intentions de vote, contre 47 % au président sortant, selon l’institut Datafolha. Dans un pays ultrapolarisé et sous tension, les indécis se comptent désormais sur les doigts d’une main : ils nereprésentent plus que 2 % de l’électorat. Autant de chiffres à prendre avec précaution, tant il demeure difficile d’évaluer l’ampleur du vote d’extrême droite.

Depuis le premier tour du 2 octobre, qui a vu les deux candidats terminer au coude-à-coude, Lula comme Bolsonaro ont jeté toutes leurs forces dans la bataille, avec, en ligne de mire, la population évangélique. Le chef du Parti des travailleurs (PT) a multiplié les appels du pied en direction de cet électorat conservateur, réitérant son opposition à l’avortement, prenant la pose aux côtés de pasteurs et allant jusqu’à publier une lettre ouverte à l’attention des évangéliques. (…)

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Brésil: la ville de Rio, miroir d’une campagne polarisée entre Lula et Bolsonaro (Sarah Cozzolino / RFI)

L’élection présidentielle est particulièrement polarisée, avec d’un côté l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, favori des sondages, mais suivi de près par l’actuel président Jair Bolsonaro. Cette polarisation est visible à plusieurs niveaux dans la ville de Rio.

Drapeaux à l’effigie du président brésilien. REUTERS – Pilar Olivares

Cette polarisation est très visible et à plusieurs niveaux. D’abord au niveau des vêtements. Les partisans de l’ancien président Lula utilisent en général la couleur rouge du Parti des Travailleurs ou encore plus récemment le blanc en symbole de paix, tandis que les soutiens de Jair Bolsonaro utilisent des t-shirts jaune et vert, aux couleurs du drapeau brésilien. Ce sont d’ailleurs souvent des maillots de l’équipe de foot brésilienne, la Seleçao. Même si le camp de Lula essaie de se réapproprier le maillot brésilien.

Il y a ensuite les autocollants, avec les numéros des candidats : 13 pour le PT et 22 pour le Parti Libéral de Jair Bolsonaro. On retrouve ces stickers, un peu partout : dans la rue, le métro, sur les portes, les habits, avec parfois une superposition d’autocollants des camps opposés. Et il y a enfin les drapeaux à l’effigie de leurs candidats, que les Brésiliens aiment suspendre à leurs fenêtres.

Des quartiers clairement identifiés

Il y a des quartiers dans la zone sud de Rio, comme Laranjeiras ou Gloria, qui sont clairement identifiés à gauche. On y retrouve beaucoup de drapeaux rouges aux fenêtres et des militants qui tractent aux coins de rue ou dans les marchés… Dans la zone ouest, et notamment le grand quartier de Barra da Tijuca, où habitait le président avant l’élection, les habitants affichent en grande majorité leur soutien à Jair Bolsonaro. (…)

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Brésil: Lula et Bolsonaro en “guerre de religion” pour séduire l’électorat (L’Obs / AFP)

Visites d’églises, photos avec prêtres ou pasteurs, lettres aux fidèles et flot de désinformation: Jair Bolsonaro et Lula font tout pour séduire l’électorat chrétien, décisif pour le second tour de la présidentielle dimanche au Brésil. La presse brésilienne n’hésite pas à évoquer une “guerre de religion” entre les deux finalistes.


Au Brésil, où les 215 millions d’habitants sont majoritairement catholiques et un tiers appartiennent aux églises protestantes évangéliques, 59% des personnes interrogées par l’institut Datafolha estiment que la question religieuse est déterminante dans leur choix.

Leandro Consentino, politologue à l’université privée, estime auprès de l’AFP que “porter le débat sur le champ religieux et les traditions permet plus facilement d’augmenter le rejet dont souffre l’adversaire de la part des électeurs, avec des questions qui font appel à l’émotionnel”.

“Le bien et le mal”

Jair Bolsonaro, 67 ans, devancé dans les intentions de vote (52% contre 48%), bénéficie d’un large soutien parmi les évangéliques, un atout qu’il a exploité pendant sa campagne.

“La gauche, le communisme n’a aucun engagement envers la vie, elle ne nous respecte pas”, a récemment lancé le président d’extrême droite dans un temple évangélique bondé à Sao Paulo. “Je sais que tu (Seigneur, ndlr) nous donneras la victoire le 30” octobre, a-t-il dit.

Le président Bolsonaro, à l’origine catholique mais qui s’est fait baptiser en 2016 en Israël dans les eaux du Jourdain par un célèbre pasteur évangélique, rassemble 65% de l’électorat évangélique, contre 31% pour Lula.

Ce soutien, il le doit à son inlassable défense de la famille traditionnelle et de la Bible ou à la nomination d’un juge “terriblement évangélique” à la Cour suprême du Brésil.

Dans sa croisade électorale, il a également pu compter sur sa femme Michelle. Cette évangélique dévote a parcouru le pays pour renforcer le soutien des églises, arguant que cette campagne électorale était une bataille entre “le bien et le mal” et accusant Lula d’être “le diable”. (…)

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Brésil: l’autorité électorale s’attaque à la désinformation dans la campagne (RFI)

À une semaine du second tour de la présidentielle et du choc entre Jair Bolsonaro et Lula, l’entre-deux-tours se déroule dans une ambiance de guérilla politique sur fond de fake news. Ce week-end, le Tribunal supérieur électoral a appliqué des sanctions contre la campagne du président sortant.

Le Tribunal supérieur électoral au Brésil essaye de s’armer pour lutter face à la désinformation qui prolifère durant la campagne présidentielle de 2022. © Pedro Nunes/ REUTERS

« Depuis [le début de la campagne pour le] second tour, il y a eu une prolifération non seulement de fausses informations, mais également d’agressivité dans ces informations, de discours à caractère haineux », a expliqué Alexandre de Moraes, président du Tribunal supérieur électoral (TSE). Jair Bolsonaro a mené une campagne très agressive contre son opposant de gauche. L’ancien président Lula est constamment traité de corrompu, d’ancien prisonnier et d’ami des trafiquants de drogue. Le TSE vient d’accorder plusieurs droits de réponse à Lula. Dans la pratique, cela signifie que Jair Bolsonaro perdra une grande partie de son temps de parole dans la dernière ligne droite de la campagne électorale, à la radio et à la télévision. (…)

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Au Brésil, le coup de sang d’un ancien député d’extrême droite enflamme la campagne (François Xavier Gomez / Libération / 24 octobre )

Un allié de Bolsonaro a tiré sur la police et blessé deux agents afin d’éviter l’arrestation. À une semaine du second tour de la présidentielle, l’affaire embarrasse le président, chantre du port d’armes.

La police transporte Roberto Jefferson depuis Comendador Levy Gasparian, dans l’Etat de Rio de Janeiro, dimanche. (Bruna Prado/AP)

À six jours de son dénouement, la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle au Brésil est chauffée à blanc. Les instituts de sondage donnent une très légère avance à Lula et créditent Jair Bolsonaro d’une nette progression dans les intentions de vote. Et comme si le climat n’était pas assez tendu, un épisode inquiétant a accaparé l’attention des Brésiliens dimanche. Un ancien député, allié du président d’extrême droite, s’est retranché chez lui et n’a pas hésité à attaquer à coups de fusil ou de grenade les forces de l’ordre venues l’arrêter. Deux policiers ont été légèrement blessés, et le pare-brise d’une voiture de patrouille a volé en éclats.

Il a fallu huit heures de négociation, menée par le ministre de la Justice en personne, pour faire revenir le forcené à la raison et pour pouvoir l’interpeller. Les faits se sont produits à Comendador Levy Gasparian, une ville de l’Etat de Rio de Janeiro. Roberto Jefferson faisait depuis plusieurs mois l’objet d’une mesure d’arrêts domiciliaires sur décision du Tribunal suprême fédéral (STF), la plus haute juridiction du pays, qu’il avait mis en cause dans le cadre d’une campagne lancée par Bolsonaro. Au mépris des obligations de son assignation à résidence, Jefferson publiait samedi sur les réseaux sociaux une diatribe où il injuriait une magistrate du STF, la prestigieuse juriste Cármen Lúcia, rebaptisée «Cármen Lucifer» et traitée de «prostituée».(…)

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Comprendre le bolsonarisme et son ancrage au Brésil (Sarah Cozzolino / RFI / 26 octobre)

En campagne à Juiz de Fora, dans l’État du Minas Gerais, l’actuel président brésilien essaie de convaincre les électeurs indécis. À quelques jours du second tour de la présidentielle, les sondages annoncent un duel très serré entre Jair Bolsonaro et l’ancien président Lula où le bolsonarisme confirme son ancrage dans la société brésilienne.

Les électeurs qui soutiennent Jair Bolsonaro peuvent obtenir gratuitement des cadeaux de campagne à Campo Grande, dans l’État du Mato Grosso do Sul, le vendredi 21 octobre 2022. (Image d’illustration) AP – Eraldo Peres

Esther, 33 ans, porte un maillot de foot de la Seleçao brésilienne. Avant de rejoindre le meeting de Jair Bolsonaro, elle est venue se recueillir devant la petite chapelle de l’hôpital Santa Casa de Juiz de Fora. C’est ici que le président avait été transporté en urgence après une attaque au couteau, il y a tout juste quatre ans. « Je suis venue prier, demander à Dieu que tout se passe pour le mieux pour notre pays », confie-t-elle.

Cette aide-soignante a voté pour Jair Bolsonaro il y a quatre ans et fera de même au second tour cette année. Mais elle ne se reconnaît pas dans le terme de « bolsonariste », attribué aux partisans du président. « Je pense qu’un autre terme irait mieux : nous sommes patriotes. C’est différent que de spécifier qu’on suit un homme ».

Pourtant, depuis cet événement, il y a bien un mythe qui entoure Jair Bolsonaro. Dans le centre, au coin de la rue où l’attaque s’est produite, nous rencontrons Luciano, vendeur ambulant. « L’autre jour, des gens sont venus avec une statue pour lui rendre hommage, raconte-t-il. On le place au rang de Dieu, on l’appelle le “mythe“. Mythe de quoi ? Il est mythe de quoi ? Je ne comprends pas à quoi ces gens s’accrochent comme ça. » (…)

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Présidentielle au Brésil : Bolsonaro multiplie les cadeaux aux plus modestes (Thierry Ogier / Les Échos / 24 octobre)

Jair Bolsonaro a accordé quelque 13 milliards d’euros d’aides sociales durant la campagne électorale avant le deuxième tour de dimanche. Lula l’accuse d’acheter la conscience du peuple.

Jair Bolsonaro a musclé la politique de transfert de revenus envers les pauvres avant le second tour. (Silvia Izquierdo/AP/Sipa)

Lula ne décolère pas. Le chef de file de la gauche brésilienne affirme que Jair Bolsonaro tente « d’acheter la conscience du peuple ». Au centre des débats, le montant des transferts des revenus accordés durant la campagne électorale, qui s’élèvent à 68 milliards de reals (environ 13 milliards d’euros). « Ils croient que nous sommes comme des bêtes, qu’ils peuvent nous acheter avec n’importe quelle somme d’argent ! »

Le président sortant espère que cette politique généreuse lui permettra de rattraper son retard de cinq points enregistrés lors du premier tour de la présidentielle du 2 octobre , et de décrocher un second mandat dimanche prochain.

Le candidat d’extrême droite a frappé fort, il est vrai. Il a augmenté de 50 % le montant des aides versées aux familles les plus pauvres pendant la crise du Covid, et porté le nombre de foyers bénéficiaires à plus de 20 millions. Pendant la campagne, Jair Bolsonaro a en outre promis de verser un treizième mois aux femmes qui perçoivent cette aide nommée « Auxílio Brasil » (Aide Brésil). Des aides financières ont été également consenties aux chauffeurs routiers et aux chauffeurs de taxi. En baissant une série de taxes, Jair Bolsonaro est surtout parvenu à faire baisser le prix des carburants après l’envolée du cours du pétrole cet été. « Nous avons l’essence la moins chère du monde », fait-il valoir.

Des arguments qui font mouche auprès d’une partie de l’électorat. L’écart entre les deux candidats n’est plus que de quatre points, selon certains sondages qui avaient sous-estimé la poussée de Jair Bolsonaro avant le premier tour. Lula fait la course en tête, mais compte tenu des marges d’erreur, l’incertitude reste totale.

Fausse note sur le salaire minimum

L’ultralibéral ministre de l’Économie Paulo Guedes est toutefois venu brouiller les cartes dans l’offensive sociale du président en défendant son vieux projet de « désindexation » du salaire minimum et des retraites par rapport à l’inflation. En clair, la fin du maintien du pouvoir d’achat pour les moins bien payés et les retraités. Une véritable bombe que Jair Bolsonaro a vite tenté de désamorcer, en promettant d’augmenter le salaire minimum s’il était réélu. Lula rétorque que le salaire minimum n’a pas été relevé, en termes réels, durant les quatre années de l’administration Bolsonaro. Et qu’il a davantage de crédibilité en matière de défense du pouvoir d’achat. (…)

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Brésil. La rue est la stratégie de Lula pour le second tour. Celle de Bolsonaro: les réseaux (Marco Terrugi / À l’Encontre)
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